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  • Le nouveau salaire minimum est fixé

    Le nouveau salaire minimum est fixé

    20min/Taddeo Cerletti

    L’an prochain, le salaire minimum légal au bout du lac sera de 24,59 francs de
    l’heure, contre 24,48 francs actuellement. Soit une hausse de 11 centimes de
    l’heure. Dans les secteurs où s’applique un tarif particulier

    – l’agriculture et la floriculture – il sera de 18,07 fr./heure contre 17,99
    fr./heure cette année.

    Le Conseil d’Etat a dévoilé ces chiffres mercredi. Il a rappelé à cette occasion
    que «si le salaire prévu dans un contrat individuel ou une convention collective
    (CCT) était inférieur au salaire minimum, c’est ce dernier qui s’appliquait».
    Depuis son adoption en 2020, le tarif horaire minimal est indexé automatiquement
    chaque année au coût de la vie.

    (dra)

  • Résultats des votations cantonales sur la valeur locative et l’e-ID par canton

    Résultats des votations cantonales sur la valeur locative et l’e-ID par canton

    Résultats des votations cantonales: valeur locative et e-ID

    Deux sujets majeurs ont été soumis au vote public: la suppression de la valeur locative sur les résidences secondaires et l’adoption d’une identité électronique étatique, appelée e-ID. Les résultats reflètent des dynamiques contrastées entre cantons et régions.

    Valeur locative et résidences secondaires

    À l’exception du Valais, les cantons de montagne ont majoritairement soutenu la réforme et l’abolition de la valeur locative. Obwald, Nidwald, les Grisons, Uri et le Tessin figurent parmi les soutiens du nouveau système, tandis que la Conférence des cantons alpins s’y oppose.

    Sur la carte, un clivage net se dessine: les cantons romands rejettent le projet de manière marquée, Fribourg ne manifestant l’opposition que de peu. À l’inverse, la majorité des cantons alémaniques approuvent, à l’exception de Bâle-Ville. Zurich voit le soutien dépasser les 60 %, et dans plusieurs cantons le taux pro approche les 70 %, notamment dans l’Argovie et Lucerne; ce seuil est même dépassé dans les Appenzell et à Glaris.

    Pour accéder aux chiffres détaillés, une carte interactive présente les résultats par commune.

    Identité numérique e-ID

    Concernant l’identité électronique étatique, Zurich a finalement basculé en faveur de l’e-ID, après une période où le camp du non tenait la marche en tête. L’influence des grandes villes — Genève, Lausanne, Berne, Zurich et Bâle — a pesé sur le résultat, alors que la majorité des cantons a rejeté le projet; seuls huit cantons l’ont accepté.

    Le clivage s’est davantage manifesté entre villes et campagnes qu’à travers les frontières linguistiques. En Romandie, le Jura, le Valais et Neuchâtel ont refusé l’e-ID, tandis que Vaud et Genève l’ont accepté, Fribourg montrant une adhésion modérée.

    Dans la Suisse alémanique, les chiffres montrent un fort «non» dans les cantons centraux, Uri et Schwyz autour de 59 %, Glaris à 58 % et Obwald à 57 %. À l’inverse, Vaud et Bâle-Ville se montrent les plus ouverts, autour de 57 % en faveur, Genève environ 55 %.

  • Élection du Conseil d’État de Genève : Nicolas Walder en tête lors du premier tour de la complémentaire

    Élection du Conseil d’État de Genève : résultats provisoires du premier tour

    Les résultats provisoires du premier tour de l’élection complémentaire au Conseil d’État genevois ont été publiés, comblant le siège laissé vacant par la démission en cours de mandat d’Antonio Hodgers.

    Dix candidats briguent ce siège.

