Inauguration et réaction initiale
La Ville de Lausanne a dévoilé onze bancs publics arborant les couleurs LGBTQ. Lors de cet événement, des militants des droits LGBTQ ont jeté de la farine sur le visage du conseiller municipal Pierre-Antoine Hildbrand, qui est accusé de verser dans le «pinkwashing».
Vandalisme signalé et ambiance locale
Une lectrice a observé qu’au moins l’un de ces bancs, situé à Montbenon, avait été « neutralisé » par l’application d’une couche de peinture blanche. Cette opération est décrite comme un acte hostile par une résidente vaudoise.
Contexte et objectifs du projet
Le projet, baptisé bancs arc-en-ciel et trans, résulte de deux années de collaboration interservices. Il vise à rendre visible la diversité dans l’espace public et à affirmer l’engagement contre toutes les formes d’exclusion.
Réactions officielles et suites données
Les autorités lausannoises déplorent ce geste et ont procédé au remplacement du banc concerné. Pour sa part, Pierre-Antoine Hildbrand, conseiller municipal PLR à Lausanne, souligne qu’il ne s’agit pas, selon lui, d’un moyen propice au dialogue et rappelle l’existence d’outils démocratiques pour faire entendre les voix citoyennes.
Il affirme également: “Visiblement, les couleurs arc-en-ciel sont insupportables à certaines personnes.”
Notes complémentaires
Le projet est présenté comme une démarche visant à affirmer l’engagement contre l’exclusion, dans un cadre démocratique et inclusif.