Blog

  • Crise pour les commerçants de la rue de Carouge face aux travaux de piétonnisation

    Crise pour les commerçants de la rue de Carouge face aux travaux de piétonnisation

    Les commerçants de la rue de Carouge réclament une action urgente face aux impacts du chantier

    Les importants travaux entrepris dans la rue de Carouge, visant principalement à piétonniser cet axe essentiel du centre-ville, suscitent aujourd’hui de vives inquiétudes chez les commerçants locaux. Ces derniers ont récemment adressé une lettre officielle à la Ville, au Conseil d’État, aux Transports Publics Genevois (TPG), aux Services Industriels de Genève (SIG) et aux représentants politiques du Grand Conseil. Leur objectif : demander une concertation immédiate et un appui renforcé pour limiter les pertes économiques qu’ils subissent depuis le début des travaux.

    Une détérioration significative de la situation économique des commerces

    Selon la Chambre de commerce, le chiffre d’affaires des établissements situés dans la zone a chuté de 40 % depuis le lancement du chantier. La situation a été si critique que quatre établissements ont été contraints de fermer définitivement leurs portes, selon les déclarations des exploitants concernés.

    Mesures d’aide jugées insuffisantes et appels à une compensation élargie

    Si la Ville a annoncé couvrir une partie des loyers, les commerçants estiment cette initiative nettement insuffisante face à l’ampleur des pertes. La lettre insiste sur la nécessité d’instaurer un dispositif d’indemnisation plus complet, comprenant des mesures telles que la compensation du manque à gagner, l’indemnisation totale des loyers, le remboursement des frais liés au nettoyage ou encore la mise en place de dispositifs de chômage partiel (RHT). Ils proposent également la gratuité des prestations des SIG et des espaces publicitaires des TPG pour soutenir la promotion des commerces concernés.

    Réduction des nuisances et aménagements pour un chantier moins perturbant

    Les commerçants demandent également une réduction drastique des nuisances engendrées par le chantier. Parmi leurs propositions figurent la limitation des horaires de travaux à midi, en soirée et durant le week-end, ainsi qu’un meilleur aménagement des cheminements pour piétons et cyclistes afin de minimiser l’impact sur le flux quotidien.

    Une prolongation des travaux sur deux ans

    Le vaste projet de rénovation, débuté en juin dernier, doit permettre la transformation définitive de la rue de Carouge avec la création d’un espace davantage orienté vers la mobilité douce. Les plans comprennent notamment l’installation de nouvelles lignes de tramway, la réhabilitation des réseaux d’égouts, ainsi que la remise à neuf des conduites d’eau, de gaz et d’électricité. La fin des travaux est prévue dans deux ans, ce qui soulève déjà des questionnements quant à leur impact à long terme sur l’économie locale.

  • Ex-directeur des SIG : Christian Brunier conteste les accusations de favoritisme et défend son intégrité

    Ex-directeur des SIG : Christian Brunier conteste les accusations de favoritisme et défend son intégrité

    Contexte et remous autour de l’enquête sur les SIG

    Les Services industriels genevois (SIG) ont récemment été sous le feu des projecteurs suite à des allégations concernant d’éventuels cas de favoritisme dans leur processus de recrutement.

    En début de semaine, la chaîne « Léman Bleu » a remis en question l’objectivité de l’audit mené pour faire lumière sur ces accusations, qui visait notamment l’ancien directeur général des SIG, Christian Brunier. Ce dernier aurait été soupçonné d’avoir facilité l’embauche de proches.

    Une enquête menée par un avocat dont l’indépendance est contestée

    Ce audit a été confié par la régie publique à un avocat ayant réalisé précédemment plusieurs missions pour eux, ce qui a conduit à des doutes quant à son impartialité. Vendredi, Christian Brunier a réagi à ces accusations dans l’hebdomadaire « Blick ».