    Nicolas Walder, candidat des Verts et des Socialistes: 29 910 suffrages

    Lionel Dugerdil, UDC et PLR: 25 650 suffrages

    Xavier Magnin, Centre et Vert’libéraux: 19 164 suffrages

    Maikl Gerzner, MCG: 6 960 suffrages

    Rémy Pagani, Union Populaire: 6 831 suffrages

    Philippe Oberson, Le Peuple d’Abord: 2 932 suffrages

    Rémi Baudoüi, Genève peut faire mieux: 2 262 suffrages

    Anastasia-Natalia Ventouri, Ensemble pour l’Évolution: 1 149 suffrages

    Béatrice Berthet A Porta, Local, bien sûr! What else!: 1 075 suffrages

    Olivier Pahud, Evolution Suisse: 918 suffrages

    Étant donné qu’aucun candidat n’a obtenu la majorité absolue, un second tour est programmé pour le 19 octobre.

    Prochaines étapes

    Le second tour, prévu le 19 octobre, permettra de désigner le prochain membre du Conseil d’État genevois.

  • Arsenal renverse Newcastle dans les arrêts de jeu grâce à deux buts de la tête

    Arsenal renverse Newcastle dans les arrêts de jeu grâce à deux buts de la tête

    Renversement en fin de match contre Newcastle

    Mené contre le cours du jeu, Arsenal a obtenu une victoire précieuse face à Newcastle United (2-1) dimanche, grâce à deux buts de la tête inscrits dans le dernier quart d’heure par Mikel Merino et Gabriel.

    Merino, milieu espagnol, a égalisé à la 84e en reprenant un centre de Declan Rice. Dans le temps additionnel (96e), Gabriel, défenseur central brésilien, a pris de la tête un corner d’Odegaard pour offrir la victoire à Arsenal.

    Contexte et faits marquants

    Newcastle, sans Fabian Schär blessé, ouvrait le score à la 34e grâce à Nick Woltemade, nouvel avant-centre des Magpies, sur une tête. Le match a ensuite connu des incidents notables, dont la sortie sur civière du jeune défenseur Tino Livramento à la 77e après un duel aérien.

    Ce succès arraché permet à Arsenal (2e, 13 points) de se rapprocher à deux longueurs du leader Liverpool, battu la veille à Crystal Palace (3e, 12 points).

    Rythme et actions clés

    Les Gunners ont dominé le jeu mais ont dû s’employer face à un Nick Pope en grande forme, qui a multiplié les arrêts sur une frappe puis une volée d’Eberechi Eze (5e, 29e) et sur une tête de Jurriën Timber (59e) monté en pointe.

    Le portier des Magpies a aussi été sauvé par le poteau sur un tir puissant de Leandro Trossard (25e). La VAR est intervenue pour annuler un penalty accordé après un contact avec Viktor Gyökeres dans la surface (14e). Newcastle occupe désormais la 15e place après six journées.

  • L’intérêt d’Adam : drame hospitalier et regard porté par Léa Drucker

    Un drame personnel au cœur d’un service pédiatrique

    Adam, âgé de 4 ans, est hospitalisé pour malnutrition à la suite d’une décision de justice. Dans le rôle de Lucy, infirmière en chef, Léa Drucker accompagne la mère d’Adam, en grande détresse psychologique, et l’autorise à rester près de son enfant au-delà des heures de visite fixées par le juge. La situation se complique lorsque cette mère refuse de quitter l’établissement. Dans l’intérêt de l’enfant, Lucy cherche à venir en aide à cette famille.

    Thème et approche narrative

    Ce second long métrage de la réalisatrice belge Laura Wandel explore un drame familial placé sous le signe de l’attention portée au soin, à l’attachement et à la dépendance dans le milieu hospitalier. Le film privilégie une écriture axée sur la relation entre les soignants et les parents, et adopte des plans-séquences répétitifs afin de susciter un réalisme quasi-documentaire.

    Une préparation fondée sur l’observation

    Pour préparer son film, Laura Wandel a longuement étudié le quotidien d’un service pédiatrique. Elle explique avoir été émue par le travail du personnel soignant et par la complexité de la guérison chez l’enfant.

    Des échanges avec le personnel et un tournage immersif

    Le tournage s’est déroulé dans un véritable hôpital, dans un service temporairement dédié au projet. Cette immersion a facilité des échanges avec le personnel et a donné lieu à des scènes plus authentiques, comme le raconte Léa Drucker: pendant les plans-séquences, des bruits provenaient d’urgences réelles.

