Raccordement électrique à Zaporijjia : débuts des réparations et contexte autour de la centrale

Début des travaux et cadre technique

Les travaux de raccordement autour du site de Zaporijjia ont été lancés, selon le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, qui a communiqué sur X. L’agence a précisé dans un communiqué ultérieur que la durée des réparations est estimée à environ une semaine.

Évolution des interventions sur les câbles

Selon l’AIEA, ce matin, après les activités de déminage, les équipes ont entamé les réparations de deux câbles d’une ligne qui avait été déconnectée le 7 mai. Plus tard, ce week-end, les réparations doivent commencer sur la section déconnectée le 23 septembre, provoquant une perte totale d’alimentation. Les deux sites se situent à plusieurs kilomètres de la centrale.

Contexte et sûreté nucléaire

La centrale nucléaire la plus importante d’Europe est occupée par les forces russes depuis mars 2022. Le 23 septembre, elle a perdu sa connexion au réseau pour la dixième fois, enregistrant la plus longue coupure totale d’alimentation externe depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine.

État des réacteurs et alimentation de secours

La centrale est alimentée par sept générateurs diesel de secours, et des réparations sur les lignes électriques restent nécessaires des deux côtés de la ligne de front à plusieurs kilomètres du site, selon l’AIEA.

D’après l’agence, la sûreté demeure maintenue, le refroidissement du combustible des six réacteurs à l’arrêt continuant d’être efficace et le niveau de radioactivité étant normal.

Contexte géographique et historique

Située près de la ville d’Energodar, le long du Dniepr, la centrale est proche de la ligne de front. Avant la guerre, ses six réacteurs produisaient environ un cinquième de l’électricité de l’Ukraine; ils ont été arrêtés après la prise de contrôle par Moscou. La centrale nécessite l’électricité pour maintenir les systèmes de refroidissement qui évitent un accident nucléaire.

Responsabilités et tensions

Les autorités russes et ukrainiennes se sont mutuellement accusées de risquer une catastrophe nucléaire en raison des combats autour du site et se renvoient la responsabilité de la déconnexion du réseau.