Category: Suisse Romande

  • Daniela Pinto alerte sur les pratiques d’agences françaises dans les partenariats commerciaux

    Daniela Pinto alerte sur les pratiques d’agences françaises dans les partenariats commerciaux

    Daniela Pinto appelle à la prudence face à des pratiques d’agences françaises lors des partenariats

    Le lundi 27 octobre 2025, Daniela Pinto, épouse de Nico Capone, a pris la parole sur Instagram en story, relayée par son mari. Elle évoque des expériences avec des agences françaises liées à des partenariats commerciaux.

    Elle invite les créateurs de contenu à la contacter en privé s’ils ont rencontré des soucis similaires ou s’ils ont été mal représentés, afin de s’entraider et d’identifier les partenaires avec lesquels il est préférable de collaborer.

    La concernée, originaire du canton de Vaud, souligne avoir souffert de problèmes de santé au cours de l’été et précise qu’elle sortira davantage sur ce sujet dans l’espace public.

    Selon ses propos, elle et Nico Capone se décrivent comme des personnes bienveillantes, qui n’auraient pas connu de mauvais buzz auparavant. Elle affirme néanmoins qu’elle ne peut plus rester silencieuse et souhaite agir pour influencer positivement son entourage professionnel.

    Contexte et impact sur le milieu des influenceurs

    Ce témoignage met en lumière la précarité potentielle des partenariats en France dans le secteur du marketing d’influence, et rappelle l’importance pour les créateurs de contenu de vérifier les conditions des collaborations et la représentation par les agences.

  • Charlie Winston explore tous les aspects de l’amour dans Love Isn’t Easy (sortie 2025)

    Charlie Winston explore tous les aspects de l’amour dans Love Isn’t Easy (sortie 2025)

    Sortie et intention derrière Love Isn’t Easy

    Le 10 octobre 2025, Charlie Winston dévoilait son sixième opus, Love Isn’t Easy. Le chanteur anglais, âgé de 47 ans, affirme que ce titre illustre l’idée que l’amour mérite d’être poursuivi, même lorsqu’il se révèle difficile.

    Lors d’un échange téléphonique quelques temps après la sortie, l’artiste a accepté notre « interview love », précisant que le mot « love » sonne plus léger à l’anglaise.

    Une approche plurielle de l’amour

    Pour lui, il s’agit d’explorer « tous les sujets de l’amour » et pas seulement l’amour romantique: la passion pour la musique au quotidien, l’amour de la Terre et les dynamiques relationnelles. Il rappelle ne pas avoir traité ce thème de façon centrale au cours de sa carrière, mais y penser depuis plusieurs années en raison de sa vie de famille. Aujourd’hui, il est convaincu que ce sujet est crucial à aborder, notamment pour les jeunes, dans un monde qui peut favoriser la déconnexion; patience et compassion restent nécessaires.

    Une dimension personnelle et éducative

    Plusieurs chansons évoquent ce panorama, et l’artiste rappelle que l’apprentissage de l’amour de soi est aussi au cœur du propos.

    Bad Valentine et le portrait de l’amour

    Dans le morceau « Bad Valentine », l’artiste se décrit comme un « mauvais Valentin ». Il précise toutefois qu’il n’est pas toujours prévenant et que sa constance peut varier: une année peut être très romantique et l’autre l’être moins. Cette approche rappelle qu’il n’est pas nécessaire d’attendre le mois de février pour exprimer son amour. Certaines chansons parlent aussi de l’apprentissage de l’amour de soi.

    Selon lui, cet apprentissage est un travail long et continu: il peut donner de l’amour aux autres, mais il paraît plus concret lorsqu’on prend soin de soi.

    Enregistrement et cadre familial

    L’album a été enregistré avec son groupe, actif depuis l’adolescence, près de ses 14 ans. Il souligne l’importance de cette formation et l’envie d’un travail en mode live: chaque morceau sonnait comme sur scène. Le projet a aussi bénéficié du même producteur que sur Hobo, Mark Plati, qui avait produit le premier album sorti en 2009. Mentionner Mark Plati évoque inévitablement « Like a Hobo ». Quinze ans après, Winston affirme continuer d’aimer cette chanson et d’y croire comme à une valeur fondatrice.

