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  • Route du Grand-Saint-Bernard temporairement fermée après le débordement de deux torrents en Valais

    Jeudi après-midi, de fortes précipitations orageuses ont provoqué une montée soudaine des eaux dans les torrents du Tiercelin et du Borgeaud, situés à l’entrée du village des Valettes, entre Bovernier et Martigny-Combe. Leur débordement a entraîné un dépôt de débris qui a temporairement rendu la route du Grand-Saint-Bernard impraticable.

    Circulation interrompue et mise en place d’une déviation

    Selon la police cantonale valaisanne, les opérations de nettoyage étaient indispensables et devaient durer plusieurs heures avant un retour à la normale. Durant l’intervention, un itinéraire de substitution a été ouvert via le Col des Planches. En fin d’après-midi, des ralentissements et embouteillages ont été signalés sur cette déviation par le Touring Club Suisse (TCS).

    Réouverture progressive de la route

    Les travaux de déblaiement ont abouti dans la soirée. La circulation a pu reprendre vers 20 heures, et vers 21 heures la police cantonale a confirmé auprès de la RTS que le trafic était de nouveau fluide dans les deux directions. La déviation par le Col des Planches n’était donc plus nécessaire.

    Autre fermeture signalée dans le Haut-Val Ferret

    Parallèlement, le TCS a précisé qu’une autre portion du réseau routier régional avait été touchée. La route menant au hameau de Ferret, dans le haut Val Ferret, a en effet été fermée depuis environ 16h15 en raison d’une inondation.

  • Replay TV : la SSR adopte l’interdiction de passer les publicités

    Replay TV : la SSR adopte l’interdiction de passer les publicités

    À partir de novembre, la Société suisse de radiodiffusion et télévision (SSR) alignera ses pratiques sur celles déjà appliquées par plusieurs chaînes privées en Suisse. Concrètement, il ne sera plus possible d’avancer ou de sauter les publicités lors du visionnage de programmes en replay sur ses chaînes.

    Un modèle déjà utilisé par les chaînes privées

    La SSR a confirmé jeudi que cette mesure s’inscrit dans un contexte où la consommation de télévision différée est en forte progression. Selon ses données, environ 30 à 40% des contenus sont actuellement visionnés en décalé. Cette évolution aurait pour conséquence de réduire les revenus issus de la publicité traditionnelle diffusée en direct.

    Publicités intégrées et personnalisées

    Le dispositif repose sur un système déjà opérationnel ailleurs, qui place les annonces publicitaires de façon ciblée. Elles apparaîtront au lancement des programmes, durant les pauses ou encore lors d’une avance rapide, en s’adaptant aux modes de consommation les plus courants. Cette démarche est menée conjointement avec l’Association des télévisions privées suisses.

    Quel impact pour les téléspectateurs ?

    Les opérateurs techniques, dont Swisscom, Salt et Sunrise, auront la charge de garantir la mise en œuvre de cette nouvelle règle. Ces distributeurs proposent déjà une option payante permettant de supprimer les interruptions publicitaires en replay. Les clients qui y sont abonnés ne constateront donc aucune modification.

    Un changement limité pour les utilisateurs sans option

    En revanche, pour les téléspectateurs qui n’ont pas activé cette formule payante, les programmes de la SSR suivront désormais le même modèle que ceux des chaînes privées : les publicités seront diffusées obligatoirement lors du visionnage en différé.

  • Incendies en Europe du Sud : Grèce, Espagne et Portugal toujours sous tension

    Incendies en Europe du Sud : Grèce, Espagne et Portugal toujours sous tension

    Alors que certaines régions d’Italie et du sud de la France constatent une accalmie progressive, plusieurs pays d’Europe méridionale restent mobilisés face aux incendies de grande ampleur. Grèce, Portugal et Espagne luttent encore contre de multiples foyers, dans un contexte marqué par la chaleur extrême et une sécheresse persistante.

    Des feux attisés par la chaleur et la sécheresse

    Depuis plusieurs jours, une vague de chaleur intense couplée à des rafales de vent complique la lutte contre les flammes. Selon les bilans communiqués, les incendies ont causé la mort de quatre personnes : deux en Espagne, une en Albanie et une au Monténégro.

