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  • Transit interdit à Birsfelden (BL) : 100’000 francs d’amendes par jour

    Transit interdit à Birsfelden (BL) : 100’000 francs d’amendes par jour

    Contexte et chiffres clés

    Birsfelden (BL) fait face à un afflux croissant d infractions liées à l interdiction de passage destinée à limiter le trafic de transit près de Bâle. Depuis le début du mois de septembre, la commune cherche du renfort pour épauler les trois agents chargés des contraventions.

    Selon plusieurs médias de langue allemande, dont SRF, on déclare environ 1000 infractions par jour et des amendes qui s élèvent à près de 100’000 francs chaque jour.

    Mécanisme et cadre de la mesure

    La mesure vise les automobilistes traversant la commune afin d éviter les bouchons sur l autoroute A2 près de Bâle. Des caméras scannent les plaques et les véhicules qui ne figurent pas sur les listes autorisées et qui quittent la localité moins de quinze minutes après y être entrés reçoivent une amende de 100 francs.

    Le guichet municipal enregistre des files d attente et la ligne téléphonique est saturée. Désirée Jaun, vice-présidente municipale, précise que l objectif n est pas de remplir les caisses au détriment des automobilistes mais de réduire le trafic de transit et d améliorer la qualité de vie dans les quartiers concernés.

    Impact sur les services et signalisation

    Les autorités avaient tenté d avertir les principaux services de navigation et de leur demander d intégrer ces interdictions dans leurs propositions d itinéraires. Malheureusement, seuls quelques prestataires ont effectué ces ajustements jusqu ici.

    Pour mieux faire connaître la mesure, la commune prévoit désormais de renforcer la signalisation par des panneaux et des dispositifs lumineux supplémentaires afin d informer les conducteurs.

    Points à retenir

    Cette démarche vise à réduire le trafic de transit et à préserver le cadre de vie des habitants, tout en tenant compte des difficultés opérationnelles rencontrées par les services municipaux.

  • Lancy: le Tribunal fédéral confirme l’interdiction de publicité commerciale sur l’espace public

    Lancy: le Tribunal fédéral confirme l’interdiction de publicité commerciale sur l’espace public

    Décision du Tribunal fédéral et contexte

    Le 24 novembre 2024, la commune de Lancy a voté l’interdiction des publicités commerciales sur l’espace public. Le Servette FC et une entreprise d’affichage avaient déposé un recours contre cette décision, selon Léman Bleu qui a relayé l’information.

    Contexte du recours

    Le Tribunal fédéral a débouté les requérants, confirmant l’interdiction.

    Arguments et analyse

    Pour le Servette FC, l’absence de publicités sur l’extérieur du Stade de Genève — une parcelle privée mais visible depuis le domaine public — priverait le club de ressources financières importantes, et il avait estimé que la mesure votée était liberticide.

    Les juges de Mon-Repos ont estimé que l’interdiction ne constitue pas une atteinte grave à la liberté économique ni au droit de propriété. Le Tribunal fédéral a ajouté que l’intérêt public justifie, dans ce cadre, une restriction de ces droits.

  • Football suisse: Sion obtient un nul miraculeux à Lucerne en Super League

    Football suisse: Sion obtient un nul miraculeux à Lucerne en Super League

    Contexte et déroulé du match

    Le FC Sion ne réalise pas une victoire, mais le scénario de la rencontre à Lucerne laisse peu d’ombres sur l’ampleur du rebondissement. En fin de première période et dès la deuxième mi-temps, les Sédunois ont dû surmonter une situation défavorable pour arracher un point.

    Événements clés et tournants

    Le match débute sous l’emprise lucernoise, avec une pression qui se matérialise rapidement par une série de corners lusitains. Le troisième corner est converti, et Bung Meng Freimann ouvre le score dès la 3e minute (3-0).

    À la 23e minute, le second but survient après une action de Grbic côté gauche: Noé Sow dévie involontairement la passe au premier poteau, surprenant le portier Racioppi et permettant à Lucerne d’inscrire le second but.

    Pour Sion, l’entame de match n’est pas à la hauteur des attentes, et les Valaisans peinent à créer le danger jusqu’à la fin de la première période. À la 49e minute, un penalty est accordé pour un coude involontaire de Freimann; Benjamin Kololli le transforme, après s’être initialement heurté à la vigilance de l’arbitre et l’avoir tenté une deuxième fois.

