Charlie Winston explore tous les aspects de l’amour dans Love Isn’t Easy (sortie 2025)

Sortie et intention derrière Love Isn’t Easy

Le 10 octobre 2025, Charlie Winston dévoilait son sixième opus, Love Isn’t Easy. Le chanteur anglais, âgé de 47 ans, affirme que ce titre illustre l’idée que l’amour mérite d’être poursuivi, même lorsqu’il se révèle difficile.

Lors d’un échange téléphonique quelques temps après la sortie, l’artiste a accepté notre « interview love », précisant que le mot « love » sonne plus léger à l’anglaise.

Une approche plurielle de l’amour

Pour lui, il s’agit d’explorer « tous les sujets de l’amour » et pas seulement l’amour romantique: la passion pour la musique au quotidien, l’amour de la Terre et les dynamiques relationnelles. Il rappelle ne pas avoir traité ce thème de façon centrale au cours de sa carrière, mais y penser depuis plusieurs années en raison de sa vie de famille. Aujourd’hui, il est convaincu que ce sujet est crucial à aborder, notamment pour les jeunes, dans un monde qui peut favoriser la déconnexion; patience et compassion restent nécessaires.

Une dimension personnelle et éducative

Plusieurs chansons évoquent ce panorama, et l’artiste rappelle que l’apprentissage de l’amour de soi est aussi au cœur du propos.

Bad Valentine et le portrait de l’amour

Dans le morceau « Bad Valentine », l’artiste se décrit comme un « mauvais Valentin ». Il précise toutefois qu’il n’est pas toujours prévenant et que sa constance peut varier: une année peut être très romantique et l’autre l’être moins. Cette approche rappelle qu’il n’est pas nécessaire d’attendre le mois de février pour exprimer son amour. Certaines chansons parlent aussi de l’apprentissage de l’amour de soi.

Selon lui, cet apprentissage est un travail long et continu: il peut donner de l’amour aux autres, mais il paraît plus concret lorsqu’on prend soin de soi.

Enregistrement et cadre familial

L’album a été enregistré avec son groupe, actif depuis l’adolescence, près de ses 14 ans. Il souligne l’importance de cette formation et l’envie d’un travail en mode live: chaque morceau sonnait comme sur scène. Le projet a aussi bénéficié du même producteur que sur Hobo, Mark Plati, qui avait produit le premier album sorti en 2009. Mentionner Mark Plati évoque inévitablement « Like a Hobo ». Quinze ans après, Winston affirme continuer d’aimer cette chanson et d’y croire comme à une valeur fondatrice.

Le lien avec le public

Pour l’artiste, la musique permet une connexion avec le public. Il se réjouit de pouvoir renouer avec ses fans et de constater leur fidélité.