Contexte et observations d’un jeune pêcheur neuchâtelois
Lucas Feld, 12 ans, est un pêcheur amateur originaire de Neuchâtel. Il pratique la pêche à la nymphe à vue, une technique qui imite des larves et d’autres proies aquatiques pour attirer les poissons.
Au-delà de sa passion, il s’inquiète de l’état des eaux des rivières de la région.
« J’ai pu voir des poissons malades qui étaient en train de morfler. Ça m’a incité à contacter les médias », explique-t-il.
Selon ses observations, la plupart des cours d’eau seraient « fortement pollués ». Cette situation le rend à la fois triste et en colère.
« Ça me rend triste que personne ne voie ça et que les rivières aillent mal. Et aussi en colère que personne ne fasse rien », confie le jeune pêcheur.
La pratique du no-kill et le regard sur l’état des poissons
Adepte du « no-kill », Lucas relâche généralement tous les poissons qu’il capture. Cette approche lui permet d’observer l’état des populations et de contribuer, à sa manière, à leur suivi.
« Je fais ça pour garder les poissons dans cette rivière, puis apprendre un peu, enfin voir ce qui se passe sur ces poissons », précise-t-il.
Pour certaines situations, il adopte un geste différent lorsque le poisson est trop blessé par un hameçon ou par d’autres facteurs : « Quand il y a un poisson qui serait trop blessé à cause d’un hameçon ou bien d’autres facteurs, je le prends et je le mange », précise-t-il.
Appel à l’attention publique et médiatique
En décidant de contacter les médias, Lucas Feld espère attirer l’attention sur la pollution des rivières et inciter les autorités ainsi que le public à agir pour préserver ces écosystèmes fragiles.
Crédit photo : Claire Burgy/Dillon Dauti