    Les dénégations de Christian Brunier et ses arguments

    Le candidat à la défense précise qu’il n’a pas été à l’initiative de faire appel à cet avocat. Il dénonce la mise en cause comme « une cabale » et estime qu’il est impossible pour lui d’avoir exercé un favoritisme dans le contexte spécifique des SIG.

    Selon ses déclarations, les processus de recrutement et de promotion reposaient toujours sur une collaboration entre la direction des ressources humaines et la hiérarchie concernée. Il affirme n’avoir jamais eu la capacité ou l’autorisation de sanctionner, licencier, promouvoir ou augmenter la rémunération d’anciens ou actuels collaborateurs proches de lui.

    Respect des règles et absence de lien hiérarchique

    Il précise que selon les règlements en vigueur, aucun lien hiérarchique ne devait influencer la carrière des salariés ayant des liens familiaux ou personnels avec lui, soulignant qu’il se trouvait en dehors de ce contexte. Il ajoute qu’une structure hiérarchique séparée garantissait l’indépendance dans ses décisions professionnelles, ce qui rendrait toute accusation de favoritisme infondée.

    Ce dossier reste donc complexe, avec des positions fermes de la part de l’ancien responsable, qui insiste sur le respect strict des règles internes et sur le caractère non partisan de ses actions.

  • Lamine Yamal blessé : le FC Barcelone dénonce la gestion de la sélection espagnole

    Lamine Yamal blessé : le FC Barcelone dénonce la gestion de la sélection espagnole

    Les défis médicaux et sportifs rencontrés par Lamine Yamal

    Le jeune talent du FC Barcelone, Lamine Yamal, se retrouve dans l’incertitude concernant ses disponibilités pour les prochains matchs. Initialement prévu pour revenir au sein du club après une période de soins et de rééducation, il pourrait finalement manquer la rencontre face à Valence en Liga dimanche, ainsi que le déplacement à Newcastle en Ligue des champions jeudi.

    Les accusations du FC Barcelone à l’encontre de la fédération espagnole de football

    Selon les déclarations de l’entraîneur Hansi Flick, le club aurait constaté que la sélection nationale espagnole aurait insisté pour que Yamal participe aux matches avec la Roja, malgré une blessure au pubis. Flick a précisé que l’ailier de 18 ans n’avait pas pu s’entraîner en raison de douleurs et avait dû recourir à des analgésiques pour pouvoir jouer avec l’équipe nationale.

    Il a également souligné que lors des rencontres contre la Bulgarie et la Turquie, l’équipe nationale aurait maintenu Yamal sur le terrain, même si celui-ci présentait une fatigue accrue. Le coach allemand a déploré un manque de vigilance quant à la prise en charge des jeunes joueurs, critiquant la fédération espagnole pour un possible manque de considération pour leur état physique.

    Des tensions entre clubs et sélection nationale

    Ce litige n’est pas sans rappeler des situations similaires impliquant le Paris Saint-Germain et l’équipe de France, avec notamment Ousmane Dembélé et Désiré Doué, qui ont aussi été blessés lors de sélections. Flick a insisté sur la nécessité d’améliorer la communication entre les clubs et les fédérations, afin d’éviter de telles blessures et de mieux préserver la santé des jeunes talents.

    Impact sur le FC Barcelone et le calendrier de la saison

    Le FC Barcelone n’a pas confirmé officiellement la nature exacte de la blessure de Yamal, mais il a précisé que le joueur serait absent lors du match contre Valence ce dimanche. La présence de l’ailier lors du match contre Newcastle, en Ligue des champions, reste également incertaine.

    Alors que la date initiale de retour pour Yamal était fixée au 14 septembre, au sein du stade Johan Cruyff, d’une capacité de 6000 spectateurs, la nécessité de gérer au mieux la santé du jeune prodige pourrait repousser cette échéance. Le club catalan doit désormais composer avec cette incertitude, sur fond de tension avec la fédération espagnole.