    Réflexions sociales et contexte de diffusion

    Au-delà du drame individuel, le film invite à s’interroger sur les réalités de la parentalité aujourd’hui et sur notre rapport à la santé en période de crise. Il propose une narration centrée sur les dynamiques entre famille et personnel soignant, tout en questionnant les conditions de guérison.

    Afin de partager ce récit sensible, « L’intérêt d’Adam » est attendu dans les salles romandes à partir du 24 septembre 2025, avec Léa Drucker et Anamaria Vartolomei au casting.

  • Nuit des Musées dans la région lausannoise : environ 15’000 visiteurs et une programmation éclectique

    La Nuit des Musées a attiré environ 15’000 visiteurs dans la région lausannoise, découvrant une programmation variée et interactive.

    Animations et sites phares

    Parmi les propositions, des visiteurs ont pu donner vie à des insectes à la manière de l’artiste chinois Ding Liren, partir dans un voyage musical expérimental associant levures, mousse et artistes aux platines, ou découvrir le processus créatif de Werner Jeker en sa présence.

    Parcours artistiques et expériences

    La manifestation a aussi offert l’opportunité d’appréhender le travail créatif de Werner Jeker, présenté en sa compagnie.

    Sites et moments forts

    Le public était également invité pour le 10e anniversaire de l’AchéoLab, sur l’Esplanade du Prieuré à Pully.

    Au Musée romain de Lausanne-Vidy, il était possible de déguster à l’aveugle des boissons et des mets romains.

    Le Musée Bolo, sur le campus de l’EPFL, permettait de découvrir l’informatique d’hier, à l’image du Musée de la machine à écrire et de ses collections impressionnantes.

    Témoignages et organisation

    Audrey Powell, qui coordonnait pour la première fois la manifestation, a parcouru les 27 sites situés à Lausanne, Pully, Renens et Ecublens. « J’ai été épatée par la diversité des publics, la belle ambiance et la richesse des activités proposées », a-t-elle déclaré.

  • La maison Bethléem en Suisse : la plus vieille demeure en bois d’Europe à Schwytz

    La maison Bethléem en Suisse : la plus vieille demeure en bois d’Europe à Schwytz

    Un témoin millénaire dans le canton de Schwytz

    La maison Bethléem, située en Suisse, est présentée comme la plus ancienne demeure en bois d’Europe selon le site de la commune de Schwytz. Âgée d’environ 750 ans, elle daterait de 1287, soit quatre ans avant le serment du Grütli. Aujourd’hui, elle abrite un musée, alors qu’elle avait encore été une maison d’habitation il n’y a pas si longtemps.

    Observations architecturales et témoignages historiques

    La configuration des pièces sur deux niveaux laisse penser qu’il s’agissait autrefois d’une ancienne maison de maître. Le socle maçonné abrite une salle du XVIe siècle ornée de peintures murales. À l’exception des fenêtres à volets et des galeries en bois datant du XVIIIe siècle, l’espace a conservé l’essentiel de son état d’origine. La demeure a traversé les siècles et a même résisté à un incendie sans dommages signalés.

    Musée depuis 1981

    La maison Bethléem fait partie des douze bâtiments historiques du canton de Schwyz, tous parmi les plus anciennes maisons de ce type en Europe. Ce n’est qu’en 1981 que la Fondation Ital-Reding-Haus l’a ouverte au public. Depuis, elle peut être visitée conjointement avec la maison Ital-Reding, une somptueuse villa construite en 1609. À l’intérieur du mur d’enceinte se trouvent le manoir, la maison Bethléem et le bâtiment d’exploitation agricole (l’actuelle bibliothèque cantonale).

    La maison Ital-Reding et la maison Bethléem se dressent face au décor montagneux suisse.

    Ouvertures et modalités de visite

    La plus vieille maison en bois d’Europe est ouverte au public du 1er mai au 31 octobre, du mardi au dimanche, de 13 h à 17 h. Le tarif d’entrée pour les adultes est de 10 francs, l’accès étant gratuit pour les enfants. Les visites de groupes sont possibles toute l’année sur réservation.