    La Grèce fortement mobilisée

    Sur le territoire grec, près de 4’850 pompiers et 33 avions intervenaient dès mercredi matin contre 23 foyers actifs. Plus de 20’000 hectares ont déjà été touchés depuis juin. Les zones les plus préoccupantes concernent l’île de Zante, l’île de Chios, la région de Preveza ainsi que le département d’Achaïa. Un nouveau feu a également éclaté à proximité du site archéologique de Vouteni, proche de Patras. Face à la situation, Athènes a sollicité le mécanisme européen afin d’obtenir un renfort de quatre avions bombardiers d’eau.

    Conditions météorologiques défavorables

    D’après l’Union des officiers des pompiers, mercredi constituait l’une des journées les plus difficiles en raison de nombreuses reprises de feu attisées par les vents forts, la chaleur et la sécheresse persistante.

    Portugal : plusieurs foyers actifs

    Au Portugal, plus de 1’800 pompiers épaulés par une vingtaine d’appareils aériens étaient mobilisés sur cinq incendies majeurs. Le brasier le plus important se situe près de Trancoso, dans le centre, où les conditions de vent favorisent de nouvelles reprises. Selon l’Institut national de gestion des forêts (ICNF), plus de 63’000 hectares ont déjà été détruits par les flammes depuis le début de l’année.

    Soutien local et mobilisation des habitants

    Dans certains villages, la fumée recouvre les rues tandis que les habitants apportent leur aide aux pompiers. Des témoignages relayés par les médias portugais décrivent une situation stressante mais marquée par une forte solidarité.

    Espagne : appel à l’aide européenne

    En Espagne, 14 incendies majeurs restaient actifs mercredi, essentiellement dans le nord du pays. Toutefois, une hausse de l’humidité, quelques averses et la baisse des températures pourraient contribuer à stabiliser la situation. Depuis janvier, environ 99’000 hectares ont été détruits par 199 incendies, soit deux fois plus que l’an dernier, selon les autorités.

    Dans la province de Castille-et-León, sept personnes ont été hospitalisées après avoir été blessées, dont quatre dans un état grave. Le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, a demandé via le mécanisme de solidarité européen l’envoi de deux avions Canadair.

    Balkans et Méditerranée également concernés

    Les feux se multiplient aussi dans les Balkans : en Albanie, plusieurs foyers hors de contrôle touchent le centre et le sud du pays. Au Monténégro, l’accident d’un camion-citerne a entraîné la mort d’un soldat participant aux opérations de lutte, et un autre a été blessé.

    En Turquie, de nouveaux incendies ont été signalés, notamment à Canakkale, près du détroit des Dardanelles. Un ouvrier forestier a perdu la vie dans un accident de camion-citerne dans la province d’Osmaniye, portant à quinze le nombre de victimes liées aux feux depuis la mi-juillet.

    France et Italie : un répit fragile

    Dans l’Aude, au sud de la France, les pompiers surveillent avec vigilance un gigantesque incendie qui a parcouru 16’000 hectares avant d’être maîtrisé dimanche. Même si les flammes sont circonscrites, le risque de reprise demeure en raison de la sécheresse. Parallèlement, plusieurs départements sont placés en alerte rouge canicule.

    En Italie, l’incendie qui avait touché les flancs du Vésuve et projeté un épais panache de fumée au-dessus de Naples a finalement été éteint après cinq jours d’efforts intenses.

    Une situation encore critique en Europe du Sud

    Si certaines zones parviennent progressivement à maîtriser les feux, de nombreux pays restent confrontés à des conditions climatiques qui pourraient favoriser de nouvelles reprises. La solidarité européenne et la mobilisation internationale apparaissent cruciales face à cette série d’incendies qui affectent fortement les écosystèmes et les populations locales.

  • Carouge acquiert quatre hectares de terrains auprès de l’État de Genève pour réaménager son centre

    Carouge acquiert quatre hectares de terrains auprès de l’État de Genève pour réaménager son centre

    La Ville de Carouge et le Département du territoire genevois ont officialisé un accord foncier portant sur quatre hectares de terrains transférés par l’État de Genève à la commune. Cette opération concerne notamment le Parc Battelle, un espace vert de deux hectares situé près du Rondeau, ainsi qu’une parcelle centrale du quartier de la Tambourine.