  • Le NIFFF initie un audit organisationnel après une édition polémique et tendue

    Le NIFFF initie un audit organisationnel après une édition polémique et tendue

    Le NIFFF réagit suite aux tensions ayant marqué sa dernière édition

    Pour la première fois, le Neuchâtel International Fantastic Film Festival (NIFFF) a été déplacé sur la place des Halles à Neuchâtel, offrant un nouveau lieu d’accueil pour l’événement. Toutefois, quelques semaines seulement après la clôture de sa 24e édition, qui a enregistré une fréquentation records, l’organisation a annoncé la mise en place d’un audit interne.

    Un contexte de mal-être et de préoccupations organisationnelles

    Selon un communiqué publié vendredi, cette démarche vise à « renforcer l’environnement de travail » et à identifier les axes d’amélioration pour l’avenir. En juillet, certains collaborateurs avaient exprimé auprès d’« ArcInfo » des difficultés rencontrées dans la gestion du festival, évoquant notamment des situations de burn-out et de possibilité de démissions. Ces déclarations font suite à une édition 2025, qualifiée par certains comme étant « marquée par des tensions dans le cadre professionnel ».

    Une réflexion menée pour garantir un cadre optimal lors des prochaines éditions

    Conscient de ces problématiques, le comité organisateur affirme avoir mené des entretiens, tant individuels que collectifs, avec ses équipes. Les retours recueillis auraient confirmé la nécessité d’examiner certains aspects de l’organisation. L’objectif principal de cet audit est d’aboutir à des recommandations constructives, afin d’assurer des conditions optimales pour les futures éditions du festival, dans un contexte plus serein et cohérent.

  • Procès d’adhérents d’Ultime Liberté pour trafic illicite de barbituriques en France

    Procès d’adhérents d’Ultime Liberté pour trafic illicite de barbituriques en France

    Une procédure judiciaire visant des militants liés au mouvement Ultime Liberté

    Le procès concerne des membres de l’association clandestine Ultime Liberté, qui aurait aidé des dizaines de personnes à se procurer du pentobarbital, un barbiturique utilisé dans des contextes d’euthanasie ou de suicides assistés. Ces individus, âgés de 74 à 89 ans, sont poursuivis pour leur implication dans une activité de trafic de substances illicites entre août 2018 et novembre 2020, en violation de la législation en vigueur.

    Les figures publiques appelées à témoigner lors du procès

    Lors de l’audience, la présence du philosophe André Comte-Sponville, de l’ex-député Jean-Louis Touraine et de la praticienne Véronique Fournier est attendue. Ces personnalités évoqueront les enjeux liés à la fin de vie. La clôture du procès est prévue pour le 9 octobre, selon les informations disponibles.

    Un combat sur la question du droit au « suicide serein »

    Ce procès met en lumière la mouvance Ultime Liberté, qui va au-delà de la simple revendication d’une aide à mourir pour les patients en fin de vie. Fondée sur une logique de liberté individuelle, l’association défend le droit à un suicide « serein » dans l’indépendance de la personne, qu’elle soit malade ou non, à condition que la décision soit mûrement réfléchie et que le sujet soit en pleine possession de ses moyens.

    Une vision libertaire du droit à mourir

    Selon Claude Hury, présidente d’Ultime Liberté et figure centrale du procès, « le suicide est dépénalisé depuis la Révolution française, mais de nombreuses lois restreignent cette liberté ». Elle précise que l’objectif de l’association n’est pas de faire mourir, mais de permettre une fin de vie choisie, en disposant, par exemple, d’une pilule pour arrêter sa vie au moment souhaité, sans attendre une intervention médicale. La revendication poursuit une volonté d’émancipation face à la médicalisation de la mort.

    Une affaire révélant une organisation clandestine et controversée

    Le dossier a débuté à l’été 2019, suite à un signalement américain concernant une filière mexicaine de vente illégale de barbituriques, notamment du pentobarbital. Ce produit, destiné à la médecine vétérinaire en France, est employé pour l’euthanasie animale et, dans certains pays, pour l’aide au suicide, notamment en Belgique et en Suisse.

