Category: IA

  • Les mineurs face aux risques potentiels de l’IA Gemini de Google : une évaluation préoccupante

    Les mineurs face aux risques potentiels de l’IA Gemini de Google : une évaluation préoccupante

    Une évaluation inquiétante de l’IA Gemini pour la jeunesse

    Une étude récemment publiée par l’organisation à but non lucratif Common Sense Media met en lumière les risques liés à l’utilisation de l’intelligence artificielle Gemini de Google par les enfants et adolescents. Selon cette organisation, le robot conversationnel serait classé comme présentant un niveau de risque élevé pour cette tranche d’âge.

    Des versions de Gemini adaptées insuffisantes pour la protection des jeunes

    Les versions de Gemini conçues pour les mineurs ne seraient en réalité que des adaptations de l’original destiné aux adultes, intégrant quelques mesures de sécurité additionnelles sans véritablement repenser la plateforme pour leur âge. Robbie Torney, spécialiste en programmes d’IA chez Common Sense Media, souligne que « Gemini maîtrise les fondamentaux mais échoue dans le traitement des détails ». Il insiste sur le fait qu’un assistant virtuel destiné aux enfants doit être adapté à leur niveau de développement et ne pas simplement représenter une version allégée de celle conçue pour les adultes.

    Risques liés à un contenu potentiellement inapproprié ou dangereux

    L’organisation met en garde contre le risque que Gemini puisse exposer les jeunes à des contenus inadaptés ou dangereux, évoquant notamment des références à la sexualité, la drogue, l’alcool ou des conseils nuisibles en matière de santé mentale. Ainsi, Common Sense Media recommande d’éviter l’usage de chatbots chez les enfants de moins de cinq ans, de prévoir une supervision parentale pour ceux âgés de 6 à 12 ans, et de limiter l’utilisation autonome chez les adolescents de 13 à 17 ans, surtout dans un contexte scolaire. Par ailleurs, l’organisation déconseille aux mineurs de recourir à ces assistants pour des besoins liés au soutien psychologique ou émotionnel. Ces recommandations interviennent dans un contexte où le concurrent ChatGPT d’OpenAI est accusé d’avoir contribué au suicide d’un adolescent californien de 16 ans.

    Les réponses de Google face aux critiques

    De son côté, Google réfute ces accusations. La société affirme avoir mis en place des règles strictes pour encadrer l’usage de Gemini chez les moins de 18 ans et assure collaborer avec des experts extérieurs afin de renforcer la sécurité. Si la firme reconnaît que certaines réponses générées par Gemini n’ont pas été conformes aux attentes, elle indique avoir déployé récemment de nouvelles mesures de protection. Google suggère également que Common Sense Media pourrait avoir testé des fonctionnalités de l’outil qui ne seraient pas accessibles aux mineurs, sans pouvoir en apporter la confirmation formelle.

    Une polémique qui s’inscrit dans un contexte plus large

    Ce débat s’inscrit dans une série de critiques adressées aux assistants virtuels. Common Sense Media avait déjà pointé du doigt Meta AI, conçu par le groupe Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp), pour ses conversations jugées inappropriées avec des enfants. L’organisation a également classé Perplexity comme étant « à haut risque », tandis que ChatGPT est considéré comme présentant un risque « modéré » et Claude, développé par Anthropic, comme ayant un risque « minimal ».

  • Interruption temporaire du service ChatGPT signalée par de nombreux utilisateurs ce mercredi matin

    Interruption temporaire du service ChatGPT signalée par de nombreux utilisateurs ce mercredi matin

    Incident technique affectant l’accès à ChatGPT mercredi matin

    Ce mercredi matin, plusieurs usagers ont rencontré des difficultés pour utiliser ChatGPT, générant un nombre important de signalements sur des plateformes de suivi comme DownDetector.

    ConfIRMATION et résolution par OpenAI

    OpenAI a confirmé la survenue de problèmes techniques depuis environ 8 heures, indiquant sur sa page officielle de statut qu’il y avait des interruptions affectant le fonctionnement du chatbot. Les utilisateurs ont notamment rapporté des réponses non fournies, des messages d’erreur ou une impossibilité de se connecter au service.

    Analyse de la situation, y compris en Suisse

    Le problème a également été observé en Suisse, où les rapports d’incidents ont été recueillis sur différentes plateformes. La société à l’origine de ChatGPT a fait savoir avoir identifié la source du dysfonctionnement et que l’incident avait été résolu d’ici la fin de la matinée.

    Réactions des internautes

    Sur les réseaux sociaux, plusieurs internautes ont partagé des commentaires humoristiques, exprimant avec ironie leur étonnement face à l’interruption temporaire du service. Un message relayé sur la plateforme X suggérait sans gravité : « Est-ce que je suis censé utiliser mon cerveau ? »