    Un projet urbain autour de la place centrale

    La parcelle au cœur du quartier, qui se trouvait jusqu’ici sous propriété de l’État de Genève, intégrera désormais la future place centrale de Carouge. Selon les informations communiquées, cette esplanade sera végétalisée et accueillera différents aménagements publics : des zones de jeu, des espaces de détente et un équipement de quartier destiné aux habitants.

    Un processus de longue haleine

    L’accord a été conclu après plusieurs années de discussions et à la suite d’une mobilisation importante des habitants et associations locales. Ces derniers avaient exprimé, dès le début des années 2000, le besoin d’améliorer la qualité de vie du secteur, en particulier en matière de mobilité, de sécurité et d’espaces publics.

    De la révision du PLQ à l’acquisition foncière

    À la suite de ces démarches citoyennes, le Plan localisé de quartier (PLQ) initialement adopté en 1986 a été remplacé en 2018 par un document actualisé. Ce nouveau plan prévoit des aménagements complémentaires afin d’achever la structuration urbaine du quartier.

    Étape suivante : négociations avec les propriétaires privés

    La régularisation foncière concerne également certaines parcelles appartenant à des propriétaires privés. Les discussions en cours visent à permettre, à terme, une reconfiguration complète du secteur. L’échéance de ces aménagements est prévue à l’horizon 2030, selon les objectifs fixés par les autorités locales.

  • Jack Schlossberg, petit-fils de JFK, réagit à la lettre de Melania Trump adressée à Vladimir Poutine

    Sur les réseaux sociaux, Jack Schlossberg, avocat de 32 ans et petit-fils de John Fitzgerald Kennedy, a réagi avec ironie à une lettre attribuée à Melania Trump et transmise à Vladimir Poutine par l’ancien président Donald Trump. Ce texte, présenté comme un « message de paix », a suscité des commentaires en ligne ainsi que des interprétations contrastées.

    Une lettre de Melania Trump transmise par Donald Trump à Vladimir Poutine

    Lors d’une rencontre organisée en Alaska avec le président russe, Donald Trump a remis à Vladimir Poutine un document qu’il a décrit comme une initiative de son épouse. Ce message signé par Melania Trump n’évoque pas directement la situation en Ukraine, mais comporte des passages appelant à « protéger l’innocence des enfants » et à « servir l’humanité ». Selon l’ancien président américain, son épouse aurait influencé sa perception du dirigeant russe. Il avait déclaré auparavant qu’après une discussion avec Poutine, Melania lui aurait rappelé que l’Ukraine restait touchée par de nouvelles attaques.

    La réaction de Jack Schlossberg sur Instagram

    Quelques jours après ces événements, Jack Schlossberg a publié une vidéo sur son compte Instagram. Perruque blonde sur la tête, il a lu le contenu de la lettre en imitant l’accent de Melania Trump. À la fin de la séquence, il a ironisé : « Qu’est-ce que je suis en train de dire ? Ça n’a aucun sens. » Après avoir retiré son déguisement, il a ajouté un commentaire plus sobre, jugeant le message diffusé « ambigu » en comparaison avec « la situation en Ukraine qui ne l’est pas » selon lui.

    Un message publié en ligne

    En légende de sa vidéo, Schlossberg a écrit : « Message de notre magnifique Première dame. MERCI DE PRÊTER ATTENTION À CE PROBLÈME. Nous voulons la paix ! », pastichant le style communicationnel de Donald Trump, souvent marqué par l’usage de majuscules.

    Jack Schlossberg : héritier de l’héritage Kennedy et opposant à Donald Trump

    Fils de Caroline Kennedy, Jack Schlossberg a déjà pris position dans le débat politique américain. En 2020, il avait publiquement soutenu la candidature de Joe Biden lors de la campagne présidentielle. Bien qu’il n’ait pas exprimé d’intentions officielles de carrière politique, certains analystes l’évoquent comme une figure potentielle de la famille Kennedy dans les décennies à venir. Son opposition régulière à Donald Trump contribue à renforcer cette visibilité publique.

