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  • Jack Schlossberg, petit-fils de JFK, réagit à la lettre de Melania Trump adressée à Vladimir Poutine

    Sur les réseaux sociaux, Jack Schlossberg, avocat de 32 ans et petit-fils de John Fitzgerald Kennedy, a réagi avec ironie à une lettre attribuée à Melania Trump et transmise à Vladimir Poutine par l’ancien président Donald Trump. Ce texte, présenté comme un « message de paix », a suscité des commentaires en ligne ainsi que des interprétations contrastées.

    Une lettre de Melania Trump transmise par Donald Trump à Vladimir Poutine

    Lors d’une rencontre organisée en Alaska avec le président russe, Donald Trump a remis à Vladimir Poutine un document qu’il a décrit comme une initiative de son épouse. Ce message signé par Melania Trump n’évoque pas directement la situation en Ukraine, mais comporte des passages appelant à « protéger l’innocence des enfants » et à « servir l’humanité ». Selon l’ancien président américain, son épouse aurait influencé sa perception du dirigeant russe. Il avait déclaré auparavant qu’après une discussion avec Poutine, Melania lui aurait rappelé que l’Ukraine restait touchée par de nouvelles attaques.

    La réaction de Jack Schlossberg sur Instagram

    Quelques jours après ces événements, Jack Schlossberg a publié une vidéo sur son compte Instagram. Perruque blonde sur la tête, il a lu le contenu de la lettre en imitant l’accent de Melania Trump. À la fin de la séquence, il a ironisé : « Qu’est-ce que je suis en train de dire ? Ça n’a aucun sens. » Après avoir retiré son déguisement, il a ajouté un commentaire plus sobre, jugeant le message diffusé « ambigu » en comparaison avec « la situation en Ukraine qui ne l’est pas » selon lui.

    Un message publié en ligne

    En légende de sa vidéo, Schlossberg a écrit : « Message de notre magnifique Première dame. MERCI DE PRÊTER ATTENTION À CE PROBLÈME. Nous voulons la paix ! », pastichant le style communicationnel de Donald Trump, souvent marqué par l’usage de majuscules.

    Jack Schlossberg : héritier de l’héritage Kennedy et opposant à Donald Trump

    Fils de Caroline Kennedy, Jack Schlossberg a déjà pris position dans le débat politique américain. En 2020, il avait publiquement soutenu la candidature de Joe Biden lors de la campagne présidentielle. Bien qu’il n’ait pas exprimé d’intentions officielles de carrière politique, certains analystes l’évoquent comme une figure potentielle de la famille Kennedy dans les décennies à venir. Son opposition régulière à Donald Trump contribue à renforcer cette visibilité publique.

    La séquence autour de la lettre de Melania Trump a donc offert l’occasion à Schlossberg de mêler humour et critique, tout en soulignant, selon lui, la gravité de la guerre en Ukraine au regard d’un message jugé peu explicite.

  • Un utilisateur de Windows 10 saisit la justice contre Microsoft pour la fin du support en 2025

    Un utilisateur de Windows 10 saisit la justice contre Microsoft pour la fin du support en 2025

    Windows 11 est disponible depuis octobre 2021, mais une part importante des utilisateurs reste fidèle à Windows 10, qui représenterait encore environ 43% du marché des systèmes d’exploitation Windows.

    Une plainte déposée en Californie

    À San Diego, Lawrence Klein, résident du sud de la Californie, a engagé une action en justice contre Microsoft devant la Cour supérieure locale. L’objet du litige porte sur la décision de mettre un terme au support technique et aux mises à jour de sécurité de Windows 10, prévue pour le 14 octobre 2025.

    L’intéressé utilise deux ordinateurs portables équipés de Windows 10. Dans sa plainte, il affirme que Microsoft chercherait à inciter ses clients à acquérir de nouveaux appareils compatibles avec Windows 11, ce dernier intégrant par défaut les outils d’intelligence artificielle générative de l’entreprise, tels que l’assistant Copilot.

