Category: Vaud

  • Sauvetage réussi d’un randonneur après une chute de 80 mètres dans un ruisseau en région du Muveran

    Un randonneur secouru après une chute de 80 mètres dans une région accidentée

    L’intervention de secours a permis de venir en aide à un marcheur victime d’une chute importante dans le secteur du Muveran, après avoir été bloqué dans un environnement difficile.

    Les circonstances de l’incident et l’intervention de la Rega

    Jeudi vers 11h30, un randonneur a alerté les services de secours après s’être retrouvé coincé face à une falaise, suite à une chute d’environ 80 mètres dans un ruisseau. Après cette chute, il avait tenté de descendre encore près de 200 mètres avant de se retrouver en danger dans un environnement glissant et escarpé. La visibilité étant fortement réduite par un épais brouillard, les équipes de secours ont décidé de mettre en œuvre une opération combinée.

    Une mission de sauvetage en montagne sous conditions météorologiques difficiles

    La Rega a mobilisé une unité terrestre, tandis qu’un hélicoptère de la mission a été déployé pour atteindre une zone difficile d’accès, à environ 1900 mètres d’altitude, en dépit des nuages et du brouillard dense. Six membres du dispositif de secours, dont un médecin, ont effectué une progression à pied pour rejoindre le lieu de la victime, située en terrain escarpé.

    Une opération d’évacuation précautionneuse et efficace

    Une fois sur place, les sauveteurs ont installé un système de cordes pour descendre le randonneur sur une distance d’environ 300 mètres, puis pour le remonter jusqu’au chemin sécurisé. La personne, trempée et vulnérable après sa chute, a reçu des vêtements secs pour se réchauffer. Elle a ensuite été évacuée par hélicoptère vers le village de Pont de Nant.

    Un bilan médical rassurant pour la victime

    Après son arrivée, le randonneur a été examiné par un médecin urgentiste de la Rega. Selon les premiers constatations, il n’a pas nécessité d’hospitalisation, ce qui indique une évolution favorable après cet incident en montagne.

  • Incident sur les quais de Villeneuve : deux jeunes blessés lors d’une rixe armée

    Incident sur les quais de Villeneuve : deux jeunes blessés lors d’une rixe armée

    Une altercation violente sur les quais de Villeneuve

    Un incident s’est produit sur les quais de Villeneuve, impliquant une confrontation entre plusieurs individus. Selon la police cantonale, cette altercation s’est déroulée mardi vers 16h45, et a conduit à la fuite de certains participants impliqués.

    Deux victimes blessées, dont une par balle

    Lors de l’incident, deux jeunes hommes ont été blessés. Un Français de 24 ans a été atteint par balle, tandis qu’un Suisse de 23 ans a également été blessé, sans précision sur la nature de ses blessures. Après avoir trouvé refuge dans un commerce du secteur, ils ont été rapidement pris en charge par les secours et transférés à l’hôpital. Leur pronostic vital n’est pas engagé, mais ils ont nécessité une intervention urgente.

    Enquête en cours

    Le Ministère public a ouvert une procédure judiciaire pour éclaircir les circonstances du drame. La police de sûreté vaudoise a été désignée pour mener les investigations afin d’identifier les responsables de cette rixe violente.

  • Un automobiliste impliqué dans une collision avec des manifestants à Lausanne remis en liberté après audition

    Incident survenu lors d’une manifestation propalestinienne à Lausanne

    Samedi en fin d’après-midi, un conducteur de 56 ans a percuté une foule de manifestants pro-palestiniens avec sa BMW cabriolet dans le centre-ville de Lausanne. Ce geste a entraîné des blessures légères chez deux personnes et provoqué un mouvement de panique parmi les participants. Interpellé rapidement par les forces de l’ordre, l’automobiliste a ensuite été placé en détention provisoire pendant deux nuits.

    Libération après examen du Ministère public

    Après une audition lundi menée par le Ministère public, la détention préventive de l’homme a été levée, le parquet estimant que les conditions justifiant une telle mesure — notamment le risque de fuite, de récidive ou de collusion — n’étaient pas remplies.