    La séquence autour de la lettre de Melania Trump a donc offert l’occasion à Schlossberg de mêler humour et critique, tout en soulignant, selon lui, la gravité de la guerre en Ukraine au regard d’un message jugé peu explicite.

  • Un utilisateur de Windows 10 saisit la justice contre Microsoft pour la fin du support en 2025

    Un utilisateur de Windows 10 saisit la justice contre Microsoft pour la fin du support en 2025

    Windows 11 est disponible depuis octobre 2021, mais une part importante des utilisateurs reste fidèle à Windows 10, qui représenterait encore environ 43% du marché des systèmes d’exploitation Windows.

    Une plainte déposée en Californie

    À San Diego, Lawrence Klein, résident du sud de la Californie, a engagé une action en justice contre Microsoft devant la Cour supérieure locale. L’objet du litige porte sur la décision de mettre un terme au support technique et aux mises à jour de sécurité de Windows 10, prévue pour le 14 octobre 2025.

    L’intéressé utilise deux ordinateurs portables équipés de Windows 10. Dans sa plainte, il affirme que Microsoft chercherait à inciter ses clients à acquérir de nouveaux appareils compatibles avec Windows 11, ce dernier intégrant par défaut les outils d’intelligence artificielle générative de l’entreprise, tels que l’assistant Copilot.

    Compatibilité et contraintes techniques de Windows 11

    Même si la mise à niveau depuis Windows 10 est proposée sans frais, de nombreux ordinateurs ne remplissent pas les conditions techniques nécessaires. En particulier, l’absence du module de sécurité TPM 2.0 (Trusted Platform Module) empêche l’installation officielle de Windows 11 sur certains modèles. Des solutions de contournement existent, mais elles ne garantissent pas un support complet ni l’accès aux mises à jour officielles. Selon le site spécialisé Tom’s Hardware, ces utilisateurs pourraient rencontrer des difficultés en matière d’assistance technique.

    La demande d’un support prolongé pour Windows 10

    Le plaignant estime que cette situation mettrait en danger les données de certains usagers dans l’incapacité de remplacer leurs appareils ou de payer pour une extension payante du support, estimée entre 30 et 60 dollars par an. Il ne réclame pas d’indemnisation financière directe, hormis la prise en charge de ses frais de justice.

    Sa requête principale vise à contraindre Microsoft à prolonger gratuitement le support de Windows 10 jusqu’à ce que la base d’utilisateurs descende sous la barre des 10% des utilisateurs de Windows, un seuil qu’il considère comme significatif au regard de la popularité persistante du système.

  • Isone (Tessin) : quatre recrues hospitalisées après un exercice militaire en période de forte chaleur

    Isone (Tessin) : quatre recrues hospitalisées après un exercice militaire en période de forte chaleur

    Près de la caserne d’Isone, dans le canton du Tessin, un entraînement militaire particulièrement exigeant a conduit à l’hospitalisation de plusieurs participants. Selon les informations relayées par Blick, quatre candidats grenadiers ont dû être admis à l’hôpital à la suite de l’exercice. L’un d’entre eux a été placé en coma artificiel par mesure médicale.

    Un entraînement de sélection sous haute température

    L’exercice s’est déroulé mardi et s’est étalé sur environ huit heures, par étapes successives. La température avoisinait les 30 degrés, ce qui aurait favorisé la déshydratation observée chez certains participants. Le porte-parole de l’armée a confirmé l’incident et précisé que cette épreuve faisait partie du processus de sélection destiné aux futurs grenadiers. Malgré les difficultés rencontrées, 129 recrues au total ont terminé le parcours avec succès.

    Antécédents d’incidents similaires

    Ce type de situation n’est pas inédit à Isone. En 2020, un jeune homme de 21 ans originaire du canton de Vaud avait perdu la vie lors d’un test comparable. L’enquête ouverte à l’époque avait abouti au classement de l’affaire et les instructeurs de l’armée n’avaient pas été mis en cause.

    Mesures médicales et sécurité des recrues

    L’armée suisse indique suivre de près l’évolution de l’état des recrues hospitalisées et rappelle que des protocoles médicaux sont prévus en cas d’urgence. Les conditions météorologiques extrêmes, comme la canicule, peuvent toutefois accroître les risques liés à certains entraînements physiques intensifs.

