Contexte et enjeux de la présidentielle irlandaise
Selon les premiers dépouillements des bulletins de vote, Catherine Connolly, âgée de 68 ans, pourrait remporter une victoire significative. Cette élection, essentiellement honorifique, est marquée par une faible participation et par des critiques émanant principalement des conservateurs qui estiment ne pas être représentés par les candidats. Les premiers comptages indiquent un nombre de bulletins nuls élevé.
Un soutien des principaux partis d’opposition
Catherine Connolly, une ex-avocate reconnue pour son franc-parler, est soutenue par les principaux partis d’opposition, dont les Verts et Sinn Fein, autrefois la vitrine politique de l’Armée républicaine irlandaise (IRA).
Neutralité et défense
Elle est opposée à une augmentation des dépenses de défense et défend la tradition de neutralité militaire de l’Irlande, qui entretient un programme de partenariat avec l’OTAN mais n’en est pas membre.
Réactions et félicitations
À la suite des premiers résultats, Heather Humphreys, membre du Fine Gael, a déclaré à la télévision publique RTE : « Catherine sera une présidente pour nous tous et elle sera ma présidente », en reconnaissant la défaite. Simon Harris, vice-Premier ministre et autre élu du Fine Gael, a également exprimé ses vœux de réussite à la candidate.
Chiffres et contexte électoral
Quelque 3,6 millions d’électeurs et électrices étaient appelés à voter vendredi pour désigner le successeur de Michael Higgins, âgé de 84 ans et en fonction depuis 2011 après deux mandats. Pour la première fois depuis 1990, seuls deux candidats, deux femmes, briguaient la présidence irlandaise.
afp/boi