    La situation se complique peu après, à la 61e minute, lorsque Dorn sert Grbic qui s’échappe et, après une sortie de Racioppi jugée un peu juste, marque pour porter le score à 3-1.

    Théâtralement, l’entrée de Donat Rrudhani intervient à la 66e minute, et Sion parvient à redonner de l’élan à son jeu.

    À la 78e minute, Sion se retrouve à dix après l’expulsion de Théo Bouchlarhem, dont la semelle sur un adversaire est sanctionnée rouge. Malgré ce coup dur, les Sédunois ne perdent pas de vue l’objectif du match nul.

    À la 80e minute, le corner gagné par Rrudhani est repris de la tête par Winsley Boteli, qui réduit la marque à 3-2 et relance les débats.

    À la 89e minute, Liam Chipperfield se démarque et frappe depuis l’extérieur de la surface pour égaliser sur le fil, offrant à Sion un point précieux et prolongeant la rencontre dans le suspense.

    Au cours du dernier temps additionnel, les échanges se poursuivent et Sion multiplie les offensives, sans toutefois réussir à prendre l’avantage une nouvelle fois.

    La rencontre se termine sur ce nul, qui permet à Sion de rester dans le top 6 de la Super League, à quelques instants près d’un statut différent en fonction du déroulement des autres matches.

    Conséquences et analyse

    Le comportement des Sédunois, marqué par le caractère affiché et une capacité de réaction, ressort comme un élément clé de ce rebondissement tardif. L’entraîneur Didier Tholot avait décidé de maintenir Rrudhani sur le banc jusqu’à la 66e minute, une option qui a été révélatrice en fin de rencontre lorsque le milieu offensif est intervenu. L’expulsion de Bouchlarhem a retiré une option offensive supplémentaire, mais les joueurs ont su garder espoir et obtenir ce point salutaire.

    Le score final illustre une fois de plus la dynamique particulière de cette rencontre: Lucerne a pris l’initiative en début de partie, mais Sion a su renverser la vapeur dans le dernier acte, grâce à des actions construites et une efficacité retrouvée sur coups de pied arrêtés et contre-attaques tardives.

  • Concours: gagnez des entrées pour le Salon Suisse des Goûts et Terroirs à l’Espace Gruyère

    Concours: gagnez des entrées pour le Salon Suisse des Goûts et Terroirs à l’Espace Gruyère

    Concours et Salon: gagnez des entrées au Salon Suisse des Goûts et Terroirs

    Du 29 octobre au 2 novembre 2025, l’Espace Gruyère accueille un rendez-vous dédié à la gastronomie locale, promettant une immersion gourmande et authentique.

    Dates et lieu

    Du 29 octobre au 2 novembre 2025, l’Espace Gruyère devient le cadre d’un événement axé sur les saveurs régionales.

    Offres et découvertes

    Plus de 300 exposants du terroir participent à l’événement, offrant une infinité de produits régionaux. En tout, environ 5 000 produits sont à goûter, savourer et partager.

    L’Arène Gourmande proposera 220 recettes élaborées par des professionnels et artisans.

    Animations et activités

    Des animations pour tous les publics ponctuent le programme, notamment l’Amuse-Bouche et l’École du Goût (ateliers ludiques pour les 6–12 ans), ainsi que des découvertes sensorielles.

    Informations pratiques

    Pour plus d’informations, consultez le site du Salon Suisse des Goûts et Terroirs.

    Délai de participation : le 19 octobre 2025 à 23h59.

  • Rémy Pagani, ancien maire de Genève, demeure en détention en Israël: nouvelle visite de l’ambassade suisse à Ktzi’ot

    Rémy Pagani, ancien maire de Genève, demeure en détention en Israël: nouvelle visite de l’ambassade suisse à Ktzi’ot

    Rémy Pagani, ancien maire de Genève, demeure en détention en Israël

    Une équipe de l’ambassade de Suisse à Tel Aviv a effectué, dimanche matin, une seconde visite au centre de détention de Ktzi’ot, situé dans le sud d’Israël, selon le Département fédéral des Affaires étrangères (DFAE).

    Cette visite a permis de rencontrer et d’échanger avec les dix ressortissants suisses détenus, qui, selon le DFAE, sont « relativement en bonne santé, compte tenu des circonstances ».

