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  • Nuit des Musées dans la région lausannoise : environ 15’000 visiteurs et une programmation éclectique

    La Nuit des Musées a attiré environ 15’000 visiteurs dans la région lausannoise, découvrant une programmation variée et interactive.

    Animations et sites phares

    Parmi les propositions, des visiteurs ont pu donner vie à des insectes à la manière de l’artiste chinois Ding Liren, partir dans un voyage musical expérimental associant levures, mousse et artistes aux platines, ou découvrir le processus créatif de Werner Jeker en sa présence.

    Parcours artistiques et expériences

    La manifestation a aussi offert l’opportunité d’appréhender le travail créatif de Werner Jeker, présenté en sa compagnie.

    Sites et moments forts

    Le public était également invité pour le 10e anniversaire de l’AchéoLab, sur l’Esplanade du Prieuré à Pully.

    Au Musée romain de Lausanne-Vidy, il était possible de déguster à l’aveugle des boissons et des mets romains.

    Le Musée Bolo, sur le campus de l’EPFL, permettait de découvrir l’informatique d’hier, à l’image du Musée de la machine à écrire et de ses collections impressionnantes.

    Témoignages et organisation

    Audrey Powell, qui coordonnait pour la première fois la manifestation, a parcouru les 27 sites situés à Lausanne, Pully, Renens et Ecublens. « J’ai été épatée par la diversité des publics, la belle ambiance et la richesse des activités proposées », a-t-elle déclaré.

  • La maison Bethléem en Suisse : la plus vieille demeure en bois d’Europe à Schwytz

    La maison Bethléem en Suisse : la plus vieille demeure en bois d’Europe à Schwytz

    Un témoin millénaire dans le canton de Schwytz

    La maison Bethléem, située en Suisse, est présentée comme la plus ancienne demeure en bois d’Europe selon le site de la commune de Schwytz. Âgée d’environ 750 ans, elle daterait de 1287, soit quatre ans avant le serment du Grütli. Aujourd’hui, elle abrite un musée, alors qu’elle avait encore été une maison d’habitation il n’y a pas si longtemps.

    Observations architecturales et témoignages historiques

    La configuration des pièces sur deux niveaux laisse penser qu’il s’agissait autrefois d’une ancienne maison de maître. Le socle maçonné abrite une salle du XVIe siècle ornée de peintures murales. À l’exception des fenêtres à volets et des galeries en bois datant du XVIIIe siècle, l’espace a conservé l’essentiel de son état d’origine. La demeure a traversé les siècles et a même résisté à un incendie sans dommages signalés.

    Musée depuis 1981

    La maison Bethléem fait partie des douze bâtiments historiques du canton de Schwyz, tous parmi les plus anciennes maisons de ce type en Europe. Ce n’est qu’en 1981 que la Fondation Ital-Reding-Haus l’a ouverte au public. Depuis, elle peut être visitée conjointement avec la maison Ital-Reding, une somptueuse villa construite en 1609. À l’intérieur du mur d’enceinte se trouvent le manoir, la maison Bethléem et le bâtiment d’exploitation agricole (l’actuelle bibliothèque cantonale).

    La maison Ital-Reding et la maison Bethléem se dressent face au décor montagneux suisse.

    Ouvertures et modalités de visite

    La plus vieille maison en bois d’Europe est ouverte au public du 1er mai au 31 octobre, du mardi au dimanche, de 13 h à 17 h. Le tarif d’entrée pour les adultes est de 10 francs, l’accès étant gratuit pour les enfants. Les visites de groupes sont possibles toute l’année sur réservation.

    Intérêt des bâtiments historiques

    Des questions suggèrent ce qui fascine le plus dans les lieux anciens, notamment l’histoire et les secrets qu’ils renferment, l’artisanat et l’architecture des temps passés, le sentiment de connexion au passé et la pérennité des constructions.

  • Lausanne : des bancs arc-en-ciel inaugurés, l’un d’eux neutralisé par une couche de peinture blanche

    Lausanne : des bancs arc-en-ciel inaugurés, l’un d’eux neutralisé par une couche de peinture blanche

    Inauguration et réaction initiale

    La Ville de Lausanne a dévoilé onze bancs publics arborant les couleurs LGBTQ. Lors de cet événement, des militants des droits LGBTQ ont jeté de la farine sur le visage du conseiller municipal Pierre-Antoine Hildbrand, qui est accusé de verser dans le «pinkwashing».