    Selon les investigations, le pentobarbital était expédié dans des flacons sous étiquette « Natural Cosmetics » et présenté sous forme liquide. La justice française a procédé à une centaine de perquisitions en octobre 2019, après avoir découvert une liste d’acheteurs, dont une majorité étaient des personnes âgées ou atteintes de maladies graves, souvent issues du milieu intellectuel. Certaines de ces personnes sont décédées, et d’autres liens avec des suicides ont été évoqués.

    Le rôle des membres dans l’accompagnement au suicide

    Les enquêteurs ont mis en évidence une facette plus clandestine de l’association, à travers des « accompagnements » illégaux. Certains membres renseignaient des individus sur la façon de se procurer du pentobarbital en ligne, parfois en leur apportant une assistance dans leur démarche. Bien que ces actes soient contestés, la juge d’instruction souligne que l’association déclarait simplement « accompagner » la décision de mourir, sans en faire la promotion ni encourager le suicide.

    Ce procès soulève le débat sur les limites légales et éthiques de la liberté individuelle face à des produits potentiellement mortels, dans un contexte où la législation sur le suicide, dépénalisée en France depuis la Révolution, demeure complexe et sujette à interprétation.

  • La Roumanie confirme l’entrée d’un drone russe dans son espace aérien lors de frappes en Ukraine

    Surveillance militaire en réponse aux attaques russes en Ukraine

    L’armée roumaine a mobilisé deux avions de chasse F-16 en fin de journée afin de suivre de près la situation aérienne en lien avec les bombardements russes en territoire ukrainien. Selon un communiqué du ministère de la Défense, ces appareils ont identifié un drone dans l’espace aérien national et l’ont poursuivi jusqu’à ce qu’il disparaisse du radar, près du village de Chilia Veche.

    Une intrusion sans menace immédiate pour la Roumanie

    Le ministère de la Défense roumain a précisé que ce drone n’avait pas survolé de zones peuplées ni constitué une menace directe pour la sécurité de la population, ce qui confirme que la situation n’a pas été considérée comme une menace imminente. La Roumanie, tout comme la Pologne, étant membre de l’OTAN, reste attentive aux incidents impliquant des drones dans la région.

    Contextes de tensions accrues en Europe de l’Est

    Le même jour, les forces armées polonaises ainsi que l’Alliance atlantique ont déployé des hélicoptères et des avions de combat en réponse à des attaques orchestrées par des drones russes en Ukraine, à proximité de la frontière polonaise. Depuis l’intrusion d’une vingtaine de drones russes dans l’espace aérien polonais lors de la nuit du 9 au 10 septembre, plusieurs pays membres de l’OTAN montrent une vigilance renforcée.

    Historique des incidents de drones en Roumanie

    Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, plusieurs fragments de drones se sont écrasés en Roumanie. La majorité de ces incidents coïncident avec l’intensification des frappes russes sur les ports ukrainiens. En réponse à ces menaces, la chambre haute du Parlement roumain a adopté, en février, une loi autorisant le gouvernement à abattre tout drone qui violerait l’espace aérien national.

  • Perspectives juridiques et politiques pour Jair Bolsonaro après sa condamnation au Brésil

    Perspectives juridiques et politiques pour Jair Bolsonaro après sa condamnation au Brésil

    Quel avenir judiciaire pour Jair Bolsonaro suite à sa condamnation?

    Après un procès qui a suscité l’attention de l’opinion publique brésilienne, l’ancien président d’extrême droite Jair Bolsonaro a été déclaré coupable de tentative de coup d’État et condamné à une peine de 27 ans de prison. Toutefois, plusieurs aspects restent à clarifier concernant ses droits et ses possibles litiges judiciaires.

