Des témoignages sur le terrain et des conditions difficiles
Aux alentours de 1h30, dans la nuit qui a suivi le rassemblement pro-Gaza à Berne, des militants affirment sur les réseaux sociaux que des agents des forces de l’ordre bernois auraient encerclé des participants. Selon leurs récits, environ 100 personnes seraient piégées dans une ruelle, sans accès possible à l’entrée ou à la sortie sans être conduit au poste.
La température affichait environ 7 degrés lorsque le bras de fer s’est intensifié entre manifestants et autorités. D’après ces témoignages, la police aurait attendu que certaines personnes craquent physiquement et psychologiquement avant de procéder à des contrôles et à des arrestations, évoquant le refus de droits fondamentaux.
Par ailleurs, il est mentionné que toute tentative d’évasion pourrait entraîner un gazage. Les témoignages décrivent aussi une absence de nourriture, d’eau et d’accès aux toilettes, avec des personnes assises dans le froid et la nuit. Certaines auraient été frappées ou aspergées de spray au poivre.
Selon le collectif genevois ayant diffusé ces informations, au moins 600 personnes auraient été victimes de ce qu’il qualifie de traitement honteux. À 3h du matin, les militants affirment que la situation n’aurait pas évolué.
Réactions et éléments publiés par la police
La police bernoise a annoncé qu’elle tiendrait une conférence de presse à 14 heures ce dimanche pour faire le point sur les débordements dans la capitale. Dans ses premiers éléments, l’institution affirme avoir été confrontée à des attaques violentes et précise avoir dû répliquer. Elle ne mentionne pas explicitement l’épisode de la ruelle, mais évoque plusieurs blessés, tant chez les forces de l’ordre que chez les manifestants.
Éléments contextuels et suivi médiatique
Le récit des militants et la version officielle présentent des éléments qui demeurent difficiles à concilier. Des témoignages relayés sur les réseaux et par des collectifs associatifs alimentent le sujet, sans qu une version exhaustive des faits soit encore publiée par les autorités.