    Vandalisme signalé et ambiance locale

    Une lectrice a observé qu’au moins l’un de ces bancs, situé à Montbenon, avait été « neutralisé » par l’application d’une couche de peinture blanche. Cette opération est décrite comme un acte hostile par une résidente vaudoise.

    Contexte et objectifs du projet

    Le projet, baptisé bancs arc-en-ciel et trans, résulte de deux années de collaboration interservices. Il vise à rendre visible la diversité dans l’espace public et à affirmer l’engagement contre toutes les formes d’exclusion.

    Réactions officielles et suites données

    Les autorités lausannoises déplorent ce geste et ont procédé au remplacement du banc concerné. Pour sa part, Pierre-Antoine Hildbrand, conseiller municipal PLR à Lausanne, souligne qu’il ne s’agit pas, selon lui, d’un moyen propice au dialogue et rappelle l’existence d’outils démocratiques pour faire entendre les voix citoyennes.

    Il affirme également: “Visiblement, les couleurs arc-en-ciel sont insupportables à certaines personnes.”

    Notes complémentaires

    Le projet est présenté comme une démarche visant à affirmer l’engagement contre l’exclusion, dans un cadre démocratique et inclusif.

  • Conflit entre deux baronnes Rothschild sur le château de Pregny et sa collection d’art

    Conflit entre deux baronnes Rothschild sur le château de Pregny et sa collection d’art

    Conflit autour du château Rothschild de Pregny et de sa collection d’art

    Contexte et patrimoine convoité

    Perché au-dessus de la rade, le château Rothschild de Pregny abrite une collection de tableaux, de meubles royaux et d’objets d’art évaluée à des centaines de millions d’euros et fortement convoitée.

    Les positions des parties

    La baronne Nadine de Rothschild souhaite ouvrir ce patrimoine au public, en envisageant une présentation dans le cadre d’un musée. En face, Ariane de Rothschild et ses quatre filles refusent de partager.

    Contexte familial et enjeux

    Le conflit s’enracine dans le drame familial: la mort en 2021 de Benjamin de Rothschild, fils de Nadine et mari d’Ariane. Héritier désigné de la fortune familiale, estimée entre 1 et 5 milliards d’euros, il est décédé avant sa mère. Cette disparition a laissé Nadine veuve et Ariane en rivalité.

    Décisions judiciaires et évolution

    La justice genevoise a récemment refusé à Nadine l’usufruit du château principal, la reléguant à son ancien pavillon, qui se dégrade. D’après une décision, elle s’est vue interdire l’accès à Pregny et ses médicaments lui auraient été remis par-dessus la grille.

    Portee culturelle et visions patrimoniales

    Au-delà du drame familial, l’affaire attire l’attention du monde culturel: une ouverture au public d’une collection Rothschild à Genève représenterait un événement majeur. Nadine, qui a fondé en 2021 la Fondation Edmond et Nadine de Rothschild, nourrit l’ambition de voir les trésors exposés; Ariane, pour sa part, privilégie la cohesion patrimoniale et la mainmise par ses filles.

    Interprétation et enseignements

    Selon un observateur cité par la Tribune de Genève, le conflit reflète deux visions du nom Rothschild: l’une tournée vers l’ouverture culturelle et la transmission publique, l’autre axee sur la titularite et la gestion familiale.

  • Le français progresse dans les communes germanophones du Seeland : panorama du bilinguisme et des enjeux régionaux

    Le français progresse dans les communes germanophones du Seeland : panorama du bilinguisme et des enjeux régionaux

    Contexte et progression du français dans le Seeland

    Selon Virginie Borel, directrice du Forum du bilinguisme, le mouvement d’une population majoritairement francophone qui s’installe dans la région ne se limite pas aux frontières de Bienne et se prolonge dans les communes voisines. La dynamique observée à Bienne ne devrait pas s’essouffler dans les communes avoisinantes.

    À Biel/Bienne, la proportion d’habitants ayant choisi le français comme langue administrative est passée de 43,9% fin 2023 à 44,4% fin 2024.

    Mandaté par le Conseil des affaires francophones à Bienne (CAF) et par l’association seeland.biel/bienne pour réaliser ce baromètre, le Forum du bilinguisme observe une évolution plurilingue marquée dans les arrondissements de Biel/Bienne et du Seeland. La région compte 61 communes, dont 59 germanophones et 2 bilingues, Bienne et Evilard.