    Les conditions d’incarcération de Jair Bolsonaro

    À 70 ans, Jair Bolsonaro ne peut pas être immédiatement incarcéré, selon Thiago Bottino, professeur de droit pénal à la Fondation Getulio Vargas. La procédure exige que la condamnation soit d’abord homologuée lors d’une audience prévue pour le 23 septembre, puis que la Cour suprême publie ses délibérations dans un délai pouvant atteindre 60 jours. Ce n’est qu’après cette étape que la possibilité d’un appel, dans un délai de cinq jours, pourrait être envisagée. Par ailleurs, dans le contexte de son état de santé et de ses séquelles liées à un attentat en 2018, Bolsonaro pourrait faire valoir un droit à la résidence surveillée pour raisons médicales, comme l’a fait récemment l’ex-président Fernando Collor de Mello.

    La question d’une éventuelle amnistie et ses enjeux juridiques

    Le camp de Jair Bolsonaro envisage la possibilité de faire élaborer une loi d’amnistie pour protéger l’ancien président. Le sénateur Flavio Bolsonaro a indiqué que ses représentants comptaient mobiliser le Parlement pour faire avancer ce projet, potentiellement dès la semaine prochaine. Cependant, cette démarche soulève des interrogations juridiques, notamment sur sa constitutionnalité. Certains juges, dont Alexandre de Moraes, ont déjà souligné que l’attribution d’un pardon législatif en cas de crimes contre la démocratie pourrait être considérée comme inconstitutionnelle.

    Les enjeux de la succession politique de Jair Bolsonaro

    Avant même sa condamnation, Jair Bolsonaro était inéligible jusqu’en 2030 pour des motifs liés à la désinformation électorale, ce qui compliquera sa participation future à la vie politique. Malgré cela, ses proches cherchent déjà à désigner un éventuel successeur. Selon certains observateurs, le nom de Tarcisio de Freitas, gouverneur de l’État de São Paulo, serait fréquemment évoqué. Ce dernier n’a pas encore annoncé sa candidature, mais aurait promis une grâce présidentielle pour Bolsonaro en cas d’élection.

    Quelle lecture pour l’état politique du Brésil face à ces événements?

    Selon un sondage récent de l’institut Datafolha, le président Luiz Inácio Lula da Silva, 79 ans, montre un léger regain de popularité, avec un taux d’approbation à 33% malgré un rejet élevé à 38%. Bien qu’il n’ait pas encore confirmé sa candidature pour un quatrième mandat, Lula a exprimé son intérêt pour la prochaine élection. La situation politique demeure donc incertaine, tandis que les analyses se concentrent sur les développements juridiques et leur impact potentiel sur la scène électorale brésilienne.

  • Appel à témoins suite à une altercation entre automobilistes et motards à Berne

    Appel à témoins suite à une altercation entre automobilistes et motards à Berne

    Incident impliquant deux véhicules et quatre motards à Berne : l’enquête en cours

    Le 6 septembre, peu après 19h30, un incident s’est déroulé à Berne impliquant deux automobilistes et un groupe de quatre motards. Selon les premières constatations de la police bernoise, ces véhicules circulaient dans la même direction, en direction d’Ostermundigen, lorsque la rencontre a tourné à la confrontation.

    D’après l’enquête en cours, l’un des occupants d’un des véhicules aurait été blessé par un objet lors de l’altercation, mais il a pu consulter un médecin par ses propres moyens. La nature exacte des circonstances reste à clarifier dans le cadre de l’enquête menée par les autorités.

    Interpellations et recherche active du suspect en fuite

    Trois des suspects impliqués dans cet incident ont été rapidement appréhendés par la police. Cependant, un quatrième individu est toujours activement recherché par les forces de l’ordre. La police bernoise et le Ministère public régional Bern-Mittelland appellent toute personne ayant été témoin de cette scène ou disposant d’informations susceptibles d’aider à identifier le suspect en fuite à se manifester.

