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  • Pokémon nie tout lien avec une vidéo associant migrants à une opération migratoire à Chicago

    Contexte et réaction de Pokémon

    La vidéo publiée en début de semaine sur le compte X du Département de la sécurité intérieure américain montre des policiers armés et des douaniers menottant des personnes présentées comme des clandestins, avec le générique emblématique de Pokémon en fond.

    Le clip d’une durée d’environ une minute alterne ces images avec des plans du personnage Satoshi, connu sous le nom d’Ash en Amérique du Nord, lançant des Pokéballs, conformément à ce qui est montré dans la série animée.

    Éléments de la vidéo

    La séquence associe des scènes réelles à des références de l’univers Pokémon, sans que Pokémon n’indique une approbation de cette utilisation.

    Réaction officielle

    La société Pokémon a déclaré n’avoir aucune implication dans la réalisation ou la publication de cette vidéo, précisant qu’elle n’a jamais autorisé l’utilisation de sa propriété intellectuelle par des tiers.

    Cadre opérationnel et contexte migratoire

    Au début du mois, l’administration américaine a lancé à Chicago une opération de contrôle de l’immigration baptisée « Midway Blitz », visant des migrants que les autorités décrivent comme des criminels qui terrorisent les Américains.

    À propos de la franchise Pokémon

    Depuis son lancement en 1996 sur Game Boy, Pokémon est devenu une référence mondiale, étendue aux films, aux séries et au jeu mobile Pokémon Go, qui exploite la réalité augmentée.

  • Exclusion potentielle d’Israël des compétitions UEFA : état des lieux et enjeux

    Exclusion potentielle d’Israël des compétitions UEFA : état des lieux et enjeux

    Exclusion potentielle d’Israël des compétitions UEFA : état des lieux et enjeux

    L’équipe nationale israélienne pourrait être écartée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, alors qu’elle occupe la troisième place de son groupe à trois matches de la fin.

    Des informations corroborées par The Times et l’Associated Press

    Selon des informations relayées par le quotidien britannique The Times et l’agence américaine Associated Press, l’UEFA se dirige vers une suspension des équipes israéliennes de ses compétitions, sur fond de recommandations émanant de trois experts indépendants mandatés par l’ONU.

    Position du comité exécutif et perspective de vote

    Ces sources indiquent que la majorité du comité exécutif de l’UEFA, composé de 20 membres et incluant Claudius Schäfer, directeur général de la Swiss Football League, serait favorable à cette option. Le sujet est suffisamment sensible pour que l’UEFA prévoie un vote la semaine prochaine afin de clarifier sa position.

    Premiers impacts sur les sélections et les clubs

    En s’appuyant sur la conclusion d’une Commission d’enquête internationale indépendante de l’ONU sur la situation dans la bande de Gaza, Israël pourrait se voir infliger le même sort que d’autres nations suspendues, ce qui écarnerait de facto l’équipe nationale des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 organisées par l’UEFA, où elle occupe actuellement la troisième place de son groupe, à trois matches de la fin et en concurrence avec l’Italie.

    Du côté des clubs, le Maccabi Tel-Aviv, seul club israélien encore engagé dans une phase de ligue européenne cette saison, pourrait être écarté de la Ligue Europa. Le double champion d’Israël a vu son entrée en lice, mercredi soir face aux Grecs du PAOK Salonique (0-0), se dérouler dans un contexte marqué par des manifestations pro-palestiniennes.

    Contexte sportif et répercussions plus larges

    Cette affaire s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes autour d’Israël dans le sport. En cyclisme, l’équipe Israël-Premier Tech est aussi au cœur de pressions visant un changement de nom et le retrait de la référence au pays par son sponsor et son équipementier.

    Dans le domaine du football européen, plusieurs clubs ont exprimé leur réticence à affronter des adversaires israéliens, et la Fédération norvégienne a décidé de reverser les recettes du match Norvège-Israël, programmé le 11 octobre à Oslo et comptant pour les éliminatoires du Mondial 2026, à une aide humanitaire destinée à Gaza.