    Le DFAE précise qu’il continue d’assurer le contact avec les autorités israéliennes et avec les avocats des détenus, ces derniers étant chargés d’informer les familles. Aucune date de retour en Suisse n’a pour l’instant été communiquée par les services du conseiller fédéral Ignazio Cassis.

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  • Kherson : première ligne entre occupation et bombardements, témoignages d’une ville en souffrance

    Kherson : première ligne entre occupation et bombardements, témoignages d’une ville en souffrance

    Kherson : première ligne entre occupation et bombardements

    La ville de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, est marquée par une intensification des bombardements et se retrouve sur le front après sa libération en novembre 2022. Elle demeure exposée à des risques constants alors que les combats se poursuivent.

    Les civils qui n’ont pas pu ou voulu quitter les lieux font face à une menace permanente, tandis que les habitants racontent une réalité marquée par des destructions et une précarité croissante.

    Les témoignages recueillis par la correspondante Maurine Mercier pour RTS décrivent des vies brisées. Un père a perdu son fils de 13 ans dans un tir de lance-roquettes, et Genia a été amputé des deux jambes lorsqu’un obus est tombé près de lui dans son jardin.

    Sur le plan matériel, certaines familles ne disposent pas des moyens de partir. Le neveu de Genia indique que son oncle vit principalement de sa pension, estimée à une centaine d’euros par mois, et qu’il demeure pris en charge à plein temps. Pour tenter de se protéger, la municipalité a mis en place des filets de pêche au-dessus de certaines rues afin d’atténuer l’impact des drones russes, mais les bombardements et les tirs d’artillerie deviennent de plus en plus fréquents.

    Interrogée sur le pire entre l’occupation et les bombardements actuels, Yulia, rescapée d’une attaque, répond sans hésiter que l’occupation demeure le facteur le plus lourd à gérer.

  • Donald Trump et les géographes au FIG de Saint-Dié-des-Vosges : fascination et inquiétudes autour du pouvoir et des espaces

    Donald Trump et les géographes au FIG de Saint-Dié-des-Vosges : fascination et inquiétudes autour du pouvoir et des espaces

    Donald Trump et les géographes au FIG

    Du vendredi au dimanche, des géographes réunis au Festival international de géographie (FIG), dans l’est de la France, ont évoqué Donald Trump comme un « objet d’étude » à la fois fascinant et inquiétant. À Saint-Dié-des-Vosges, où se tient chaque année le FIG, l’ancien président américain est régulièrement mentionné au fil des conférences, en lien avec les thèmes abordés sur les dynamiques du pouvoir et leurs répercussions spatiales.

    Pour Camille Escudé, chercheuse à Sciences Po Paris, « le thème du festival cette année, c’est le pouvoir, et ce que nous montre Donald Trump, c’est le retour à un pouvoir national fort, décomplexé, dans ses formes et dans ses traductions spatiales aussi ». Elle ajoute que le sujet « lui donne du grain à moudre » et évoque, sans détour, les interviews et les hypothèses autour d’épisodes tels que des tentatives perçues de modifier des cartes ou des territoires.

    Des gestes symboliques et des enjeux géographiques

    Plusieurs intervenants soulignent que Trump représente, pour l’analyse cartographique, une figure où le pouvoir s’exprime non seulement par des décisions politiques mais aussi par des actes qui influent sur l’espace. Selon cette spécialiste de l’Arctique, « c’est un objet politique avec des conséquences géographiques » qu’il convient d’étudier comme tel, tout en notant une part d’inquiétude. D’autres expliquent que la frontière peut devenir, dans ce cadre, une question de force et de pratique, révélant des dynamiques déjà observables mais amplifiées par le discours présidentiel.

    Les discussions évoquent notamment l’intervention de l’agence de l’immigration américaine, l’ICE, dans le cadre d’un programme d’expulsions massives, comme un élément qui éclaire les rapports entre droit, pouvoir et géographie des territoires.

    Des renommer des lieux et des implications cartographiques

    Frédéric Giraut, spécialiste de toponymie à l’Université de Genève, témoigne d’un épisode marquant: Donald Trump, revenu au pouvoir, a renommé de façon unilatérale certains points sur des cartes. Le Denali, point culminant des États‑Unis, nommé autrement depuis 2015, est revenu au nom « mont McKinley ». Le golfe du Mexique, nom d’origine préhispanique, a été brièvement évoqué comme devant devenir le « golfe d’Amérique », une modification signalée par l’Associated Press (AP). Pour Giraut, ces gestes illustrent une dimension suprémaciste et posent des questions en lien avec les engagements internationaux, notamment ceux qui visent à promouvoir les langues et les savoirs autochtones.