    Compatibilité et contraintes techniques de Windows 11

    Même si la mise à niveau depuis Windows 10 est proposée sans frais, de nombreux ordinateurs ne remplissent pas les conditions techniques nécessaires. En particulier, l’absence du module de sécurité TPM 2.0 (Trusted Platform Module) empêche l’installation officielle de Windows 11 sur certains modèles. Des solutions de contournement existent, mais elles ne garantissent pas un support complet ni l’accès aux mises à jour officielles. Selon le site spécialisé Tom’s Hardware, ces utilisateurs pourraient rencontrer des difficultés en matière d’assistance technique.

    La demande d’un support prolongé pour Windows 10

    Le plaignant estime que cette situation mettrait en danger les données de certains usagers dans l’incapacité de remplacer leurs appareils ou de payer pour une extension payante du support, estimée entre 30 et 60 dollars par an. Il ne réclame pas d’indemnisation financière directe, hormis la prise en charge de ses frais de justice.

    Sa requête principale vise à contraindre Microsoft à prolonger gratuitement le support de Windows 10 jusqu’à ce que la base d’utilisateurs descende sous la barre des 10% des utilisateurs de Windows, un seuil qu’il considère comme significatif au regard de la popularité persistante du système.

  • Isone (Tessin) : quatre recrues hospitalisées après un exercice militaire en période de forte chaleur

    Isone (Tessin) : quatre recrues hospitalisées après un exercice militaire en période de forte chaleur

    Près de la caserne d’Isone, dans le canton du Tessin, un entraînement militaire particulièrement exigeant a conduit à l’hospitalisation de plusieurs participants. Selon les informations relayées par Blick, quatre candidats grenadiers ont dû être admis à l’hôpital à la suite de l’exercice. L’un d’entre eux a été placé en coma artificiel par mesure médicale.

    Un entraînement de sélection sous haute température

    L’exercice s’est déroulé mardi et s’est étalé sur environ huit heures, par étapes successives. La température avoisinait les 30 degrés, ce qui aurait favorisé la déshydratation observée chez certains participants. Le porte-parole de l’armée a confirmé l’incident et précisé que cette épreuve faisait partie du processus de sélection destiné aux futurs grenadiers. Malgré les difficultés rencontrées, 129 recrues au total ont terminé le parcours avec succès.

    Antécédents d’incidents similaires

    Ce type de situation n’est pas inédit à Isone. En 2020, un jeune homme de 21 ans originaire du canton de Vaud avait perdu la vie lors d’un test comparable. L’enquête ouverte à l’époque avait abouti au classement de l’affaire et les instructeurs de l’armée n’avaient pas été mis en cause.

    Mesures médicales et sécurité des recrues

    L’armée suisse indique suivre de près l’évolution de l’état des recrues hospitalisées et rappelle que des protocoles médicaux sont prévus en cas d’urgence. Les conditions météorologiques extrêmes, comme la canicule, peuvent toutefois accroître les risques liés à certains entraînements physiques intensifs.

    L’incident relance ainsi l’attention portée sur la préparation des exercices en conditions climatiques difficiles et sur les dispositifs de prévention mis en place pour protéger la santé des jeunes engagés.

  • Tour de Romandie Féminin : plusieurs équipes exclues après un désaccord sur les traceurs GPS

    Tour de Romandie Féminin : plusieurs équipes exclues après un désaccord sur les traceurs GPS

    Le Tour de Romandie Féminin 2025 a débuté dans une atmosphère tendue : plusieurs formations du peloton professionnel n’ont pas pris le départ de la première étape prévue ce vendredi à Villars-sur-Ollon. À l’origine de ce retrait massif, un différend concernant l’utilisation obligatoire d’un dispositif GPS expérimental destiné à renforcer la sécurité en course.

