Une esthétique sombre et immersive au cœur de l action
Un antagoniste menaçant perturbe Xanadu, entreprise spécialisée en biotechnologie. L histoire suit McKenna, jeune agente d Echelon 4, qui doit s appuyer sur l agent retraité Sam Fisher pour éviter une crise mondiale.
Repris du service pour encadrer McKenna, Fisher affronte d anciens démons au sein d une nouvelle équipe et se retrouve confronté à des technologies qui le dépassent.
Une mise en scène nerveuse et maîtrisée
Les ombres marquées et les silhouettes minimalistes donnent le ton. Dans l ombre, les espions échappent au regard de leurs ennemis et, sous la lumière, l action s intensifie. Le vert domine la palette, en référence aux lunettes de vision nocturne de Sam Fisher, renforçant la tension et l immersion.
La direction scénique privilégie des plans larges pendant les fusillades et des gros plans pendant les filatures, privilégiant le dynamisme visuel aux dialogues superflus.
Critique et réception
Selon Vertigo, Splinter Cell Deathwatch est présenté comme un thriller d espionnage en animation sur Netflix, avec une analyse publiée le 20 octobre 2025.
Les combats au corps à corps apparaissent plus violents que dans le jeu, avec une intensité qui accompagne l action. Le scénario est signé Derek Kolstad, connu pour la franchise John Wick.
Les huit épisodes, courts, se regardent d une traite, malgré des personnages qui peuvent sembler stéréotypés et une intrigue techno parano axée sur les codes habituels du thriller d espionnage.
Le projet est disponible sur Netflix depuis le 14 octobre 2025.
Note de la critique : 4 sur 5, attribuée par Philippe Congiusti (sf).