    Les autorités invitent la population à prendre contact avec la police cantonale bernoise afin de contribuer à faire toute la lumière sur cet incident et à assurer la sécurité dans la région.

  • Sauvetage réussi d’un randonneur après une chute de 80 mètres dans un ruisseau en région du Muveran

    Un randonneur secouru après une chute de 80 mètres dans une région accidentée

    L’intervention de secours a permis de venir en aide à un marcheur victime d’une chute importante dans le secteur du Muveran, après avoir été bloqué dans un environnement difficile.

    Les circonstances de l’incident et l’intervention de la Rega

    Jeudi vers 11h30, un randonneur a alerté les services de secours après s’être retrouvé coincé face à une falaise, suite à une chute d’environ 80 mètres dans un ruisseau. Après cette chute, il avait tenté de descendre encore près de 200 mètres avant de se retrouver en danger dans un environnement glissant et escarpé. La visibilité étant fortement réduite par un épais brouillard, les équipes de secours ont décidé de mettre en œuvre une opération combinée.

    Une mission de sauvetage en montagne sous conditions météorologiques difficiles

    La Rega a mobilisé une unité terrestre, tandis qu’un hélicoptère de la mission a été déployé pour atteindre une zone difficile d’accès, à environ 1900 mètres d’altitude, en dépit des nuages et du brouillard dense. Six membres du dispositif de secours, dont un médecin, ont effectué une progression à pied pour rejoindre le lieu de la victime, située en terrain escarpé.

    Une opération d’évacuation précautionneuse et efficace

    Une fois sur place, les sauveteurs ont installé un système de cordes pour descendre le randonneur sur une distance d’environ 300 mètres, puis pour le remonter jusqu’au chemin sécurisé. La personne, trempée et vulnérable après sa chute, a reçu des vêtements secs pour se réchauffer. Elle a ensuite été évacuée par hélicoptère vers le village de Pont de Nant.

    Un bilan médical rassurant pour la victime

    Après son arrivée, le randonneur a été examiné par un médecin urgentiste de la Rega. Selon les premiers constatations, il n’a pas nécessité d’hospitalisation, ce qui indique une évolution favorable après cet incident en montagne.

  • Benedikt Roos nommé à la tête de l’armée suisse par le Conseil fédéral

    Benedikt Roos nommé à la tête de l’armée suisse par le Conseil fédéral

    Nomination de Benedikt Roos comme nouveau commandant de l’armée suisse

    Le Conseil fédéral a officialisé, ce vendredi, la sélection de Benedikt Roos comme futur chef de l’armée helvétique. Agé de 60 ans et originaire de Bâle, il prendra ses fonctions le 1er janvier 2026, succédant ainsi à le commandant de corps Thomas Süssli. Sa nomination sera accompagnée d’une promotion au grade de commandant de corps, reflétant sa longue expérience militaire.

    Un parcours professionnel riche au sein de l’armée suisse

    Officier de carrière depuis 1997, Benedikt Roos a exercé diverses fonctions au sein de l’Armée suisse. Il a notamment commandé la brigade mécanisée 11, supervisé la planification stratégique de l’armée, et dirigé l’École centrale. Depuis août 2024, il occupe le poste de commandant des Forces terrestres, en tant que divisionnaire. Son cursus inclut également une formation auprès du US Army Command and General Staff College, ainsi qu’un master en politique de sécurité et gestion de crise obtenu à l’École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ).

    Processus de sélection et responsabilités du futur chef de l’armée

    La sélection de Benedikt Roos a été réalisée par une commission composée de représentants du Département fédéral de la défense, de représentants cantonaux et d’experts militaires. En tant que chef de l’armée, il supervisera le département de la Défense, qui inclut l’État-major de l’armée, le commandement des Opérations, le commandement de l’Instruction, la Base logistique et le commandement cybernétique. Sa prise de fonction est prévue pour le début de l’année 2026, marquant une étape importante dans la continuité de la réforme et de l’organisation militaire fédérale en Suisse.