    Le lien avec le public

    Pour l’artiste, la musique permet une connexion avec le public. Il se réjouit de pouvoir renouer avec ses fans et de constater leur fidélité.

  • Vidéo controversée d’une manœuvre policière sur l’A4 : enquête en cours et réactions publiques

    Vidéo controversée d’une manœuvre policière sur l’A4 : enquête en cours et réactions publiques

    Faits et contexte

    Une vidéo publiée sur le réseau X a déjà été vue par plus de 2 millions d’internautes. Elle montre une voiture de police circulant à plus de 100 km/h et impliquée dans une manœuvre à proximité d’un motard sur l’autoroute A4, à la sortie de Paris.

    Le motard, prénommé Hugo, explique sur X: «J’ai failli perdre la vie à cause de l’ego d’un policier qui se prend pour un cow-boy. Et qui n’a pas supporté que je le dépasse.»

    De nombreux internautes ont été choqués par ce comportement, certains évoquant une possible tentative de meurtre.

    La scène a pris une dimension politique, avec la diffusion par plusieurs députés de La France insoumise qui dénoncent des dérives policières.

    Enquête et éclaircissements

    Selon nos confrères d’Actu, une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les circonstances exactes de la séquence.

    Les questions restent nombreuses: le motard aurait-il bloqué la route d’une voiture de police en intervention? La manœuvre du conducteur était-elle volontaire?

    Autant d’interrogations que les investigations en cours visent à clarifier.

    Points à éclaircir

    Les autorités préciseront les éléments factuels et les circonstances entourant cette intervention.

  • Lac Léman et eau du robinet: potabilité confirmée après contamination par le 1,2,4-triazole – verdict des autorités et du SCAHT

    Lac Léman et eau du robinet: potabilité confirmée après contamination par le 1,2,4-triazole – verdict des autorités et du SCAHT

    Contexte de la contamination et origine

    Selon les informations relayées par 20 Minutes, une substance toxique nommée 1,2,4-triazole aurait été déversée depuis le site chimique de Monthey (VS) et aurait contaminé les eaux du Rhône et du Léman, avec des niveaux dépassant la norme jusqu’à l’eau du robinet.

    Évaluation officielle et étude indépendante

    Les cantons de Vaud, Valais et Genève ont tenté de rassurer quant à l’absence de risque pour la santé. Dans l’incertitude, une expertise indépendante a été commandée auprès du Centre suisse de toxicologie humaine appliquée (SCAHT). Ce vendredi, les résultats confirment les propos initiaux des autorités.

    Impact sur l’exposition des adultes

    Selon le rapport, même en prévoyant un scénario d’exposition très défavorable avec une concentration de 1,5 µg/L, l’exposition resterait environ 460 fois inférieure à la valeur limite de sécurité pour l’être humain. Autrement dit, un adulte devrait consommer quotidiennement l’équivalent de plus de 900 litres d’eau pour atteindre le seuil théorique d’un effet néfaste.

    Cas des enfants et sécurité de l’eau

    Le SCAHT précise aussi l’impact sur les enfants : avec 1,5 µg/L, la concentration en 1,2,4-triazole serait environ 153 fois inférieure au seuil théorique à partir duquel un effet néfaste pourrait être envisagé. Autrement dit, même chez les plus jeunes, la marge de sécurité demeure notable et l’exposition à ces concentrations est négligeable et ne présente aucun risque pour la santé. L’eau du robinet peut être utilisée pour la préparation des boissons des nourrissons, y compris le lait en poudre.

    Suivi et mesures futures

    Les autorités recommandent un suivi régulier de l’eau potable et poursuivent les efforts pour ramener les concentrations à des niveaux normaux. L’État du Valais a exigé des mesures de la part des entreprises rejetant la substance. Ainsi, Syngenta prévoit une incinération des eaux chargées en 1,2,4-triazole pendant la transition vers une solution pérenne de traitement des eaux. Par ailleurs, deux sites de recherches Syngenta, en Suisse et au Royaume-Uni, mèneront des tests sur des traitements par électrolyse et par UV.