    Un test de sécurité contesté

    Dans le cadre de cette édition, l’Union Cycliste Internationale (UCI) a introduit un nouveau système de géolocalisation. Chaque équipe devait désigner une athlète équipée d’une balise légère d’environ 30 grammes, permettant de suivre sa position en temps réel. Ce dispositif est destiné à être testé sur trois étapes, avant une possible généralisation lors d’épreuves majeures comme les prochains Championnats du monde.

    Si certains voyaient dans cette initiative un outil de sécurité supplémentaire pour les coureuses, d’autres formations professionnelles ont exprimé des réserves, notamment quant à la gestion et à l’entretien de ce matériel (installation, recharge et conservation entre les étapes). Selon plusieurs sources, ce point aurait été à l’origine du refus de certaines équipes d’endosser cette responsabilité.

    Des équipes majeures absentes au départ

    D’après les organisateurs, six formations avaient menacé en amont de se retirer si la mesure était imposée. Au moment du contre-la-montre inaugural, cinq d’entre elles – Visma-Lease a Bike, Lidl-Trek, Canyon SRAM, EF Education-Oatly et Team Picnic PostNL – ont effectivement refusé de prendre le départ. Seule une équipe initialement réticente a finalement trouvé un accord de dernière minute.

    Ce retrait collectif a provoqué une situation confuse peu avant midi, alors que les coureuses s’étaient pour la plupart préparées normalement. Plusieurs favorites, parmi lesquelles Niamh Fischer-Black, Katarzyna Niewiadoma et Marta Cavalli, ont ainsi été contraintes de quitter la compétition avant même de s’élancer.

    Réaction de l’UCI

    Dans un communiqué publié juste après ce départ perturbé, l’Union Cycliste Internationale a exprimé son regret face à cette décision, rappelant que « ces tests visaient avant tout à renforcer la sécurité des compétitions ». L’organisation a souligné que les équipes étaient disqualifiées non pas pour avoir refusé le dispositif en tant que tel, mais pour ne pas avoir désigné spontanément une coureuse chargée de l’équiper.

    Sur son compte X, Jonathan Vaughters, directeur sportif d’EF Education-Oatly, a lui-même indiqué ne pas comprendre totalement les conditions précises fixées par la fédération internationale.

    La position des équipes concernées

    Dans un communiqué conjoint, certaines formations telles que Visma et Picnic ont affirmé être « choquées et déçues » de leur exclusion. Elles disent soutenir les avancées en matière de sécurité, mais contestent le caractère unilatéral de la décision. Elles ont indiqué avoir averti l’UCI qu’elles ne prendraient pas la responsabilité d’installer ou de désigner elles-mêmes la coureuse équipée du GPS. Selon ces équipes, il appartenait à la fédération ou à son partenaire technique d’assumer cette charge si elle considérait la mesure comme indispensable.

    Les formations rappellent par ailleurs qu’un autre système de suivi collectif et collaboratif, déjà testé avec succès sur différentes courses, aurait pu être utilisé de manière plus consensuelle. Elles affirment ne pas comprendre pourquoi l’UCI a refusé de l’appliquer dans ce cas précis.

    Un peloton amoindri pour la suite

    Cette controverse laisse le Tour de Romandie Féminin avec un peloton considérablement réduit pour l’étape en ligne prévue ce samedi vers La Tzoumaz (VS). Le différend entre certaines équipes et l’UCI, autour de ce dispositif inédit, pourrait ainsi marquer un tournant dans la discussion sur l’introduction de nouvelles technologies de sécurité dans le cyclisme professionnel féminin.

  • Négociations internationales sur le plastique : discussions prolongées jusqu’à vendredi à Genève

    Négociations internationales sur le plastique : discussions prolongées jusqu’à vendredi à Genève

    À Genève, les discussions destinées à établir un futur traité mondial sur la pollution plastique se poursuivent. Le président des négociations, le diplomate équatorien Luis Vayas Valdivieso, a annoncé que « la plénière est ajournée et reprendra le 15 août 2025 à une heure à déterminer », les consultations autour de la dernière version révisée du texte n’étant pas encore finalisées.

