P. Diddy condamné pour violences sexuelles: libération potentielle fixée au 8 mai 2028 selon le Bureau fédéral des prisons

Contexte et date de libération

L’ex-magnat américain du hip‑hop P. Diddy, alias Sean Combs, a été condamné début octobre à quatre ans et deux mois d’emprisonnement dans une affaire liée à des violences sexuelles. Selon le registre du Bureau fédéral des prisons, une libération pourrait intervenir le 8 mai 2028, en tenant compte du temps déjà purgé dans une prison de New York et des éventuels crédits pour bonne conduite.

Les avocats de l’ancien producteur et artiste ont annoncé leur appel de la condamnation et de la peine. Ils ont aussi demandé le transfert du prévenu vers un établissement pénitentiaire du New Jersey, avec un régime de sécurité moins strict et la mise en place d’un programme de lutte contre la toxicomanie.

Le jugement du 3 octobre et les détails de la peine

Le 3 octobre, P. Diddy a été condamné à 50 mois de prison pour transport de personnes à des fins de prostitution et à une amende de 500 000 dollars, par un tribunal de New York. Le juge Arun Subramanian a qualifié ces infractions de gravité et a déclaré qu’elles avaient causé « un tort irréparable » à deux femmes, ajoutant que le tribunal ne peut être certain que ces crimes ne seront pas commis à nouveau en cas de libération.

Évolution du procès et charges non retenues

En juillet, après deux mois de procès, les jurés avaient rejeté les accusations les plus graves de trafic sexuel et d’association de malfaiteurs, épargnant à Sean Combs une peine d’emprisonnement à perpétuité. Toutefois, les faits pour lesquels il a été reconnu coupable restaient passibles d’un total potentiel de 20 ans d’emprisonnement. Le parquet réclamait au moins 11 ans, tandis que la défense préconisait une peine ne dépassant pas 14 mois.

Réactions et éventuelles suites

Les avocats ont porté appel de la condamnation et de la peine et ont aussi sollicité un transfert vers une installation du New Jersey avec un régime moins strict, accompagné d’un programme de traitement.

La date de libération mentionnée par le registre demeure conditionnelle et peut être influencée par le calcul des crédits et d’éventuelles évolutions liées à d’éventuels appels ou décisions administratives.