    Réactions internationales et incertitudes

    Du côté des États‑Unis, le département d’État s’est déclaré opposé à d’éventuelles sanctions sportives visant l’équipe nationale israélienne et a assuré qu’il ferait le nécessaire pour éviter son exclusion de la Coupe du Monde, comme l’a relayé Sky News.

  • Suisse: suppression de la valeur locative et introduction de l’e-ID — mode de vote et sondage post-électoral

    Suisse: suppression de la valeur locative et introduction de l’e-ID — mode de vote et sondage post-électoral

    Éléments du vote fédéral

    Image d’illustration.

    Ce dimanche 28 septembre, les Suisses seront appelés à se prononcer lors des votations fédérales sur deux sujets majeurs : la suppression de l’imposition de la valeur locative et l’introduction de l’identité électronique (e-ID) dans le pays.

    Votre voix et le sondage post-électoral

    Les lecteurs sont invités à indiquer comment ils ont voté et à participer au sondage post-électoral mené par 20 Minuten et Tamedia.

    Merci pour votre participation.

  • Palantir : analyses de données avancées, marchés publics et controverses géopolitiques

    Palantir : analyses de données avancées, marchés publics et controverses géopolitiques

    Palantir, une ascension marquante dans l’analyse de données

    Fondée en 2003, Palantir Technologies est présentée comme l’une des valeurs les plus performantes du S&P 500 en 2024 et, au premier semestre 2025, selon certaines mesures du marché.

    Cette progression tient à la capacité de ses logiciels d’analyse de données à traiter des volumes importants d’informations sensibles et complexes, allant des images satellites aux relevés bancaires en passant par des données de capteurs industriels.

    Selon Steven Meyer, directeur et cofondateur de Zendata, les logiciels de Palantir fonctionnent comme une salle de commandement qui agrège des informations issues de sources multiples pour produire des analyses claires aidant les décideurs à prendre des décisions.

    Des clients prestigieux mais controversés

    Parmi les clients figurent des gouvernements, leurs armées et leurs agences de renseignement, ainsi que des entreprises privées comme Airbus, Stellantis ou Ferrari. Le principal client demeure toutefois le secteur public américain: l’armée a signé en août un accord-cadre pouvant atteindre 10 milliards de dollars sur dix ans.

    L’entreprise fournit également ses outils à l’armée ukrainienne dans le cadre du conflit en cours, son logiciel analysant diverses données pour, par exemple, identifier la position d’un tireur russe.

    L’implication dans le domaine militaire suscite des inquiétudes: Palantir est notamment critiquée pour son partenariat avec l’armée israélienne, accusée de soutenir « l’effort de guerre sur les territoires occupés », selon Valentin Goujon, sociologue et doctorant.

    Des outils puissants et des questionnements éthiques

    Le principal outil de Palantir, Gotham, permet d’agréger des données, de cartographier des zones et même de suivre des individus. Il aurait notamment été utilisé pour localiser Oussama Ben Laden en 2011 et il est employé par divers services de police américains et européens.

    Les algorithmes de Palantir se trouvent renforcés par l’intelligence artificielle: ces outils peuvent aller du traitement de dossiers judiciaires à la vidéosurveillance et à la géolocalisation pour en déduire des renseignements, selon Valentin Goujon.

    Son usage par la police chargée des expulsions des migrants aux États-Unis a suscité des critiques, avec des démissions d’employés ayant signé une lettre dénonçant leur désaccord, et Amnesty International avertissant d’un « risque élevé de violations des droits humains ».

    Controverses et enjeux internationaux

    Une enquête du New York Times publiée en mai 2025 suggère que Donald Trump aurait utilisé les outils de Palantir pour constituer une vaste base de données sur la population américaine, alimentant des craintes de surveillance de masse. Palantir a formellement démenti ces allégations.

    Plusieurs pays européens utilisent déjà les logiciels Palantir pour leurs forces de police ou leurs douanes, notamment le Danemark, la Norvège et la Hongrie. En Allemagne, l’usage par certaines polices de Länder est au cœur d’un débat sur la souveraineté et la dépendance envers une entreprise controversée proche du pouvoir américain.