    Intérêt des bâtiments historiques

    Des questions suggèrent ce qui fascine le plus dans les lieux anciens, notamment l’histoire et les secrets qu’ils renferment, l’artisanat et l’architecture des temps passés, le sentiment de connexion au passé et la pérennité des constructions.

  • Lausanne : des bancs arc-en-ciel inaugurés, l’un d’eux neutralisé par une couche de peinture blanche

    Lausanne : des bancs arc-en-ciel inaugurés, l’un d’eux neutralisé par une couche de peinture blanche

    Inauguration et réaction initiale

    La Ville de Lausanne a dévoilé onze bancs publics arborant les couleurs LGBTQ. Lors de cet événement, des militants des droits LGBTQ ont jeté de la farine sur le visage du conseiller municipal Pierre-Antoine Hildbrand, qui est accusé de verser dans le «pinkwashing».

    Vandalisme signalé et ambiance locale

    Une lectrice a observé qu’au moins l’un de ces bancs, situé à Montbenon, avait été « neutralisé » par l’application d’une couche de peinture blanche. Cette opération est décrite comme un acte hostile par une résidente vaudoise.

    Contexte et objectifs du projet

    Le projet, baptisé bancs arc-en-ciel et trans, résulte de deux années de collaboration interservices. Il vise à rendre visible la diversité dans l’espace public et à affirmer l’engagement contre toutes les formes d’exclusion.

    Réactions officielles et suites données

    Les autorités lausannoises déplorent ce geste et ont procédé au remplacement du banc concerné. Pour sa part, Pierre-Antoine Hildbrand, conseiller municipal PLR à Lausanne, souligne qu’il ne s’agit pas, selon lui, d’un moyen propice au dialogue et rappelle l’existence d’outils démocratiques pour faire entendre les voix citoyennes.

    Il affirme également: “Visiblement, les couleurs arc-en-ciel sont insupportables à certaines personnes.”

    Notes complémentaires

    Le projet est présenté comme une démarche visant à affirmer l’engagement contre l’exclusion, dans un cadre démocratique et inclusif.

  • Conflit entre deux baronnes Rothschild sur le château de Pregny et sa collection d’art

    Conflit entre deux baronnes Rothschild sur le château de Pregny et sa collection d’art

    Conflit autour du château Rothschild de Pregny et de sa collection d’art

    Contexte et patrimoine convoité

    Perché au-dessus de la rade, le château Rothschild de Pregny abrite une collection de tableaux, de meubles royaux et d’objets d’art évaluée à des centaines de millions d’euros et fortement convoitée.

    Les positions des parties

    La baronne Nadine de Rothschild souhaite ouvrir ce patrimoine au public, en envisageant une présentation dans le cadre d’un musée. En face, Ariane de Rothschild et ses quatre filles refusent de partager.

    Contexte familial et enjeux

    Le conflit s’enracine dans le drame familial: la mort en 2021 de Benjamin de Rothschild, fils de Nadine et mari d’Ariane. Héritier désigné de la fortune familiale, estimée entre 1 et 5 milliards d’euros, il est décédé avant sa mère. Cette disparition a laissé Nadine veuve et Ariane en rivalité.

    Décisions judiciaires et évolution

    La justice genevoise a récemment refusé à Nadine l’usufruit du château principal, la reléguant à son ancien pavillon, qui se dégrade. D’après une décision, elle s’est vue interdire l’accès à Pregny et ses médicaments lui auraient été remis par-dessus la grille.

    Portee culturelle et visions patrimoniales

    Au-delà du drame familial, l’affaire attire l’attention du monde culturel: une ouverture au public d’une collection Rothschild à Genève représenterait un événement majeur. Nadine, qui a fondé en 2021 la Fondation Edmond et Nadine de Rothschild, nourrit l’ambition de voir les trésors exposés; Ariane, pour sa part, privilégie la cohesion patrimoniale et la mainmise par ses filles.