    La carte des communes de la région Bienne-Seeland illustre les dynamiques territoriales et les niveaux de bilinguisme. Sur les 46 communes qui ont participé à l’enquête (75,4%), 31 affichent une proportion de francophones inférieure à 1%, 10 présentent entre 10 et 20% et cinq dépassent 21% d’habitants dont la langue officielle est le français.

    Communication en français dans les communes germanophones

    L’étude montre que la majorité des communes germanophones communiquent principalement en allemand sur leurs sites et dans leurs publications officielles, mais quatre d’entre elles proposent des contenus en français. À Nidau, commune germanophone limitrophe de Bienne, plus de 25% de la population s’exprime en français. Le site de la commune indique une volonté de répondre dans la langue des habitants et précise que certains documents existent en français, avec d’autres à venir.

    Les communes voisines de Bienne, comme Port et Brügg, affichent également une forte minorité francophone. Des tendances similaires se retrouvent dans les communes limitrophes du canton de Neuchâtel, telles que Gals ou Gampelen, où l’installation est motivée par des questions de fiscalité ou par la recherche d’un logement.

    Scolarisation des francophones et contexte éducatif

    Sur le plan scolaire, l’enseignement est majoritairement assuré en allemand. Toutefois, des partenariats entre communes permettent localement une scolarisation en français, selon les constats issus de l’étude réalisée entre juin et août 2024 et présentée aux communes en début de semaine.

    Concernant les compétences internes, 27 communes estiment que plus de 70% de leur personnel administratif maîtrise les bases orales de la 2e langue officielle. En revanche, huit communes proposent une formation continue dans ce domaine.

    Ressources et défis financiers

    Face à la progression du nombre d’habitants de langue française, certaines communes signalent des besoins accrus en soutien linguistique. Elles évoquent des contraintes liées aux ressources financières et humaines nécessaires au développement d’offres bilingues, qu’il s’agisse de formation du personnel, de traduction ou de communication. Des outils numériques sont de plus en plus utilisés, notamment avec l’intelligence artificielle.

    Perspectives et axes d’action

    Les auteurs du baromètre proposent plusieurs axes de réflexion pour les communes: sensibiliser les administrations et les habitants aux enjeux du bilinguisme dans le contexte régional, favoriser une communication bilingue dans les domaines jugés prioritaires et soutenir les échanges linguistiques entre les élèves.

    Potentiel culturel et cadre légal

    Le rapport met en avant le fait que le bilinguisme, loin d’être perçu comme un obstacle, contribue à la richesse culturelle, à la cohésion sociale et à l’attractivité du Seeland bernois. Le développement du plurilinguisme doit se faire dans le cadre des dispositions légales, en tenant compte des ressources disponibles et des choix des communes.

  • Elise Chabbey rate le podium sur un circuit exigeant

    Course féminine sur circuit difficile

    Les favorites ont été mises sous pression par un parcours particulièrement ardu, où les cartes se sont brouillées jusqu’au bout.

    Vallieres Mill l’emporte en solitaire

    Vallieres Mill s’impose en tête, devançant Fischer-Black de 23 secondes et Garcia de 27.

    Reusser et Chabbey, dans le dernier tour

    Marlen Reusser termine neuvième à 1 minute 34. Elle lance une contre-attaque au début du dernier tour, sans pouvoir rattraper les échappées. De son côté, Elise Chabbey bénéficie du travail de Reusser pour tenter sa chance, mais se contente finalement de la médaille en chocolat.

    Favoris neutralisés

    La course a été marquée par un fiasco collectif des favorites, qui n’ont pas pris les rangs de tête. Pauline Ferrand-Prévot et Demi Vollering n’ont pas brillé comme attendu.

    Source : ats/pza

  • ONU: 158 entreprises liées aux colonies israéliennes identifiées dans la liste actualisée

    ONU: 158 entreprises liées aux colonies israéliennes identifiées dans la liste actualisée

    Mise à jour de la liste des entreprises liées aux colonies israéliennes

    Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (OHCHR) publie une version actualisée d’une base de données répertoriant les entreprises actives dans des contextes liés aux colonies israéliennes en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Cette édition recense 158 sociétés, dont 68 sont nouvelles par rapport à l’édition de 2023, et sept entreprises ont été retirées, parmi lesquelles le constructeur ferroviaire Alstom.