    Palantir, dont le siège européen est situé dans le canton de Schwyz, n’a pas répondu aux sollicitations de RTS.

    Rédigé par Cédric Guigon

  • Accès aux soins garanti dans tout le canton vaudois malgré les coupes budgétaires, affirme Rebecca Ruiz

    Accès aux soins garanti dans tout le canton vaudois malgré les coupes budgétaires, affirme Rebecca Ruiz

    Contexte et assurances sur l’accès aux soins

    Interrogée dans Forum et lors du 19h30, la ministre vaudoise de la Santé a cherché à rassurer face au contexte budgétaire et à rappeler l’objectif d’assurer l’accès aux soins dans toutes les régions du canton.

    « L’accès aux soins dans toutes les régions du canton sera garanti », a-t-elle assuré.

    « Il n’a jamais, ô grand jamais, été question de supprimer les institutions que toutes ces populations défendent », a-t-elle précisé, ajoutant que « l’on n’a jamais dit qu’il fallait renoncer à des soins dans les régions qui sont concernées, bien au contraire. Il n’a jamais été dit non plus que l’on devait renoncer aux établissements médico-sociaux. »

    « Par contre, il est clair que nous sommes dans une situation financière difficile, que des cibles ont été imposées aux différents départements et que, dans le domaine sanitaire, un certain nombre de coupes doivent malheureusement être faites », a expliqué la conseillère d’État.

    Réactions locales et enjeux budgétaires

    Des habitants, du personnel soignant et des élus locaux se sont mobilisés jeudi face à ces coupes annoncées en juillet, dans le contexte de la santé financière du canton. Le Pôle Santé du Pays-d’Enhaut dessert 5000 habitants, dont 26 % ont plus de 65 ans.

    Le budget des hôpitaux régionaux vaudois est moins amputé que prévu: le gouvernement a réduit les coupes dans les hôpitaux régionaux, passant de 20 à 5 millions de francs. Pour le Pôle Santé Pays d’Enhaut, la réduction du budget 2026 est de 120’000 francs, contre les 4,6 millions annoncés par le Conseil d’État en juillet.

    « Pour moi, il était clair au moment où ces annonces ont été faites que l’on était au début de la procédure budgétaire et que l’on allait entamer des discussions », a indiqué Rebecca Ruiz. Le Conseil d’État a entendu les arguments des institutions concernées et pris en compte leurs besoins.

    « On a entendu la nécessité d’avoir du temps pour pouvoir engager des réformes, pour pouvoir agir de manière plus étroite avec les hôpitaux de référence, pour pouvoir prouver aussi que dans ces institutions-là, on mise réellement sur des soins coordonnés », a ajouté la conseillère d’État.

    « Je me réjouis évidemment aujourd’hui que l’on ait réussi à trouver un chemin sur la base de leurs propositions pour pouvoir atteindre des cibles qui sont correctes pour le Conseil d’État, mais avec des coupes beaucoup moins importantes pour des institutions », a-t-elle ajouté.

    Perspectives de réforme et planification sanitaire

    Afin d’assurer la pérennité des soins de proximité dans le canton, les structures périphériques devront toutefois trouver des solutions. Plusieurs institutions hospitalières ont déjà exprimé leur volonté d’entreprendre des réformes, a indiqué la ministre.

    « Certains pôles sont prêts à évoluer dans le modèle qui est le leur. Certains ont d’ores et déjà dit qu’il était nécessaire pour eux de se rapprocher de leurs hôpitaux de référence », a-t-elle illustré. Cette évolution est d’autant plus importante que « toutes les structures hospitalières de Suisse connaissent aujourd’hui des difficultés financières ».

    La planification sanitaire devra être débattue au niveau politique afin d’établir une approche coordonnée sur un territoire très divers, tout en garantissant dans chaque région un accès à des soins de proximité et à une médecine de premier recours, a conclu Rebecca Ruiz.