    Déclarations de l’automobiliste

    À sa sortie, rencontré devant son domicile par le quotidien “24 Heures”, le quinquagénaire a exprimé son profond regret face aux événements, assurant n’avoir « rien voulu de tout cela ». Il a précisé qu’il n’avait pas perçu qu’il s’agissait d’une manifestation pro-palestinienne, pensant plutôt faire face à un blocage de la circulation dû à un rassemblement de militants pour le climat. Selon lui, l’action est survenue sous l’effet de l’agacement, sans intention délibérée de nuire.

    Enquête et orientation de l’enquête judiciaire

    Suite à l’audition effectuée lundi par le procureur en charge de l’enquête pénale et aux premiers éléments recueillis par la police judiciaire lausannoise, la motivation de l’automobiliste a été clarifiée. Aucun élément ne laisse pour l’instant apparaître une intention à caractère politique ou idéologique. Le conducteur a reconnu les faits en expliquant avoir tenté de contourner les manifestants afin de traverser le pont menant à la sous-gare.

    Mesures en cours et plaintes déposées

    Le procureur a ordonné la saisie du véhicule impliqué dans l’incident. Par ailleurs, trois plaintes pénales ont été enregistrées par le Ministère public à ce stade de la procédure.

  • Grandson (VD) : le Tribunal fédéral annule le permis pour un projet de halles industrielles

    Grandson (VD) : le Tribunal fédéral annule le permis pour un projet de halles industrielles

    Le projet de construction de trois halles industrielles à Grandson, dans le canton de Vaud, ne verra finalement pas le jour. Le Tribunal fédéral (TF) a annulé le permis de construire qui avait été délivré en 2022 par la municipalité, après plusieurs années de procédures et d’oppositions.

    Un projet industriel sur une parcelle du nord de Grandson

    Le terrain concerné, d’une surface d’environ 10’000 m², se situe au lieu-dit Péroset, à l’extrême nord du territoire communal. Initialement classé en zone industrielle lors du plan d’affectation de 1982, il devait accueillir trois halles industrielles, six garages souterrains ainsi qu’un local technique enterré. Le projet prévoyait également 64 places de stationnement extérieures.

    La municipalité de Grandson avait accordé l’autorisation de construire, après avis favorable de la division Biodiversité et paysage de l’État de Vaud, sous condition que les valeurs naturelles du site soient clairement recensées. Un rapport environnemental avait en effet identifié les éléments à préserver et ceux pouvant être supprimés.

    Une opposition portée par des organisations environnementales

    La parcelle concernée jouant aussi un rôle de couloir faunique et abritant plusieurs groupes d’arbres protégés, des oppositions se sont manifestées. Elles ont été déposées par Pro Natura Vaud, soutenue par l’organisation nationale, et par la commune voisine de Fiez. Ces oppositions avaient toutefois été levées par la municipalité, et la justice vaudoise avait validé le permis en mai 2022.

    Le Tribunal fédéral remet en cause la légitimité de la zone industrielle

    Saisi par Pro Natura, le TF a tranché en faveur de l’association et annulé le permis de construire. Dans son arrêt, la Haute Cour considère que le maintien d’une zone industrielle si éloignée du centre de Grandson, entourée d’un territoire agricole, apparaît «incongru» et contraire aux principes d’aménagement visant à distinguer les zones bâties et les zones non bâties.

    La décision fédérale souligne également que la présence historique d’activités artisanales et agricoles, notamment le moulin du Péroset-Grandson actif depuis plus de deux siècles, ne saurait justifier une extension supplémentaire de l’urbanisation sur ce secteur.

    Des services fédéraux et la justice vaudoise critiqués

    Le Tribunal fédéral relève que l’Office fédéral du développement territorial n’avait pas remis en question la validité du plan d’affectation communal, et que l’Office fédéral de l’environnement n’avait pas reconnu le site comme biotope digne de protection au sens de la législation fédérale. La Haute Cour a toutefois pris une position différente, estimant que ces évaluations ne suffisaient pas à justifier le projet.