    Le Haut-Commissaire a expliqué que ce rapport rappelle la responsabilité des entreprises opérant dans des zones de conflit de veiller à ce que leurs activités ne contribuent pas à des violations des droits humains.

    Répartition géographique des entreprises

    La majorité des sociétés répertoriées sont basées en Israël. D’autres siègent au Canada, en Chine, en France, en Allemagne, au Luxembourg, aux Pays-Bas, au Portugal, en Espagne, au Royaume‑Uni et aux États‑Unis.

    Portée de la liste et cadre de référence

    La liste n’est pas exhaustive: faute de ressources, le Haut-Commissariat n’a pu examiner que 215 entreprises sur les 596 pour lesquelles il avait reçu des informations.

    Contexte historique et cadre juridique

    La première publication de ce type remonte à 2020. Elle est née à la suite d’une résolution du Conseil des droits de l’homme de l’ONU adoptée en mars 2016, qui demandait l’établissement d’une base de données des entreprises impliquées dans les activités liées aux colonies israéliennes en Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est.

    Lors de cette publication initiale, l’OHCHR avait précisé que la liste n’est pas un processus judiciaire et ne vise pas à constituer une procédure pénale ou quasi pénale.

    Actualisations et contexte récent

    En principe, cette liste doit être actualisée chaque année, mais cela n’a pas toujours été le cas. En 2023, une version actualisée a été publiée et réduite à 97 entreprises, sans qu’il soit établi si de nouvelles sociétés auraient dû être ajoutées.

    La liste publiée ce vendredi représente la première véritable actualisation officielle depuis lors.

    Réactions internationales

    En 2020, Israël et les États‑Unis avaient vivement dénoncé la publication de cette base de données. Le ministère israélien des Affaires étrangères avait décrit l’initiative comme une reddition aux pressions de pays et d’organisations qui chercheraient à nuire à Israël.

  • Suisse: taxation des véhicules électriques dès 2030

    Suisse: taxation des véhicules électriques dès 2030

    Contexte et objectifs de la proposition

    Le Conseil fédéral souhaite instaurer une taxe sur les véhicules électriques à partir de 2030 afin de compenser le manque à gagner occasionné par l’essor de cette mobilité pour l’impôt sur les huiles minérales et de financer les fonds dédiés à l’entretien des routes.

    Selon le ministre de l’Environnement et des Transports, Albert Rösti, les détenteurs de véhicules électriques ne paient pas d’impôt équivalent aujourd’hui. Il estime toutefois que tous les usagers de la route devraient contribuer pour les infrastructures.

    Deux scénarios envisagés

    Option A: imposer le nombre de kilomètres parcourus, avec un coût plus élevé pour les véhicules plus lourds. Le tarif moyen envisagé serait de 5,4 centimes par kilomètre.

    Option B: une taxe sur l’électricité utilisée lors de la recharge, fixée à 22,8 centimes par kilowattheure et perçue à chaque station de recharge, quel que soit le type de véhicule.

    Cadre juridique et calendrier

    Le Conseil fédéral rappelle que l’impôt doit entrer en vigueur en 2030, aligné sur l’objectif de réduire de moitié les émissions de gaz à effet de serre d’ici là. Si le rythme des achats se ralentit, des mesures incitatives pourraient être prévues dans le cadre de la loi sur le CO2. Une baisse des prix des véhicules électriques est également attendue d’ici 2030.

    Les recettes seraient affectées selon le même principe que l’impôt sur les huiles minérales: elles aloueraient deux fonds dédiés à l’infrastructure routière et aux transports publics, et entraient ensuite dans le budget général de la Confédération. En 2024, l’impôt sur les huiles minérales a généré 4,3 milliards de francs.

    Position et consultation

    La consultation publique se poursuit jusqu’au 9 janvier. Ensuite, la population sera appelée à se prononcer. Albert Rösti s’est déclaré optimiste: selon lui, un automobiliste qui passe de l’essence ou du diesel à l’électrique paiera un impôt équivalent dans les deux cas, ce qui ne modifierait pratiquement rien.

    Santé du marché automobile suisse

    Depuis 2024, les propriétaires de véhicules électriques paient déjà un impôt unique de 4%, identique à celui des autres véhicules. Cette catégorie avait été exonérée lors de son instauration en 1997 pour favoriser le développement de la mobilité électrique.