    Incertitudes et climat d’attente

    Jeudi soir, une source diplomatique impliquée dans une délégation régionale a reconnu un climat tendu, évoquant une impression de manque de clarté sur le déroulement des pourparlers. Pour plusieurs acteurs présents sur place, le processus reste marqué par une grande incertitude.

    Appels politiques et pression internationale

    Sur le réseau X, le président français Emmanuel Macron a interpellé publiquement les négociateurs. Il a exhorté les délégations à s’accorder rapidement afin d’aboutir à un texte conforme à l’urgence environnementale et sanitaire, en soulignant que l’enjeu concernait la santé publique, la protection de l’environnement et les générations futures.

    De son côté, Graham Forbes, représentant de Greenpeace, a rappelé que ces discussions étaient en cours depuis deux ans et demi et que les dernières heures disponibles restaient déterminantes. Selon lui, un accord efficace devrait placer la santé des populations au premier plan.

    Des positions profondément divisées

    Après près de trois années de pourparlers, les perspectives de consensus apparaissent limitées. Les discussions mettent en lumière une fracture entre deux grandes approches. D’un côté, l’Union européenne, le Canada, l’Australie, plusieurs pays d’Amérique latine, d’Afrique et des États insulaires, favorables à une réduction globale de la pollution plastique et à des mesures contraignantes pour protéger la santé humaine. De l’autre, certains États producteurs de pétrole, qui rejettent toute limite imposée à la production de plastique ainsi que l’interdiction de certaines substances ou additifs considérés comme nocifs.

    Un traité mondial encore en suspens

    Alors que l’objectif est de parvenir à un accord global, les divergences persistantes semblent retarder toute avancée concrète. Les prochaines étapes des négociations indiqueront si un consensus peut être trouvé ou si le processus nécessitera de nouvelles prolongations.

  • Économiser plus facilement avec la méthode du ‘week-end en espèces’

    Économiser plus facilement avec la méthode du ‘week-end en espèces’

    Il arrive fréquemment que de petites dépenses accumulées — un café par-ci, une tournée entre amis par-là — réduisent rapidement le budget disponible. Cette tendance se manifeste particulièrement le week-end, lorsque les paiements par carte bancaire rendent la gestion des sorties plus difficile à suivre.

    Une méthode issue des réseaux sociaux

    Sur plusieurs plateformes, une pratique baptisée « cash only week-end » a attiré l’attention. Elle met en avant une technique simple de gestion, consistant à régler uniquement en espèces pendant le week-end afin de mieux contrôler ses dépenses.

    Comment appliquer la méthode du week-end en espèces ?

    Le fonctionnement repose sur une étape initiale : retirer, dès le vendredi, la somme exacte que l’on prévoit d’utiliser pour les sorties et achats du week-end. Une fois cette enveloppe vidée, aucune autre dépense supplémentaire n’est effectuée.

    Un moyen d’éviter les achats impulsifs

    Le principe est basé sur la limitation volontaire du budget. Lorsque l’argent liquide est en quantité définie, la vigilance face aux dépenses est renforcée et les achats sont davantage réfléchis. Cette contrainte peut aider à réduire les achats spontanés, souvent sources de dépassements budgétaires.

    Un outil pratique pour mieux suivre ses finances

    Sans prétendre représenter une solution universelle, cette technique est perçue comme une stratégie concrète et accessible pour inciter à la maîtrise des dépenses du week-end. En privilégiant les paiements en espèces, certains utilisateurs disent parvenir plus facilement à respecter un budget établi.

