Braquage au Louvre : vol de bijoux patrimoniaux lors de l’ouverture du musée
Aux alentours de 9h30, quatre individus se sont introduits dans la galerie d’Apollon du musée du Louvre, espace abritant notamment les joyaux de la Couronne de France. Après s’être hissés depuis l’extérieur sur une nacelle, ils ont brisé des vitrines à l’aide d’une disqueuse. Les pièces exposées étaient protégées par des vitrines et les visiteurs avaient été évacués peu après l’ouverture, à 9h00, sans incident.
Les bijoux dérobés et le montant du butin
Quatre pièces d’une valeur patrimoniale inestimable, dont le diadème de l’impératrice Eugénie et deux colliers, ont été dérobées, selon un communiqué du ministère de la Culture. Le montant total du butin n’était pas encore déterminé au moment des communications publiques.
Selon l’AFP, l’une des pièces volées, la couronne de l’impératrice Eugénie, a été retrouvée endommagée à proximité du musée parisien. Cette couronne, emblème des symboles impériaux, est décrite par le Louvre comme comprenant 1 354 diamants et 56 émeraudes.
Contexte de l’enquête et origine des pièces
La galerie d’Apollon, construite à l’époque de Louis XIV, abrite notamment la collection royale de gemmes et les diamants de la Couronne, dont trois pièces historiques, le Régent, le Sancy et l’Hortensia.
Réactions et suite de l’enquête
Un commando de quatre personnes aurait pris la fuite sur des scooters de haute puissance. La procureure de Paris a évoqué la possibilité de commanditaires et de petites mains impliquées, et l’enquête a été confiée à la Brigade de répression du banditisme (BRB).
La ministre de la Culture a annoncé publiquement le braquage et précisé qu aucun blessé n’était à signaler. Le musée a fermé temporairement pour des raisons opérationnelles et afin de préserver les indices pour l’enquête. Le ministre de l’Intérieur a souligné la vulnérabilité perçue dans les musées français sans commenter les dispositifs de sécurité spécifiques.
Le Louvre, qui a accueilli près de 9 millions de visiteurs en 2024, a indiqué la fermeture pour raisons exceptionnelles et la poursuite des constatations sur place afin d’aider l’enquête et la préservation des traces.