    En 2024, le marché des voitures électriques a reculé en Suisse: elles représentaient 19,3% des immatriculations de voitures neuves, contre 20,9% en 2023. À l’échelle mondiale, la demande pour les véhicules électriques a toutefois progressé d’environ 25%.

  • Départs de l’Église catholique suisse en 2024: ralentissement marqué mais chiffres encore élevés

    Départs de l’Église catholique suisse en 2024: ralentissement marqué mais chiffres encore élevés

    Départs de l’Église catholique suisse en 2024: ralentissement, mais chiffres encore élevés

    En 2024, l’Église catholique suisse a enregistré 36’782 départs, selon l’Institut suisse de sociologie pastorale (SPI). Ce total marque une chute de 46% par rapport à 2023, année où 67’497 fidèles avaient quitté l’Église catholique.

    Malgré ce recul, le chiffre demeure élevé et les comparaisons sur plusieurs années indiquent une lente augmentation des départs, selon le SPI, qui suit ces chiffres.

    Par ailleurs, le niveau actuel se situe légèrement au-dessus de celui relevé en 2022, avant la publication d’une étude sur les abus sexuels dans le milieu ecclésial.

    Effectifs en baisse et causes structurelles

    En plus des départs, un nombre élevé de décès et une diminution des baptêmes contribuent à la réduction du nombre de fidèles. L’année dernière, l’Église catholique comptait 2,73 millions de fidèles en Suisse.

    L’évêque de Saint-Gall Beat Grögli a déclaré que la tendance générale des départs et du recul de la vie ecclésiale remet fondamentalement en question la façon dont l’Église est vécue aujourd’hui.

    Le secrétaire général Urs Brosi, de la Conférence centrale catholique romaine de Suisse, précise que l’un des défis consiste à préparer l’Église à cette diminution de manière structurée, afin de préserver sa stabilité tout en ajustant son fonctionnement.

    L’Église protestante aussi confrontée à des départs significatifs

    Du côté de l’Église protestante, les départs ont augmenté en 2024, mais dans des proportions moindres qu’au catholicisme. Les réformés ont enregistré 32’561 départs, soit 18% de moins que l’année précédente.

    La baisse du nombre de membres reste marquée dans l’Église réformée, tandis que les baptêmes d’enfants diminuent également.

    Stephan Jütte, responsable de la communication de l’Église évangélique réformée de Suisse, décrit une situation marquée par un solde générationnel clairement négatif : « deux enfants sont baptisés, cinq membres réformés sont enterrés ».

    En 2024, l’Église réformée de Suisse comptait 1,78 million de membres.

  • Suisse: le PS exploite le débat sur l’initiative de l’UDC et lance une levée de fonds en marge

    Suisse: le PS exploite le débat sur l’initiative de l’UDC et lance une levée de fonds en marge

    Le débat au Conseil national sur l’initiative de l’UDC « Pas de Suisse à 10 millions ! » s’est prolongé sur onze heures, avec 116 prises de parole enregistrées. Le suspense a été jugé modéré au regard de l’issue.

    Le Conseil national a rejeté jeudi l’initiative de l’UDC par 121 voix contre 64 et six abstentions. Autrement dit, seul le groupe UDC s’est prononcé en sa faveur.

    Une levée de fonds en marge du débat

    En marge de ce vote, le PS a mené une opération de financement permettant aux sympathisants de promettre un don par minute de prise de parole de l’UDC. Selon Samuel Bendahan, coprésident du groupe, le compteur progressait rapidement et a conduit à récolter environ 123 000 francs destinés au financement de la campagne contre l’initiative.

    Échanges et positionnements des régions et des partis

    Sur le fond des arguments, Thomas Knutti (UDC/BE) a évoqué les embouteillages comme indice de ce qu’il appelle la « surdensité » de la Suisse. Marcel Dettling (UDC/SZ) a, pour sa part, mis en avant une hausse de la criminalité qu’il attribue à une immigration « non contrôlée ». Le reste de l’hémicycle est resté sourd à ces propositions et a suivi les arguments du Conseil fédéral, qui a jugé la proposition inefficace et l’a comparée au Brexit. À rappeler, le texte cherche à inscrire dans la Constitution une limitation de la croissance démographique du pays, avec un objectif fixé à 10 millions d’habitants d’ici 2050.