Contexte et enjeux
La sclérose en plaques touche environ une personne sur 500 en Suisse. Il s’agit d’une maladie auto-immune dans laquelle des cellules immunitaires s’attaquent au système nerveux central. Les traitements actuels visent à bloquer l’activité du système immunitaire afin d’empêcher l’organisme d’être attaqué.
« Cependant, ces traitements détruisent sans distinction les cellules immunitaires, ouvrant la voie à toutes sortes d’infections et d’effets secondaires importants », explique Patrice Lalive, professeur au Département des neurosciences cliniques à l’UNIGE et responsable de l’unité de neuroimmunologie des HUG. Le spécialiste a conduit des travaux avec une équipe de chercheurs de l’UNIGE et des HUG, en collaboration avec l’Université de Pennsylvanie. L’étude a permis d’identifier chez des patients récemment diagnostiqués un sous-type de cellules immunitaires potentiellement impliqué dans l’évolution de la maladie. Un traitement les ciblant spécifiquement pourrait alors la contrôler efficacement, tout en évitant certains effets secondaires.
Perspectives et prochaine étape
« Est-ce que cela suffirait à limiter la progression de la maladie ? C’est ce que nous voulons maintenant vérifier, en identifiant des molécules ciblant c-Met », précise Patrice Lalive.