    L’incident relance ainsi l’attention portée sur la préparation des exercices en conditions climatiques difficiles et sur les dispositifs de prévention mis en place pour protéger la santé des jeunes engagés.

  • Tour de Romandie Féminin : plusieurs équipes exclues après un désaccord sur les traceurs GPS

    Tour de Romandie Féminin : plusieurs équipes exclues après un désaccord sur les traceurs GPS

    Le Tour de Romandie Féminin 2025 a débuté dans une atmosphère tendue : plusieurs formations du peloton professionnel n’ont pas pris le départ de la première étape prévue ce vendredi à Villars-sur-Ollon. À l’origine de ce retrait massif, un différend concernant l’utilisation obligatoire d’un dispositif GPS expérimental destiné à renforcer la sécurité en course.

    Un test de sécurité contesté

    Dans le cadre de cette édition, l’Union Cycliste Internationale (UCI) a introduit un nouveau système de géolocalisation. Chaque équipe devait désigner une athlète équipée d’une balise légère d’environ 30 grammes, permettant de suivre sa position en temps réel. Ce dispositif est destiné à être testé sur trois étapes, avant une possible généralisation lors d’épreuves majeures comme les prochains Championnats du monde.

    Si certains voyaient dans cette initiative un outil de sécurité supplémentaire pour les coureuses, d’autres formations professionnelles ont exprimé des réserves, notamment quant à la gestion et à l’entretien de ce matériel (installation, recharge et conservation entre les étapes). Selon plusieurs sources, ce point aurait été à l’origine du refus de certaines équipes d’endosser cette responsabilité.

    Des équipes majeures absentes au départ

    D’après les organisateurs, six formations avaient menacé en amont de se retirer si la mesure était imposée. Au moment du contre-la-montre inaugural, cinq d’entre elles – Visma-Lease a Bike, Lidl-Trek, Canyon SRAM, EF Education-Oatly et Team Picnic PostNL – ont effectivement refusé de prendre le départ. Seule une équipe initialement réticente a finalement trouvé un accord de dernière minute.

    Ce retrait collectif a provoqué une situation confuse peu avant midi, alors que les coureuses s’étaient pour la plupart préparées normalement. Plusieurs favorites, parmi lesquelles Niamh Fischer-Black, Katarzyna Niewiadoma et Marta Cavalli, ont ainsi été contraintes de quitter la compétition avant même de s’élancer.

    Réaction de l’UCI

    Dans un communiqué publié juste après ce départ perturbé, l’Union Cycliste Internationale a exprimé son regret face à cette décision, rappelant que « ces tests visaient avant tout à renforcer la sécurité des compétitions ». L’organisation a souligné que les équipes étaient disqualifiées non pas pour avoir refusé le dispositif en tant que tel, mais pour ne pas avoir désigné spontanément une coureuse chargée de l’équiper.

    Sur son compte X, Jonathan Vaughters, directeur sportif d’EF Education-Oatly, a lui-même indiqué ne pas comprendre totalement les conditions précises fixées par la fédération internationale.

    La position des équipes concernées

    Dans un communiqué conjoint, certaines formations telles que Visma et Picnic ont affirmé être « choquées et déçues » de leur exclusion. Elles disent soutenir les avancées en matière de sécurité, mais contestent le caractère unilatéral de la décision. Elles ont indiqué avoir averti l’UCI qu’elles ne prendraient pas la responsabilité d’installer ou de désigner elles-mêmes la coureuse équipée du GPS. Selon ces équipes, il appartenait à la fédération ou à son partenaire technique d’assumer cette charge si elle considérait la mesure comme indispensable.

    Les formations rappellent par ailleurs qu’un autre système de suivi collectif et collaboratif, déjà testé avec succès sur différentes courses, aurait pu être utilisé de manière plus consensuelle. Elles affirment ne pas comprendre pourquoi l’UCI a refusé de l’appliquer dans ce cas précis.

    Un peloton amoindri pour la suite

    Cette controverse laisse le Tour de Romandie Féminin avec un peloton considérablement réduit pour l’étape en ligne prévue ce samedi vers La Tzoumaz (VS). Le différend entre certaines équipes et l’UCI, autour de ce dispositif inédit, pourrait ainsi marquer un tournant dans la discussion sur l’introduction de nouvelles technologies de sécurité dans le cyclisme professionnel féminin.