    Il souligne que « c’est effrayant, parce qu’il y a cette dimension suprémaciste qui va à l’encontre d’engagements internationaux, notamment ceux liés au développement durable et à l’inclusion des langues minoritaires », et rappelle que la cartographie peut devenir un terrain de propagande et de politique linguistique.

    Une fin d’ère et des pronostics géopolitiques

    Laurence Nardon, spécialiste des États-Unis à l’Institut Français des Relations Internationales (Ifri), voit dans ces évolutions une « fin d’une ère » — celle du multilatéralisme fondé sur la coopération, le droit international et les institutions comme les Nations Unies. Elle affirme que, d’un point de vue politique, l’analyse est absolument fascinante, mais elle met aussi en évidence un volet anxiogène, particulièrement depuis le début du second mandat républicain et les attaques perçues contre les universités, l’état de droit et les médias.

    Pour autant, les chercheurs appellent à la prudence face à une interprétation univoque: les frontières ne se redéfinissent pas uniquement par les gestes d’un acteur unique. Frédéric Giraut rappelle qu’en parallèle des réactions des grandes plateformes privées, des ressources collaboratives émergent comme des contrepoints. Il mentionne Wikipédia et, sur le plan cartographique, OpenStreetMap comme des espaces de résistance potentiels, face à des décisions centralisées qui pourraient modifier les représentations des territoires.

    Entre idéal de résistance et réalité numérique

    Le débat met ainsi en lumière la tension entre les dynamiques étatiques et les initiatives citoyennes qui participent à une cartographie plus participative. Les géographes notent que, si Google Maps ou Apple Plans ont suivi des orientations officielles, des plateformes collaboratives offrent des espaces alternatifs et critiques où les habitants et les chercheurs peuvent réviser ou remettre en question certaines griffes cartographiques. Cette dimension de résistance numérique est évoquée comme un élément important dans la compréhension des rapports entre pouvoir, territoire et données géographiques.

    En conclusion, les échanges lors du FIG reflètent l’actualité et ses implications pour la géographie: Donald Trump est perçu comme un sujet d’étude complexe, capable d’éclairer les mécanismes du pouvoir à travers des pratiques spatiales et des discours qui influent sur les territoires. Les participants s’accordent néanmoins sur l’importance de distinguer les faits des interprétations et de favoriser une approche critique et méthodique dans l’analyse des dynamiques géopolitiques contemporaines.

  • Nuisances sonores sur une place de tir militaire à Vérolliez : des riverains réclament des mesures et dénoncent des retards d’assainissement

    Nuisances sonores sur une place de tir militaire à Vérolliez : des riverains réclament des mesures et dénoncent des retards d’assainissement

    Contexte et enjeux autour de la place de tir à Vérolliez

    À Vérolliez, sur la falaise agaunoise près de Saint-Maurice, une action spectaculaire a été observée samedi lorsque des riverains ont déployé une banderole géante affichant «Place de tir hors-la-loi».

    Des membres de l’association de défense des riverains d’Epinassey sont également descendus dans les rues de Saint-Maurice pour marquer leur ras-le-bol face aux nuisances sonores liées aux tirs effectués depuis le site.

    Contexte d’utilisation et nuisances

    Ce site, créé en 1955, est utilisé toute l’année par l’armée pour la formation continue professionnelle, les écoles de recrues, les cours de répétition et l’Académie de police de Savatan. Les valeurs limites de bruit y seraient quotidiennement dépassées.

    Des mesures d’assainissement avaient été annoncées, mais aucune action concrète n’a été engagée alors que le délai légal des travaux avait été fixé au 1er août.

    Réactions et démarches administratives

    L’association des riverains a écrit à l’armée pour demander l’arrêt immédiat des tirs. Selon son président, ArmaSuisse a balayé cette demande d’un revers de main, comme l’indique son témoignage publié par Le Nouvelliste.

    La commune de Saint-Maurice a pour sa part adressé le 19 août une lettre au Département de la défense afin d’obtenir une réponse similaire, «jusqu’à la mise en œuvre des mesures d’assainissement».

    Bern a rejeté ces sollicitations, précisant que «la procédure d’approbation des plans de constructions militaires devrait être initiée d’ici à fin 2025».