    Propos recueillis par Valentin Emery et Renaud Malik. Adaptation web: Emilie Délétroz

  • « Un frère » de David Thomas : un regard nuancé sur le lien fraternel face à la schizophrénie

    « Un frère » de David Thomas : un regard nuancé sur le lien fraternel face à la schizophrénie

    Salué par les sélections du Goncourt et du Femina, le récit de David Thomas se distingue comme l’un des romans-événements de la rentrée littéraire. L’auteur y rend hommage à son frère Édouard, décédé en 2022, après avoir longtemps hésité à écrire ce livre, craignant d’ajouter une voix de plus au corpus déjà abondant sur la maladie mentale.

    Contexte et réception

    Le roman s’impose comme une étape majeure de la littérature française contemporaine, en explorant le lien fraternel au sein d’un parcours marqué par la schizophrénie.

    Genèse et hésitations

    Cette réticence tenait d’abord à la présence du frère : « Je ne pouvais pas écrire ce roman car mon frère était vivant et il n’aurait très probablement pas supporté que je raconte tout ça. Et puis aussi parce que moi, j’étais dedans », confie David Thomas dans le podcast QWERTZ du 24 septembre.

    Le tournant après le deuil et la reconnaissance

    Le déclic survient après la mort d’Édouard et l’obtention du Prix Goncourt de la nouvelle en 2023 grâce au recueil « Partout les autres ». Au sortir d’un an de deuil, cette distinction agit comme une lumière. L’idée d’un nouveau recueil de nouvelles s’efface alors et le roman s’impose. Habitué à la fiction, l’auteur se confronte pour la première fois à l’autofiction, assumant un « je » autobiographique.

    « Rien n’est plus dur pour moi que de m’écrire », admet-il dans « Un frère ». La force du livre réside dans sa concision: chaque scène va droit au but, héritage de l’expérience de nouvelliste de David Thomas.

    Retrouver le frère perdu

    Le roman plonge dans la vie d’Édouard, mais aussi dans celle de David Thomas, indissociablement liée à la maladie qui l’affecte.

    « J’ai perdu deux fois mon frère. La première perte fut un éloignement interminable de presque quarante ans durant lesquels la maladie mentale me privera, chaque jour un peu plus, de mon premier écho. » Extrait de « Un frère » de David Thomas

    Le 21 juin 2022, l’auteur découvre le corps sans vie de son frère dans son appartement. Étendu sur son lit, Édouard est victime d’un AVC. Face à l’image insoutenable de son frère assimilié à la mort, l’écriture devient une quête pour retrouver l’homme qu’il fut. « J’avais besoin de retrouver mon frère. Alors je suis remonté, j’ai marché jusqu’à la source », explique-t-il.

    Cette source, c’est l’enfant, l’adolescent et le jeune homme qu’Édouard fut, avant que la schizophrénie ne le submerge.

    La réalité crue de la maladie

    David Thomas refuse tout romanesque ou romantique à propos de la schizophrénie. La maladie mentale apparaît comme noire, âpre et rude. « Ce qu’il y avait d’insupportable dans la mort de mon frère, ce n’était pas sa mort, c’était sa vie », écrit-il. Une vie qu’Édouard a dû combattre chaque jour.

    L’auteur dénonce sans détour les failles du système médical et le manque de moyens qui laisse les familles démunies face à des équipes hospitalières qui tâtonnent. Il évoque aussi le rôle dévastateur du cannabis sur les psychoses, et ne craint pas de montrer la poussière et la saleté qui peuvent entourer le quotidien d’un malade : « Ce n’est pas l’appartement de mon frère qui est sale, c’est la maladie qui est dégueulasse. »

    Un portrait nuancé, traversé de poésie

    Malgré la dureté du sujet, l’ouvrage trace un portrait nuancé du frère : fragile et parfois violent, mais aussi brillant enfant, audacieux, passionné de musique et courageux. Un « lutteur » qui a affronté la maladie tout au long de sa vie.