  • Taylor Swift annonce la sortie de son 12e album «The Life of a Showgirl» le 3 octobre 2024

    Taylor Swift annonce la sortie de son 12e album «The Life of a Showgirl» le 3 octobre 2024

    Taylor Swift a officialisé la sortie de son douzième album studio lors d’une annonce relayée sur son site internet et ses réseaux sociaux. L’artiste américaine a révélé que ce nouvel opus, intitulé The Life of a Showgirl, sera disponible à partir du 3 octobre 2024.

    Une révélation en plein après MTV Video Music Awards

    La star internationale a assisté aux MTV Video Music Awards organisés le 11 septembre 2024 à l’UBS Arena de New York. Le lendemain, elle a révélé la date de sortie ainsi que la pochette de son futur projet musical. Cette annonce est intervenue après un message déjà très commenté la veille, lorsqu’elle avait évoqué un nouvel album disponible en précommande.

    Un album de 12 titres avec un duo attendu

    The Life of a Showgirl comportera douze chansons, dont une collaboration avec Sabrina Carpenter, également propulsée récemment au sommet de la pop grâce à son titre à succès Espresso. Cet élément contribue à renforcer l’attente des fans, impatients de découvrir cette nouvelle alliance artistique.

    Les confidences de Taylor Swift sur sa démarche artistique

    Dans le podcast New Heights, animé par Travis Kelce et Jason Kelce, la chanteuse de 35 ans a partagé qu’elle souhaitait depuis longtemps créer un album avec une telle exigence artistique. Elle a expliqué que chaque titre de ce projet avait été choisi avec soin et qu’aucune chanson ne pouvait être ajoutée ou retirée sans modifier l’équilibre de l’ensemble. Ce niveau de rigueur, selon elle, représentait un objectif qu’elle voulait atteindre depuis plusieurs années.

    Un visuel mêlant glamour et atmosphère mélancolique

    En parallèle, l’artiste a dévoilé la pochette de l’album : on y découvre Taylor Swift vêtue d’une robe ornée de strass, allongée dans une baignoire, seule une partie de son visage émergeant de l’eau. Cette esthétique, combinant éclat visuel et tonalité plus sombre, s’inscrit dans une continuité artistique qui séduit depuis longtemps sa communauté de fans, surnommée les « Swifties ».

    Des chiffres records et un succès mondial

    Son précédent album, The Tortured Poets Department, avait connu un lancement exceptionnel en 2023, avec 1,4 million d’exemplaires vendus dès le premier jour. Classée en tête des artistes les plus écoutés au monde en 2024 par la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI), Taylor Swift continue d’affirmer sa place au sommet de l’industrie musicale internationale.

  • F-35 en Suisse : Stefan Holenstein juge inadaptée l’idée d’abandonner l’achat face aux surcoûts et droits de douane

    F-35 en Suisse : Stefan Holenstein juge inadaptée l’idée d’abandonner l’achat face aux surcoûts et droits de douane

    Le programme d’acquisition des avions de combat F-35 par la Suisse suscite de nouvelles interrogations. Le Conseil fédéral a confirmé cette semaine que le prix final des 36 appareils sera nettement supérieur aux six milliards de francs approuvés par les citoyens lors de la votation de 2020. L’absence d’accord sur un prix garanti avec les États-Unis entraînerait un surcoût estimé entre 650 millions et 1,3 milliard de francs.

    Des coûts en hausse et des options limitées

    Pour faire face à cette augmentation budgétaire, plusieurs scénarios sont à l’étude, allant de la réduction du nombre d’appareils commandés à une demande de crédit complémentaire auprès du Parlement. Un groupe de travail a été mis en place, sur décision du conseiller fédéral Martin Pfister en charge de la Défense, et doit rendre ses conclusions d’ici la fin novembre. Lors d’une conférence de presse, le Conseil fédéral a souligné qu’il serait nécessaire d’assumer cette situation.