    Impact sur d’autres sites et explications

    Vérolliez n’est pas la seule place d’armes concernée: une trentaine d’autres sites souffrent également de retards.

    Au début août, ArmaSuisse avait justifié ces retards par l’introduction de nouveaux systèmes d’armes, une modification des exercices ou un besoin accru d’entraînement, ainsi que par la difficulté d’évaluer le bruit sur ces sites.

  • Lucas Feld, 12 ans, alerte sur la pollution des rivières neuchâteloises

    Lucas Feld, 12 ans, alerte sur la pollution des rivières neuchâteloises

    Contexte et observations d’un jeune pêcheur neuchâtelois

    Lucas Feld, 12 ans, est un pêcheur amateur originaire de Neuchâtel. Il pratique la pêche à la nymphe à vue, une technique qui imite des larves et d’autres proies aquatiques pour attirer les poissons.

    Au-delà de sa passion, il s’inquiète de l’état des eaux des rivières de la région.

    « J’ai pu voir des poissons malades qui étaient en train de morfler. Ça m’a incité à contacter les médias », explique-t-il.

    Selon ses observations, la plupart des cours d’eau seraient « fortement pollués ». Cette situation le rend à la fois triste et en colère.

    « Ça me rend triste que personne ne voie ça et que les rivières aillent mal. Et aussi en colère que personne ne fasse rien », confie le jeune pêcheur.

    La pratique du no-kill et le regard sur l’état des poissons

    Adepte du « no-kill », Lucas relâche généralement tous les poissons qu’il capture. Cette approche lui permet d’observer l’état des populations et de contribuer, à sa manière, à leur suivi.

    « Je fais ça pour garder les poissons dans cette rivière, puis apprendre un peu, enfin voir ce qui se passe sur ces poissons », précise-t-il.

    Pour certaines situations, il adopte un geste différent lorsque le poisson est trop blessé par un hameçon ou par d’autres facteurs : « Quand il y a un poisson qui serait trop blessé à cause d’un hameçon ou bien d’autres facteurs, je le prends et je le mange », précise-t-il.

    Appel à l’attention publique et médiatique

    En décidant de contacter les médias, Lucas Feld espère attirer l’attention sur la pollution des rivières et inciter les autorités ainsi que le public à agir pour préserver ces écosystèmes fragiles.

    Crédit photo : Claire Burgy/Dillon Dauti

  • Brigitte Bardot dévoile Mon BBcédaire, un ouvrage manuscrit illustré par Fayard

    Mon BBcédaire, un livre écrit à la main par Brigitte Bardot

    Le livre Mon BBcédaire, entièrement rédigé à la main et illustré par Ayoub Bougria, est présenté par Fayard comme une immersion dans la personnalité d une femme âgée de 91 ans qui a marqué son époque par son indépendance, son engagement et son audace.

    Depuis Saint-Tropez, où elle possède la maison La Madrague, Bardot propose des passages qui vont de A à Z, associant des noms de lieux ou de personnalités connus de Bardot. Le texte privilégie une écriture ronde et des choix de mots soignés.

    Portraits et jugements sur des icônes du cinéma

    Elle affirme son attachement pour Jean-Paul Belmondo, le décrivant comme un acteur formidable, génial, drôle et courageux. En revanche, Alain Delon est présenté comme porteur du meilleur comme du pire. Marcello Mastroianni est qualifié de charmant mais considéré comme un acteur sans génie ni personnalité véritablement inoubliable.

    Érotisme et regard sur l amour

    Sur le registre intime, Bardot évoque des jeux d amour où tout peut être permis, mêlant imagination, une certaine perversité et coquinerie amoureuse.

    Une analyse de la France et de son paysage politique

    Évoquant La Madrague et le village de Saint-Tropez, elle regrette ce que le lieu est devenu, une cité de milliardaires où le charme d autrefois n est plus perceptible.

    Elle décrit la France comme terne, triste et soumise, et affirme que la droite serait selon elle le seul remède urgentissime à l agon ie de la nation, tout en évoquant une proximité avec Marine Le Pen du Rassemblement national.

    Contexte et édition

    Brigitte Bardot avait publié en 1996 ses mémoires Initiales BB. Mon BBcédaire est publié par Fayard et est paru le 1er octobre 2025. La présentation précise que l ouvrage est illustré par Ayoub Bougria et que des crédits photographiques demeurent associés à l édition.

    Crédits : afp/olhor