  • Négociations internationales sur le plastique : discussions prolongées jusqu’à vendredi à Genève

    Négociations internationales sur le plastique : discussions prolongées jusqu’à vendredi à Genève

    À Genève, les discussions destinées à établir un futur traité mondial sur la pollution plastique se poursuivent. Le président des négociations, le diplomate équatorien Luis Vayas Valdivieso, a annoncé que « la plénière est ajournée et reprendra le 15 août 2025 à une heure à déterminer », les consultations autour de la dernière version révisée du texte n’étant pas encore finalisées.

    Incertitudes et climat d’attente

    Jeudi soir, une source diplomatique impliquée dans une délégation régionale a reconnu un climat tendu, évoquant une impression de manque de clarté sur le déroulement des pourparlers. Pour plusieurs acteurs présents sur place, le processus reste marqué par une grande incertitude.

    Appels politiques et pression internationale

    Sur le réseau X, le président français Emmanuel Macron a interpellé publiquement les négociateurs. Il a exhorté les délégations à s’accorder rapidement afin d’aboutir à un texte conforme à l’urgence environnementale et sanitaire, en soulignant que l’enjeu concernait la santé publique, la protection de l’environnement et les générations futures.

    De son côté, Graham Forbes, représentant de Greenpeace, a rappelé que ces discussions étaient en cours depuis deux ans et demi et que les dernières heures disponibles restaient déterminantes. Selon lui, un accord efficace devrait placer la santé des populations au premier plan.

    Des positions profondément divisées

    Après près de trois années de pourparlers, les perspectives de consensus apparaissent limitées. Les discussions mettent en lumière une fracture entre deux grandes approches. D’un côté, l’Union européenne, le Canada, l’Australie, plusieurs pays d’Amérique latine, d’Afrique et des États insulaires, favorables à une réduction globale de la pollution plastique et à des mesures contraignantes pour protéger la santé humaine. De l’autre, certains États producteurs de pétrole, qui rejettent toute limite imposée à la production de plastique ainsi que l’interdiction de certaines substances ou additifs considérés comme nocifs.

    Un traité mondial encore en suspens

    Alors que l’objectif est de parvenir à un accord global, les divergences persistantes semblent retarder toute avancée concrète. Les prochaines étapes des négociations indiqueront si un consensus peut être trouvé ou si le processus nécessitera de nouvelles prolongations.

  • Économiser plus facilement avec la méthode du ‘week-end en espèces’

    Économiser plus facilement avec la méthode du ‘week-end en espèces’

    Il arrive fréquemment que de petites dépenses accumulées — un café par-ci, une tournée entre amis par-là — réduisent rapidement le budget disponible. Cette tendance se manifeste particulièrement le week-end, lorsque les paiements par carte bancaire rendent la gestion des sorties plus difficile à suivre.

    Une méthode issue des réseaux sociaux

    Sur plusieurs plateformes, une pratique baptisée « cash only week-end » a attiré l’attention. Elle met en avant une technique simple de gestion, consistant à régler uniquement en espèces pendant le week-end afin de mieux contrôler ses dépenses.

    Comment appliquer la méthode du week-end en espèces ?

    Le fonctionnement repose sur une étape initiale : retirer, dès le vendredi, la somme exacte que l’on prévoit d’utiliser pour les sorties et achats du week-end. Une fois cette enveloppe vidée, aucune autre dépense supplémentaire n’est effectuée.

    Un moyen d’éviter les achats impulsifs

    Le principe est basé sur la limitation volontaire du budget. Lorsque l’argent liquide est en quantité définie, la vigilance face aux dépenses est renforcée et les achats sont davantage réfléchis. Cette contrainte peut aider à réduire les achats spontanés, souvent sources de dépassements budgétaires.

    Un outil pratique pour mieux suivre ses finances

    Sans prétendre représenter une solution universelle, cette technique est perçue comme une stratégie concrète et accessible pour inciter à la maîtrise des dépenses du week-end. En privilégiant les paiements en espèces, certains utilisateurs disent parvenir plus facilement à respecter un budget établi.