    Un nouveau revers pour le gouvernement selon Stefan Holenstein

    Interrogé à ce sujet, Stefan Holenstein, président de la Fédération des sociétés militaires suisses, estime qu’il s’agit d’un “nouvel échec” pour l’exécutif fédéral. S’il évoque la position dominante des États-Unis dans cette négociation, il souligne également que la Suisse porte sa part de responsabilité dans l’absence d’accord sur un prix fixe. Selon lui, malgré ces difficultés, il n’existe pas d’alternative crédible au F-35.

    Un choix stratégique pour l’armée suisse

    Stefan Holenstein considère que le F-35 demeure le meilleur choix pour l’armée de l’air suisse, mettant en avant le rapport qualité-prix et la compatibilité opérationnelle avec les forces aériennes des pays voisins européens. Dans ce contexte, il juge “inadaptée” toute remise en cause du programme en réaction aux droits de douane américains sur les produits suisses, récemment fixés à 39 %.

    Débat politique et critiques internes

    À gauche, certains acteurs politiques appellent à renoncer au contrat, en avançant non seulement les surcoûts liés à l’achat, mais aussi ceux attendus pour l’exploitation de ces avions. Stefan Holenstein rejette cette position, affirmant qu’il serait impossible de trouver un appareil équivalent sur le marché international de la défense.

    Responsabilités et perspectives

    Le président des sociétés militaires estime qu’un manque de préparation du côté suisse aurait fragilisé la négociation, malgré le recours à des expertises juridiques externes. Il cite indirectement l’ancienne cheffe du DDPS, Viola Amherd, tout en insistant sur la nécessité de poursuivre le programme afin de préserver la crédibilité du pays face à ses partenaires européens.

    Il reconnaît qu’une réduction du nombre d’avions commandés, par exemple de 36 à 30 unités, est une piste possible. Toutefois, il avertit qu’une telle décision pourrait mettre en péril la capacité de défense aérienne nationale et, par extension, la sécurité globale de la Suisse.

  • Gloss repulpant viral : mise en garde d’une dermatologue face aux risques potentiels

    Gloss repulpant viral : mise en garde d’une dermatologue face aux risques potentiels

    Un gloss à lèvres présenté comme capable d’imiter l’effet d’injections d’acide hyaluronique suscite un engouement massif sur TikTok. De nombreuses vidéos, qui cumulent plusieurs millions de vues, montrent de jeunes femmes appliquant ce cosmétique en promettant un effet visuel spectaculaire. Dans les commentaires, l’enthousiasme est manifeste avec des messages du type « Où l’acheter ? » ou « Il me le faut ! ». Mais la réalité derrière ce succès viral semble plus complexe qu’il n’y paraît.

    Un produit non disponible chez Sephora

    Contrairement à ce que certains internautes pourraient supposer, ce gloss n’est pas commercialisé par Sephora, ni aux États-Unis ni en Suisse. Une porte-parole de l’enseigne a confirmé à 20 minutes qu’« à ce stade, la marque n’envisage pas sa distribution ». Actuellement, le seul moyen d’obtenir ce produit est via un lien mentionné dans la bio d’un compte TikTok. Le gloss y est proposé à 33 francs, auxquels s’ajoutent au minimum 29 francs de frais de livraison pour la Suisse. Toutefois, le site de vente ne publie aucune information concernant la composition du cosmétique, ce qui soulève des interrogations.

    Une dermatologue alerte sur l’absence de transparence

    La Dre Sabine Kurzidem, dermatologue, souligne que l’absence de liste d’ingrédients contrevient normalement aux obligations légales en vigueur. Selon elle, ce type de situation pourrait indiquer l’utilisation de substances non autorisées. Les gloss repulpants existent depuis longtemps sur le marché, mais leurs effets restent habituellement modérés. Les produits traditionnels contiennent des actifs comme la capsaïcine, issue du piment, provoquant une légère vasodilatation et une sensation temporaire de chaleur.