  • Genève: un père condamné à cinq ans et six mois de prison pour enlèvement d’enfants et mise en danger

    Genève: un père condamné à cinq ans et six mois de prison pour enlèvement d’enfants et mise en danger

    Contexte et faits imputés au père

    Le Tribunal correctionnel de Genève a prononcé, vendredi, une peine de cinq ans et six mois de prison à l’encontre d’un homme de 53 ans. Le prévenu est père de famille et faisait face à des accusations liées à l’enlèvement de ses enfants à l’automne 2022. Ses avocats annoncent qu’ils feront appel.

    Le tribunal a rejeté l’argument de la défense selon lequel les actes auraient été motivés par la volonté de protéger les enfants; il a été relevé qu’il n’existait pas de danger imminent pour les enfants à rester auprès de leur mère malgré la crise traversée par l’aînée. L’aînée avait récemment fugué et les difficultés de la mère à gérer la situation sont évoquées.

    Durant une période de cinq ans, le père aurait porté atteinte à la liberté et au développement de ses enfants et, durant deux ans, à celle de son ex-compagne, ayant 18 fois ignoré des décisions de justice et les mesures d’éloignement.

    Procès et décision du tribunal

    Le tribunal a écarté les violences physiques évoquées dans le dossier. En revanche, il a estimé que les actions du prévenu constituaient une contrainte sérieuse, notamment en raison de l’utilisation d’un tracker sur la voiture de son ex-compagne et d’un drone, atteignant un niveau qui peut être perçu comme une menace.

    Concernant la course-poursuite du 13 août 2024, le tribunal a relevé que le prévenu avait été informé qu’il était suivi par un véhicule de police et qu’il n’a pas arrêté sa fuite, multipliant les manœuvres dangereuses. Il a été reconnu coupable de violation des règles de circulation routière; toutefois, l’intention de provoquer la mort n’a pas été retenue pour les deux policiers concernés, et la qualification retenue est la mise en danger de la vie d’autrui.

    Éléments de la condamnation et mesures associées

    Le tribunal a dépassé les réquisitions du parquet et retenu une peine de cinq ans et six mois de prison, avec une réduction liée à la reconnaissance par les experts de troubles de la personnalité.

    En plus de la peine d’emprisonnement, il est ordonné une peine pécuniaire de 50 jours-amende (à 30 francs le jour) et une amende de 3 000 francs, ainsi qu’un suivi ambulatoire ordonné par la justice.

    Contexte et suites du dossier

    La défense a annoncé son intention de faire appel de la décision. Le jugement rappelle les éléments marquants du dossier, notamment les périodes et les mécanismes de surveillance employés pour suivre les déplacements de l’ex-compagne et des enfants.

  • Vaucluse : deux nouveau-nés retrouvés morts et mère placée en garde à vue, selon le parquet de Carpentras

    Vaucluse : deux nouveau-nés retrouvés morts et mère placée en garde à vue, selon le parquet de Carpentras

    Faits principaux et contexte de l’intervention

    Dans le Vaucluse, les corps de deux nouveau-nés jumeaux ont été retrouvés dans un état de décomposition avancée. Deux femmes, dont la mère présumée des enfants, sont en garde à vue ce jeudi, selon le Parquet de Carpentras.

    D’après une source proche de l’enquête citée par l’AFP, les corps ont été découverts mercredi sur la terrasse du domicile de la mère présumée, âgée de 20 ans, à Vaison-la-Romaine. Cette découverte survient dans le cadre d’une perquisition menée après un signalement de disparition inquiétante de mineurs reçu la veille par le parquet.

    Les corps ont été transportés à l’institut médico-légal de Nîmes pour une autopsie, afin de déterminer les causes et les circonstances de la mort, qui ne sont pas établies à ce stade.