    Un besoin régional qui n’a pas été démontré

    Autre point souligné par les juges fédéraux : la justice vaudoise n’aurait pas examiné de manière approfondie la nécessité d’une telle zone d’activités, alors que le plan d’affectation remonte à plus de quarante ans. Selon l’arrêt, aucune preuve ne permet de conclure à l’existence d’un besoin économique ou régional pressant dans ce domaine.

    Un contraste avec d’autres choix urbanistiques

    Enfin, le TF met en avant une incohérence relevée dans les choix de planification communale. Alors que Grandson envisage de reclasser certaines parcelles déjà bâties en espaces verts de transition, le terrain en question – qui n’était pas encore construit – restait affecté à une zone industrielle. Cette contradiction a aussi pesé dans la balance en faveur de l’annulation du projet.

    Avec cette décision, le développement industriel prévu au nord de Grandson est stoppé, et l’avenir de la parcelle reste désormais incertain.

  • Initiative « Sauvons le Mormont » : la droite vaudoise et des acteurs économiques appellent à voter non

    Initiative « Sauvons le Mormont » : la droite vaudoise et des acteurs économiques appellent à voter non

    À Echallens, le comité « Non à l’initiative extrême sur le Mormont – Oui à l’économie circulaire » a présenté ce jeudi ses arguments contre le texte soumis au vote. Cette mobilisation est coordonnée par la Fédération vaudoise des entrepreneurs (FVE) et réunit plusieurs élus, dont le conseiller aux États Pascal Broulis (PLR/VD), les conseillers nationaux Yvan Pahud (UDC/VD) et Céline Weber (Vert’lib/VD), ainsi que le député Nicolas Suter (PLR).

    Une initiative pour interdire l’exploitation de la colline

    L’initiative « Sauvons le Mormont », déposée en 2022 après l’occupation du site par la ZAD, vise à inscrire dans la Constitution vaudoise la protection de cette colline emblématique en y interdisant toute activité d’exploitation industrielle.

    Les arguments des opposants

    Pour Pascal Broulis, l’économie vaudoise a besoin de stabilité. Il estime que le texte pourrait fragiliser des centaines d’emplois indirectement liés à la carrière, auxquelles s’ajouteraient, selon le comité, plus de 30’000 postes du secteur de la construction dans le canton.

    Les opposants rappellent que la Suisse utilise environ cinq millions de tonnes de ciment par an, dont 86 % produits dans le pays. À leurs yeux, le Mormont joue un rôle stratégique dans l’approvisionnement de la Suisse romande, reconnaissance déjà confirmée, soulignent-ils, par le Tribunal fédéral. Si l’initiative passait, cela pourrait entraîner une hausse des importations représentant environ 40 % des besoins vaudois, soit l’équivalent de 60’000 trajets supplémentaires de camions venant de l’étranger.

    Un rôle dans l’économie circulaire

    Le comité met aussi en avant la valorisation annuelle de 200’000 tonnes de déchets — tels que boues, farines animales, pneus usagés, huiles et solvants — intégrés dans la production de ciment. Il précise que la chaleur issue des fours est utilisée pour chauffer environ 2’000 ménages des communes proches. En cas de fermeture, ces usages locaux pourraient être perdus.

    Le contre-projet comme alternative

    Plutôt qu’une interdiction, les opposants soutiennent le contre-projet direct du Conseil d’État. Selon Céline Weber, il permettrait de concilier développement économique et préservation de l’environnement, en donnant un signal clair aux entreprises et à la recherche sur les solutions durables.

    Un vote prévu dans le canton de Vaud

    Les citoyens vaudois seront appelés à se prononcer sur l’initiative et son contre-projet lors de la votation prévue le 31 mars 2025. Le débat autour du Mormont continue de susciter des prises de position contrastées au sein de la société civile et politique.