    Au fil de l’écriture, l’auteur lit et met en parallèle la poésie russe qu’il découvre alors — Anna Akhmatova, Ossip Mandelstam, Joseph Brodsky — des voix qui, comme Édouard, se heurtent à une tyrannie intérieure et à une réalité complexe. « J’en suis venu à la conclusion que mon frère est un poème, non pas un poète, car si le poète peut retranscrire consciemment cette autre réalité, le malade, lui, en est incapable », confie David Thomas.

    Sans pathos, « Un frère » apparaît comme un témoignage puissant d’amour et de résilience, rédigé avec une sincérité rare.

    David Thomas, « Un frère », éditions de l’Olivier, août 2025.

  • Drone tiré du Yémen touche Eilat et fait au moins 22 blessés

    Drone tiré du Yémen touche Eilat et fait au moins 22 blessés

    Un drone en provenance du Yémen a touché la ville d’Eilat, faisant au moins 22 blessés selon les autorités israéliennes.

    Il s’agit de la deuxième intrusion d’un drone étranger sur Eilat en moins d’une semaine, selon les responsables.

    Selon la radiodiffusion publique, l’appareil sans pilote a explosé près d’un hôtel et est tombé dans le centre-ville, provoquant des dégâts matériels sans précisions complémentaires.

    Le Magen David Adom, l’équivalent israélien de la Croix-Rouge, a précisé avoir pris en charge et évacué 22 blessés, dont deux dans un état grave : un homme d’une soixantaine d’années touché par des éclats et un autre blessé à la poitrine dans la trentaine.

    Plusieurs vidéos circulent sur les réseaux sociaux et suggèrent qu’un drone s’approchait du ciel au large de la côte d’Eilat avant une explosion derrière la ceinture d’hôtels du littoral; l’authenticité de ces images n’a pas pu être vérifiée immédiatement par l’agence AFP.

    Interceptions et contexte

    Plus tôt, l’armée israélienne avait indiqué que les sirènes d’alerte avaient retenti à Eilat après la détection d’un aéronef en provenance du Yémen. Dans un communiqué, les militaires précisent que des tentatives d’interception ont été effectuées mais que le drone est tombé dans la zone d’Eilat.

    Ces faits s’inscrivent dans le cadre du deuxième jour de Rosh Hashana, le Nouvel An juif, une période où les hôtels d’Eilat accueillent généralement davantage de visiteurs.

    Crédit photo : AFP/EBZ

  • L’absence de félicitations publiques d’Antoine Griezmann pour Dembélé au Ballon d’Or interroge

    Contexte et réaction autour du Ballon d’Or de Dembélé

    Ousmane Dembélé a été en larme au moment de recevoir le Ballon d’or, lundi soir, selon L’Équipe. L’événement a été largement relayé et a suscité des hommages de la part de plusieurs Bleus et anciens internationaux.

    Absence notable de félicitations publiques

    Une absence marquante a été observée sur les réseaux: Antoine Griezmann n’a publié aucun message de félicitations, contrairement à d’autres proches du monde du football comme Hugo Lloris ou Paul Pogba.

    Un contraste avec le soutien affiché par d’autres

    À la différence de Griezmann, le néo-Monégasque s’était ouvertement exprimé en faveur de la candidature de Dembélé. Cette non-communication surprend d’autant plus que Griezmann est habituellement actif pour mettre en lumière les performances françaises et avait félicité Rodri (Manchester City), vainqueur du Ballon d’or l’année précédente, après une seule saison ensemble à l’Atletico Madrid (2018-2019).

    Réactions sur les réseaux et contexte relationnel

    Sur les réseaux, des commentaires critiques envers Griezmann se sont multipliés. Certains le décrivent comme jaloux, rappelant une discrétion similaire lors du Ballon d’or de Benzema en 2022.

    Parcours en équipe de France et suite

    Jamais distingué par France Football, Griezmann avait éprouvé des difficultés à accepter certaines places et a vu naître une rivalité avec Mbappé qui a parfois complexe l’esprit d’équipe. Après un Euro 2024 manqué, il a finalement décidé de prendre sa retraite internationale, laissant le numéro 7 à Ousmane Dembélé.