    Suites judiciaires et analyses en cours

    Dans le cadre de l’enquête, les deux femmes, âgées de 20 et 19 ans, sont entendues en garde à vue dans des investigations ouvertes notamment pour meurtre sur mineur, recel de cadavre et modification de l’état des lieux d’un crime ou d’un délit pour faire obstacle à la manifestation de la vérité.

    Le Parquet de Carpentras précise qu’un dessaisissement de l’affaire au profit du pôle de l’instruction près le Tribunal judiciaire d’Avignon est envisagé compte tenu de la qualification criminelle des faits.

    Rétrospective locale

    À titre de référence, en décembre 2022, à Bédoin (Vaucluse), une mère de 41 ans a été écrouée après la découverte des corps de deux nouveau-nés dans un congélateur. Le procès est prévu courant 2026.

  • La Demeure contraint de quitter le site de Prilly-Malley : tensions et enjeux autour de la fermeture

    La Demeure contraint de quitter le site de Prilly-Malley : tensions et enjeux autour de la fermeture

    Installée au pied des échafaudages du nouveau quartier de Malley, la yourte de l’association Les Lents s’intègre au paysage de la friche de Prilly. Toutefois, elle a reçu l’instruction de vider les lieux d’ici au 30 novembre, et une fête de fermeture a été organisée ce week-end.

    Des activités variées y étaient proposées tout au long de la journée : cuisine ouverte, cours de français, permanence médicale ou salon de coiffure. En moyenne, une quarantaine de personnes s’y retrouvaient chaque jour, trouvant un abri et un repas chaud.

    « Ce sont beaucoup de personnes plutôt précarisées », déclare Gab, bénévole à La Demeure depuis trois ans, dans La Matinale. « C’est comme un peu une maison de jour pour des personnes qui n’en ont pas forcément. »

    « Nous n’avons pas d’autre endroit où aller, donc ce lieu est vraiment utile pour nous en tant qu’immigrés africains en Suisse », témoigne Daniel, arrivé récemment du Nigeria. « Nous sommes loin de chez nous, nous avons besoin les uns des autres. Grâce à l’association, nous pouvons nous retrouver et nous rassembler. »

    Les premiers habitants vont arriver dans les tours juste à côté de nous, et on nous a bien dit qu’il ne fallait pas qu’ils aient la vue sur nous, affirme Gab, bénévole à La Demeure.

    La yourte n’a jamais fait l’unanimité à Prilly. Les autorités reprochent notamment à l’association d’y laisser dormir des personnes la nuit et évoquent des problèmes d’insalubrité et de nuisances sonores. Selon la commune, la structure sortirait de « son rôle culturel initial » en donnant gîte et couvert en journée à des sans-papiers. L’association, elle, revendique une vocation socioculturelle présente dès le début du projet.

    Il y a un an, trois ouvriers étaient tués sur le chantier de Prilly-Malley. Pour le syndic de Prilly, les nouvelles tours sont incompatibles avec la présence d’un espace dédié aux sans-abris à proximité.

    Gentrification et regards locaux

    Le syndic de Prilly, Alain Gillièron, assume : s’il reconnaît un manque d’espaces d’accueil de jour dans la région lausannoise, il estime qu’il est impossible de faire cohabiter La Demeure avec les futures habitations du quartier. L’élu a même déclaré dans la presse que La Demeure avait « rendu les lieux attractifs » pour les sans-abris et que la friche était devenue « une zone de non-droit ».

    « Ce qui me rend très triste, c’est de voir que les gens ne voient pas ce que nous on y voit », déclare Gab. « Les premiers habitants vont arriver dans les tours qui sont juste à côté de nous, et on nous a bien dit qu’il ne fallait pas qu’ils aient la vue sur nous. »

    Pour Gab, cette situation illustre une forme de gentrification progressive et témoigne d’une vision urbaine qui, selon lui, n’est pas inclusive.

    « Personnellement, c’est hyper difficile de voir que quelque chose qu’on a construit pendant des années va être détruit par des personnes qui ne sont pas sur le terrain », ajoute le bénévole. « Ce qui me rend très triste, c’est de voir que les gens ne voient pas ce que nous on y voit. »

    Un avenir à Renens ?