    Des substances potentiellement irritantes

    La spécialiste précise que si l’effet observé dans certaines vidéos est authentique, il pourrait résulter de composants chimiques tels que le xylène, le toluène ou certaines résines. Or, ces substances ne sont pas prévues pour un usage cutané. Elles peuvent être irritantes, provoquer des rougeurs, un gonflement marqué et une forte sensation de brûlure, comparable à une réaction allergique de contact. Les recherches en ligne sur la composition du gloss n’ont pour l’instant fourni aucune information exploitable.

    Des réactions variables et des risques de toxicité

    D’après la dermatologue, les réactions aux produits de ce type peuvent grandement varier d’un utilisateur à l’autre. Dans les cas les moins graves, cela se traduirait par un gonflement temporaire et douloureux. Dans des situations plus sévères, la barrière cutanée pourrait être endommagée, favorisant l’absorption de certains composants par les muqueuses. La spécialiste rappelle que certains produits de dégradation de solvants peuvent être cancérogènes et, utilisés de manière répétée, pourraient affecter des organes comme le foie ou les reins.

    Un effet prolongé qui interroge

    Une utilisatrice mentionnée dans une vidéo affirme que le gloss aurait un effet durant jusqu’à douze heures, alors que la majorité des produits de ce type agissent normalement entre une et trois heures. La dermatologue avance qu’une réaction allergique importante pourrait expliquer une telle durée, surtout si le produit est appliqué à plusieurs reprises au cours de la journée. Certains témoignages partagés sur TikTok évoquent par ailleurs une sensation de brûlure intense ou encore des épisodes d’anxiété liés à l’utilisation du gloss.

    Des retours d’expérience contrastés

    La marque concernée, auparavant appelée « The Lip Label », a déjà fait l’objet de critiques d’utilisatrices estimant que l’inconfort ressenti était trop important malgré le résultat visuel. Plusieurs internautes disent avoir ressenti des brûlures persistantes, voire des réactions émotionnelles négatives, les conduisant à renoncer à toute nouvelle utilisation du produit. Ces retours rappellent que l’efficacité mise en avant par les vidéos virales doit être mise en perspective avec les risques potentiels liés à des compositions incertaines.

  • Un parapentiste neuchâtelois réussit un looping complet inédit grâce à une voile innovante

    Au début du mois d’août, au-dessus du lac de Brienz (canton de Berne), le jeune parapentiste neuchâtelois Lucas Ruffieux, âgé de 22 ans, a marqué l’histoire de sa discipline. Selon les images diffusées, il aurait réalisé avec succès le tout premier looping complet en parapente.

    Une première mondiale dans le monde du parapente

    Ce vol spectaculaire, présenté comme une première mondiale, place Lucas Ruffieux parmi les pionniers d’une manœuvre jusqu’ici jamais accomplie dans cette discipline aérienne. La performance attire l’attention car elle démontre une combinaison inédite de vitesse et de maîtrise en vol.

    Un matériel innovant pour repousser les limites

    Cette réussite a été rendue possible par l’utilisation d’un équipement de nouvelle génération : le parakite. Conçu récemment, ce type de voile hybride allie la puissance dynamique issue du kitesurf à la souplesse et à la maniabilité du parapente traditionnel.

    Grâce à cette conception, il devient possible d’atteindre des vitesses plus élevées, condition essentielle pour tenter un looping complet en toute stabilité.

    Un looping parfaitement exécuté

    Profitant de ces avantages techniques, Lucas Ruffieux a tenté la figure et a su en garder le contrôle du début à la fin. Cette exécution maîtrisée lui permet d’entrer dans l’histoire du parapente et illustre les possibilités offertes par l’évolution du matériel sportif.

    Une étape marquante pour la discipline

    La réussite de ce looping ouvre de nouvelles perspectives pour les passionnés de sports aériens. Elle démontre qu’avec l’innovation technologique et une préparation rigoureuse, des figures encore inédites pourraient être explorées à l’avenir dans le domaine du parapente.