Category: Valais

  • Fermeture temporaire de la Grotte aux fées de Saint-Maurice pour travaux de rénovation et réouverture envisagée au printemps 2027

    Fermeture temporaire de la Grotte aux fées de Saint-Maurice pour travaux de rénovation et réouverture envisagée au printemps 2027

    Fermeture temporaire et rénovation planifiée de la Grotte aux fées à Saint-Maurice

    Située dans la falaise non loin de l’Abbaye de Saint-Maurice, la Grotte aux fées a été découverte en 1864 par un chanoine. Et 160 ans plus tard, elle nécessitait une cure de jouvence.

    Dès ce lundi, le site ne sera plus accessible aux visiteurs, car de longs travaux vont être entrepris. Le patrimoine culturel de la région est en jeu et la grotte rouvrira au printemps 2027 si tout se passe bien.

    Des moutons protégés et des rêves qui se réalisent

    Depuis trois décennies, la famille Crittin raconte l’histoire de ce joyau géologique formé par le ruissellement de l’eau et c’est avec un pincement au cœur que Fanny Crittin, l’actuelle gérante, voit partir les visiteurs pour une longue période.

    Interrogée dimanche dans le 19h30, elle apporte un éclairage sur ce lieu où les habitants de la région avaient pour habitude de garder les moutons pour les protéger des loups et des ours qui erraient dehors. Et la légende veut que si vous plongez votre main gauche dans la fontaine des fées et que vous faites un voeu, les fées le réaliseront.

    Vers une fréquentation accrue et mesurée

    Les travaux qui vont être entrepris permettront de préserver le charme des lieux tout en améliorant la scénographie et l’éclairage.

    Estimés à 1,7 million de francs, ces travaux sont financés par la commune de Saint-Maurice et le canton du Valais, respectivement à hauteur de deux tiers et d’un tiers.

    Jusqu’ici, la Grotte aux fées accueillait environ 20 000 visiteurs par an et, après les travaux, l’objectif est de doubler ce nombre, sans dépasser ce plafond. « Nous voulons un tourisme modéré et durable », rappelle Xavier Lavanchy, président de la commune.

    Crédit photo : Flore Dussey/boi

  • Cacher son visage lors d’une manifestation : ce que dit la loi et les exceptions

    Cacher son visage lors d’une manifestation : ce que dit la loi et les exceptions

    Contexte et cadre juridique

    Lors d’une marche de soutien à la Palestine samedi à Berne, environ 500 personnes ont été interceptées et contrôlées par les forces de l’ordre, après avoir passé plusieurs heures encerclées dans ce qui a été décrit comme une nasse policière.

    Parmi les manifestants, certains font l’objet d’enquêtes pour diverses infractions, notamment émeutes, incendies volontaires, violation de domicile ou lésions corporelles. Une autre infraction, moins évidente, concerne l’interdiction de dissimuler le visage, passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 1000 francs.

    Des informations complémentaires évoquent des blessés et des dégâts importants liés aux affrontements en marge de la manifestation.

    Exceptions et motifs légitimes

    Si le port d’un visage couvert peut être interprété comme une mesure de protection dans certaines situations, la loi prévoit des exceptions. Elle interdit toutefois de dissimuler son visage dans l’espace public, sauf si des raisons concrètes existent, notamment pour des motifs de santé (port d’un masque sanitaire) ou de sécurité (port d’un casque).

    La réglementation autorise également le recours au visage caché lors d’un cortège syndical lorsque les participants craindraient des représailles de leur employeur, et prévoit une autre dérogation pour les lieux de culte.

    Évolution du cadre légal en Suisse

    Au niveau fédéral, l’interdiction de dissimuler le visage est entrée en vigueur au début de l’année 2025, à la suite d’une initiative populaire adoptée en 2021. Ce texte, surnommé l’initiative anti-burqa, a été lancé par le Comité d’Egerkingen, un groupe qui dénonce selon lui l’ Islamisation de la Suisse.

    Au niveau cantonal, le Tessin a été le premier à instaurer une telle mesure en 2013, suivi par Saint-Gall en 2018.

    Débats et réactions autour des violences en marge

    Des analyses et entretiens publiés abordent les violences en marge des manifestations et les questions qu’elles suscitent, ainsi que les réactions des observateurs et des experts sur leur impact et leur pertinence dans le cadre des manifestations.

  • Route du Grand-Saint-Bernard temporairement fermée après le débordement de deux torrents en Valais

    Jeudi après-midi, de fortes précipitations orageuses ont provoqué une montée soudaine des eaux dans les torrents du Tiercelin et du Borgeaud, situés à l’entrée du village des Valettes, entre Bovernier et Martigny-Combe. Leur débordement a entraîné un dépôt de débris qui a temporairement rendu la route du Grand-Saint-Bernard impraticable.

    Circulation interrompue et mise en place d’une déviation

    Selon la police cantonale valaisanne, les opérations de nettoyage étaient indispensables et devaient durer plusieurs heures avant un retour à la normale. Durant l’intervention, un itinéraire de substitution a été ouvert via le Col des Planches. En fin d’après-midi, des ralentissements et embouteillages ont été signalés sur cette déviation par le Touring Club Suisse (TCS).

    Réouverture progressive de la route

    Les travaux de déblaiement ont abouti dans la soirée. La circulation a pu reprendre vers 20 heures, et vers 21 heures la police cantonale a confirmé auprès de la RTS que le trafic était de nouveau fluide dans les deux directions. La déviation par le Col des Planches n’était donc plus nécessaire.

    Autre fermeture signalée dans le Haut-Val Ferret

    Parallèlement, le TCS a précisé qu’une autre portion du réseau routier régional avait été touchée. La route menant au hameau de Ferret, dans le haut Val Ferret, a en effet été fermée depuis environ 16h15 en raison d’une inondation.