    En début d’année, l’ultimatum posé à La Demeure avait donné lieu à deux interpellations, du Parti socialiste au Conseil communal de Prilly, et du groupe Ensemble à Gauche de Lausanne, propriétaire du terrain. En vain.

    Cependant, l’association ne baisse pas les bras. Elle a lancé une cagnotte en ligne dans le but d’ouvrir un nouvel espace d’accueil baptisé Canopy. « On espère trouver un espace plus grand où on pourra construire le futur projet avec les personnes qui sont aujourd’hui à La Demeure », indique Gab. Des discussions sont en cours avec la commune de Renens.

    Reportage radio : Camille Marteil

    Texte web : Pierrik Jordan

  • Lancy: le Tribunal fédéral confirme l’interdiction de publicité commerciale sur l’espace public

    Lancy: le Tribunal fédéral confirme l’interdiction de publicité commerciale sur l’espace public

    Décision du Tribunal fédéral et contexte

    Le 24 novembre 2024, la commune de Lancy a voté l’interdiction des publicités commerciales sur l’espace public. Le Servette FC et une entreprise d’affichage avaient déposé un recours contre cette décision, selon Léman Bleu qui a relayé l’information.

    Contexte du recours

    Le Tribunal fédéral a débouté les requérants, confirmant l’interdiction.

    Arguments et analyse

    Pour le Servette FC, l’absence de publicités sur l’extérieur du Stade de Genève — une parcelle privée mais visible depuis le domaine public — priverait le club de ressources financières importantes, et il avait estimé que la mesure votée était liberticide.

    Les juges de Mon-Repos ont estimé que l’interdiction ne constitue pas une atteinte grave à la liberté économique ni au droit de propriété. Le Tribunal fédéral a ajouté que l’intérêt public justifie, dans ce cadre, une restriction de ces droits.

  • Nuisances sonores sur une place de tir militaire à Vérolliez : des riverains réclament des mesures et dénoncent des retards d’assainissement

    Nuisances sonores sur une place de tir militaire à Vérolliez : des riverains réclament des mesures et dénoncent des retards d’assainissement

    Contexte et enjeux autour de la place de tir à Vérolliez

    À Vérolliez, sur la falaise agaunoise près de Saint-Maurice, une action spectaculaire a été observée samedi lorsque des riverains ont déployé une banderole géante affichant «Place de tir hors-la-loi».

    Des membres de l’association de défense des riverains d’Epinassey sont également descendus dans les rues de Saint-Maurice pour marquer leur ras-le-bol face aux nuisances sonores liées aux tirs effectués depuis le site.

    Contexte d’utilisation et nuisances

    Ce site, créé en 1955, est utilisé toute l’année par l’armée pour la formation continue professionnelle, les écoles de recrues, les cours de répétition et l’Académie de police de Savatan. Les valeurs limites de bruit y seraient quotidiennement dépassées.

    Des mesures d’assainissement avaient été annoncées, mais aucune action concrète n’a été engagée alors que le délai légal des travaux avait été fixé au 1er août.

    Réactions et démarches administratives

    L’association des riverains a écrit à l’armée pour demander l’arrêt immédiat des tirs. Selon son président, ArmaSuisse a balayé cette demande d’un revers de main, comme l’indique son témoignage publié par Le Nouvelliste.

    La commune de Saint-Maurice a pour sa part adressé le 19 août une lettre au Département de la défense afin d’obtenir une réponse similaire, «jusqu’à la mise en œuvre des mesures d’assainissement».

    Bern a rejeté ces sollicitations, précisant que «la procédure d’approbation des plans de constructions militaires devrait être initiée d’ici à fin 2025».

    Impact sur d’autres sites et explications

    Vérolliez n’est pas la seule place d’armes concernée: une trentaine d’autres sites souffrent également de retards.

    Au début août, ArmaSuisse avait justifié ces retards par l’introduction de nouveaux systèmes d’armes, une modification des exercices ou un besoin accru d’entraînement, ainsi que par la difficulté d’évaluer le bruit sur ces sites.