    (th)

  • Suisse et Palestine : une reconnaissance envisagée comme levier stratégique à activer au moment opportun

    La Suisse face à la reconnaissance de la Palestine: une approche prudente et stratégique

    Le Conseil fédéral a pesé les avantages et les inconvénients d’une reconnaissance officielle de l’État palestinien, selon Ignazio Cassis. Le propos demeure aligné avec la ligne du gouvernement: une reconnaissance serait envisagée dans le cadre d’une solution à deux États.

    Le chef de la diplomatie rappelle que la question n’est pas de savoir si cela se fera, mais quand cela se réalisera.

    Un acte symbolique avec potentiel politique

    Ignazio Cassis précise que la reconnaissance pourrait constituer un geste symbolique et politique susceptible d’apporter de l’espoir; toutefois, il est préférable de réserver ce levier pour le moment où un plan de paix sera sur la table afin d’offrir une incitation majeure.

    Le rôle distinct de la Suisse sur la scène internationale

    Cette position permet à la Suisse d adopter un rôle différent du courant dominant, en assurant l’organisation des étapes nécessaires pour ce type de discussions. Selon lui, être utile au monde passe par la solution choisie par le Conseil fédéral.

    Contexte international et réactions

    Plusieurs pays, dont la France, ont reconnu lundi l’État de Palestine lors de l’ouverture de la 80e Assemblée générale de l’ONU à New York.

    Conditions avant une éventuelle reconnaissance

    Invitée dans le 19h30 peu après son discours devant l’Assemblée générale des Nations unies, la présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter confirme la position du gouvernement: la Suisse demeure attachée à une solution à deux États, fondée sur les frontières de 1967, et toute reconnaissance ne pourrait intervenir que si certaines mesures sont réunies.

    Parmi ces conditions figurent notamment l’autonomie et l’autodétermination du peuple palestinien, ainsi que la sécurité de l’État d’Israël; c’est aussi l’option soutenue par le Parlement suisse.

  • Interruption du trafic ferroviaire Chiasso–Milan : éboulement Locarno–Intragna, bus de remplacement et impacts sur le lac de Lugano

    Interruption du trafic ferroviaire Chiasso–Milan : éboulement Locarno–Intragna, bus de remplacement et impacts sur le lac de Lugano

    Interruption du trafic ferroviaire entre Chiasso et Milan et mesures associées

    Les voyageurs sont invités à se rendre en Italie par la liaison Simplon et Domodossola. Cette recommandation demeure valable pour toute la journée de mercredi, selon les CFF relayés par l’agence Keystone-ATS.

    Éboulement et remplacement routier sur le tracé Locarno–Intragna

    Un éboulement entre Locarno et Intragna a coupé la ligne, obligeant la FART à remplacer les trains par des bus sur ce tronçon. Entre Intragna et Domodossola, les trains circulent toutefois normalement. La route reliant Locarno à Ponte Brolla, dans le Val Maggia, est fermée préventivement depuis mardi soir et le restera car elle est elle aussi touchée par l’éboulement.

    Évolution du trafic au sud de Chiasso et retards éventuels

    Au sud de Chiasso, la ligne entre Carimate et Seregno (Italie) est de nouveau entièrement opérationnelle depuis mercredi matin, selon les CFF. Les trains régionaux internationaux circulent à nouveau selon l’horaire, mais des retards d’environ 10 minutes sont possibles.

    Impact des intempéries sur le réseau italien et sur la navigation lacustre

    Dans la région de Carimate, les fortes pluies de lundi ont provoqué des inondations et des dégâts sur le réseau ferré italien, avec mise en place de bus de remplacement pour acheminer les voyageurs.

    Des interruptions de liaison par bateau ont également été constatées dans la partie sud du lac de Lugano. Le passage des embarcations sous le pont du barrage de Melide est particulièrement complexe, selon la compagnie de navigation du lac de Lugano, qui a communiqué mercredi sur l’évolution des conditions. Le niveau du lac a fortement augmenté ces dernières heures et a atteint le degré 3, signifiant un danger de crue marquée, selon le portail fédéral des dangers naturels.