    Interprétation et enseignements

    Selon un observateur cité par la Tribune de Genève, le conflit reflète deux visions du nom Rothschild: l’une tournée vers l’ouverture culturelle et la transmission publique, l’autre axee sur la titularite et la gestion familiale.

  • Le français progresse dans les communes germanophones du Seeland : panorama du bilinguisme et des enjeux régionaux

    Le français progresse dans les communes germanophones du Seeland : panorama du bilinguisme et des enjeux régionaux

    Contexte et progression du français dans le Seeland

    Selon Virginie Borel, directrice du Forum du bilinguisme, le mouvement d’une population majoritairement francophone qui s’installe dans la région ne se limite pas aux frontières de Bienne et se prolonge dans les communes voisines. La dynamique observée à Bienne ne devrait pas s’essouffler dans les communes avoisinantes.

    À Biel/Bienne, la proportion d’habitants ayant choisi le français comme langue administrative est passée de 43,9% fin 2023 à 44,4% fin 2024.

    Mandaté par le Conseil des affaires francophones à Bienne (CAF) et par l’association seeland.biel/bienne pour réaliser ce baromètre, le Forum du bilinguisme observe une évolution plurilingue marquée dans les arrondissements de Biel/Bienne et du Seeland. La région compte 61 communes, dont 59 germanophones et 2 bilingues, Bienne et Evilard.

    La carte des communes de la région Bienne-Seeland illustre les dynamiques territoriales et les niveaux de bilinguisme. Sur les 46 communes qui ont participé à l’enquête (75,4%), 31 affichent une proportion de francophones inférieure à 1%, 10 présentent entre 10 et 20% et cinq dépassent 21% d’habitants dont la langue officielle est le français.

    Communication en français dans les communes germanophones

    L’étude montre que la majorité des communes germanophones communiquent principalement en allemand sur leurs sites et dans leurs publications officielles, mais quatre d’entre elles proposent des contenus en français. À Nidau, commune germanophone limitrophe de Bienne, plus de 25% de la population s’exprime en français. Le site de la commune indique une volonté de répondre dans la langue des habitants et précise que certains documents existent en français, avec d’autres à venir.

    Les communes voisines de Bienne, comme Port et Brügg, affichent également une forte minorité francophone. Des tendances similaires se retrouvent dans les communes limitrophes du canton de Neuchâtel, telles que Gals ou Gampelen, où l’installation est motivée par des questions de fiscalité ou par la recherche d’un logement.

    Scolarisation des francophones et contexte éducatif

    Sur le plan scolaire, l’enseignement est majoritairement assuré en allemand. Toutefois, des partenariats entre communes permettent localement une scolarisation en français, selon les constats issus de l’étude réalisée entre juin et août 2024 et présentée aux communes en début de semaine.

    Concernant les compétences internes, 27 communes estiment que plus de 70% de leur personnel administratif maîtrise les bases orales de la 2e langue officielle. En revanche, huit communes proposent une formation continue dans ce domaine.

    Ressources et défis financiers

    Face à la progression du nombre d’habitants de langue française, certaines communes signalent des besoins accrus en soutien linguistique. Elles évoquent des contraintes liées aux ressources financières et humaines nécessaires au développement d’offres bilingues, qu’il s’agisse de formation du personnel, de traduction ou de communication. Des outils numériques sont de plus en plus utilisés, notamment avec l’intelligence artificielle.

    Perspectives et axes d’action

    Les auteurs du baromètre proposent plusieurs axes de réflexion pour les communes: sensibiliser les administrations et les habitants aux enjeux du bilinguisme dans le contexte régional, favoriser une communication bilingue dans les domaines jugés prioritaires et soutenir les échanges linguistiques entre les élèves.

    Potentiel culturel et cadre légal

    Le rapport met en avant le fait que le bilinguisme, loin d’être perçu comme un obstacle, contribue à la richesse culturelle, à la cohésion sociale et à l’attractivité du Seeland bernois. Le développement du plurilinguisme doit se faire dans le cadre des dispositions légales, en tenant compte des ressources disponibles et des choix des communes.